Comique La Bruyère

Séquence n°2 : L’éloge et le blâme Corpus : _Texte n°1 : extrait des « Caractères » de La Bruyère (XVIIe) _Texte n°2 : extrait du discours d’André Malraux (1964) pour le transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon _Portraits officiels et caricatures _Portraits du Fayoum (extrait de l’émission « Palette ») Objectifs de la séquence : • étudier l’éloge et le blâme : visées, procédés caractéristiques, points communs en l’éloge et le blâme… • étudier quelques caractéristiques des portraits

Blaise Pascal (1623-1662) défend le jansénisme (doctrine selon laquelle nul ne peut être sauvé sans l’intervention de la grâce divine) avec Les Provinciales. La Rochefoucauld (1613-1680), avec ses Maximes et sentence morales (1664) et Jean de La Bruyère (1645-1696), avec Les Caractères (1688), vont porter ces genres à leur apogée et la littérature morale se transforme en satire sociale. Ils permettront aussi d’ouvrir la voie à l’esprit de réforme du XVIIe siècle. Le roman Au XVIIe siècle, le roman

dans le célèbre cimetière du Père Lachaise à Paris. Jean de La Bruyère, écrivain et moraliste français (1645-1696),.Sa position lui permettra d'observer les mœurs de la cour et d'écrire les. La Bruyère prendra parti pour les Anciens, défenseurs des valeurs de l'Antiquité et du classicisme, alors opposés aux Modernes. Son élection à l'Académie française en 1693, après deux échecs, sera un triomphe pour les Anciens. Jean de La Bruyère narguera les Modernes et les défenseurs de Corneille dans son discours

hyperbolique : confrontation des classes sociales Texte 8 : Dom Juan * En quoi cette scène marque-t-elle le dernier degré de l’échéance de Dom Juan en levant le masque de l’hypocrite pour révéler la vanité de la société ? 1) Relation comique entre le maître et le valet a- Jeu sur les paradoxes b- Maître moqueur face à un valet éberlué c- Maître qui a besoin du regard de son valet 2) Portrait d’un hypocrite a- Avantages de l’hypocrisie b- Un homme sans craintes

« Giton et Phédon » La Bruyère(1645-1696) Etudes des axes du texte. AXE 1 :La critique sociale. Dans cet extrait de texte on constate une opposition entre GITON(G) le riche humiliant et de PHEDON le pauvre humilié (cf. : Montesquieu « La morgue des grands ou ses multiples critiques de Jean-Jacques Rousseau). ▪ La démonstration s’appuie sur un double portrait(personnages décrit dans les même situations « s’il s’assied »(12) « si on le prie de s’assoir »(37)), à la fois en parallèle

GNATHON I. Un être répugnant 1) Un goinfre Le portrait de Gnathon est un portrait en actes. La Bruyère présente son personnage dans différentes situations de la vie courante et accorde en particulier une grande attention au comportement de son personnage à table. En effet, sa manière de manger occupe plus de la moitié du texte et Gnathon apparaît d'emblée comme un être répugnant et goinfre. Il semble affamé et se remplit de nourriture sans arrêt et presque sans discernement, comme le soulignent

Gargantua, 1534 Montaigne, Les Essais, 1572 2. La Pléiade Du Bellay Ronsard B. 17ème siècle 1. Baroque Corneille, L’illusion comique, 1635 Calderon, La vie est un songe, 1635 2. Classicisme Molière Boileau La Rochefoucauld, Maximes, 1665 Racine, Andromaque, 1667 La Fontaine, Fables, 1668 La Bruyère, Caractères, 1688 Une Corneille perchée sur la Racine de La Bruyère boit l'eau(Boileau) de La Fontaine Molière. 3. Préciosité / libertinage Mme de Lafayette, La princesse de Montpensier, 1662 Molière

Ironie est chez nous une raillerie dans la conversation, ou une figure de rhétorique, et chez Théophraste, c'est quelque chose entre la fourberie et la dissimulatio, qui n'est pourtant ni l'un, ni l'autre. » La Bruyère, Caractères( 1688), éd. Garnier, 1962, p. 16. Par ce propos, La Bruyère souligne la polysémie que recouvre le terme d'ironie : il désigne tantôt une pointe rhétorique, tantôt une attitude associée à celle du philosophe depuis la caricature de Socrate proposée par Aristophane. Dans

l’homme fait son salut par les actes Jansénistes : Seul la grâce apportée par Dieu peut sauver l’homme. Comme dit lors de la présentation du classicisme les auteurs les plus célèbres sont La Fontaine Corneille Boileau Racine Molière ou encore La Bruyère J’ai choisi de faire une rapide biographie de deux d’entre eux : La Fontaine et Molière La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry. Il appartient à la classe sociale de la bourgeoisie mais a tout de même connu une jeunesse insouciante. Ses principaux

aussi, selon La Fontaine, des gens qui : « …ne peuvent être ce qu’il plaît au prince, mais font au moins semblant. Pour sa part, La Bruyère dépeint tout d’abord les courtisans comme des gens toujours en mouvement, pressés, affairés, et qui brassent de l’air : «On les voit courir, parler en courant… ». Ensuite ce sont des gens sans réelles responsabilités, selon La Bruyère : « Leur profession est d’être vus et revus, et ils ne se couchent jamais sans s’être acquittés d’un emploi si sérieux, et si utile