Comité consultatif national d'éthique

et de manière « raisonnable ». Car la déontologie française est caractérisée par le principe selon lequel toute thérapeutique doit être légitimée par l’intérêt du malade. Aussi, il appartient au professionnel de santé, comme le précise l’Ordre national des médecins, de se garder de deux erreurs : l'erreur par défaut auquel cas l’affection est curable et le médecin renonce trop tôt ; ou au contraire, l'erreur par excès dans le cadre de laquelle le médecin impose des investigations invasives, sans

 biologie.  Il  est  directeur  du  Centre  d'études  du  vivant  de  l'Institut   des  humanités  de  Paris  de  l'université  Paris  Diderot  et  président  du  Comité  consultatif   national  d'éthique.   Ses  recherches  depuis  plus  de  vingt  ans  concernent  l’origine  des  phénomènes   d’autodestruction  cellulaire  au  cours  de  l’évolution  du  vivant  et

possible. - PAYS OU L'EUTHANASIE EST INTERDITE MAIS EN DEBAT  En Grande-Bretagne, l'aide au suicide est passible de 14 ans de prison, mais le débat a été relancé par plusieurs décisions de justice controversées.  Au Portugal, le Conseil national de l'éthique pour les sciences de la vie a émis un avis favorable à l'arrêt des traitements pour les malades en état végétatif persistant qui en ont exprimé le souhait.  En Italie, l'euthanasie est interdite mais le droit de refuser des soins

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sont alors fichés à vie en tant que « homme ayant eu une relation sexuelle entre hommes » grâce à un code spécifique10. Toutefois, la Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés (CNIL) approuve ce fichage et justifie ce choix en reprenant les arguments de l’Établissement français du sang11. Deux épidémiologistes de l'INVS (Institut national de veille sanitaire)12, un organisme public rattaché au Ministère de la Santé à Paris, suggèrent que l’interdiction faite aux gays de donner leur

Activité 5  : L’assistance médicale à la procréation En France, près de 12% des couples en âge de procréer rencontrent des problèmes de fertilité. Un couple qui n’arrive pas à avoir des enfants, malgré des rapports sexuels réguliers depuis plus de 2 ans, décide de consulter dans un service hospitalier de gynécologie obstétrique.Grâce à l’analyse des documents suivants, déterminer les causes de l’infertilité de ce couple et les solutions proposées par l’assistance médicale

de la décence. Il reste cependant un petit bémol. Depuis une vingtaine d’années, on assiste à un retour en grâce de la morale et de l’éthique. C’est pourquoi, il y a eu création d’un comité consultatif nationale d’éthique composé d’experts qui sont censés conseiller le législateur sur des questions d’éthiques comme, par exemple, sur la question des mères porteuses. En revanche, il ne prodigue que des conseils et le législateur est libre de modifier la loi ou non. b.) Règles de droit

DOMAINES ETHIQUE, MEDICALE, JURIDIQUE ET EMOTIONELLE Deux grands pôles s'affrontent autour de la question d'une légalisation en France de la GPA, les pro (A) et les antis (B) A. Arguments des défenseurs de la GPA Le rapport du Comité Consultatif National d'Ethique relève un ensemble d'arguments des partisans pour l'autorisation de la GPA. D'une part que la GPA « apparaît comme une solution à un problème physique et psychique douloureux » et serait la démonstration d'une solidarité vis-à-vis des

premier être humain au monde grâce à la fécondation In vitro. Il s'agit d'une anglaise, Louise Brown. Depuis ce succès, tous les bébés naissant grâce à cette méthode de procréation sont appelés « BEBES EPROUVETTES ».En 1983 est créé le Comité Consultatif National d'Ethique pour les sciences de la vie et de la santé (CCNE) par François Mitterrand. Sa vocation est de suggérer des orientations visant à éclairer les professionnels de santé mais aussi les juristes dans l'élaboration des lois futures. Il est

rapporter, notamment en ce qui concerne l’exposition de momies dans les musées que la solution limitée de la Cour de cassation vient sauvegarder. La solution la plus protectrice du corps humain reste cependant celle adoptée par le Comité national consultatif d’éthique selon lequel « l’exhibition du corps d’un mort relève d’une tradition révolue ». En effet, cette position beaucoup plus tranchée que celle adoptée par la Cour de cassation est résolument hostile à l’exposition de cadavres, quels qu’en