Comme Robert Desnos

et aux conventions un esprit de libération et développe la puissance créatrice issue du rêve, du désir et de l’instinct. C’est pourquoi il est perçu souvent comme un art élitiste puisque le lecteur-spectateur pense qu’il n’est compréhensible que par les intellectuels connaissant les recherches surréalistes. Les surréalistes apparaissent comme des artistes voulant à tout prix étonner par le biais de la plaisanterie ou de la dépravation de l’esprit. Ce sentiment est d’autant plus tenace que le surréalisme

du malheur Les bières gueuses de la Meuse Et les vins platinés du Rhin Les sources saintes des Chartreuses Et les absinthes du chagrin Les larmes qui de chaque porte Ont débordé sur le pays Les eaux de vie et les eaux mortes Grisantes comme le vin gris Nous n'irons plus au bois ma belle Les lauriers sont coupés les ponts Aussi : les arcs-en-ciel Et même le Pont d'Avignon. Jean Prévost Le Petit Testament Claude, si la guerre incertaine Un de ces beaux matins m'emmène Les

secours Paris Tu es vivant d'une vie sans égale Et derrière la nudité De ta pâleur de ta maigreur Tout ce qui est humain se révèle en tes yeux Paris ma belle ville Fine comme une aiguille forte comme un épée Ingénue et savante Tu ne supportes pas l'injustice Pour toi c'est le seul désordre Tu vas te libérer Paris Paris tremblant comme une étoile Notre espoir survivant Tu vas te libérer de la fatigue et la boue Frères ayons du courage Nous qui ne sommes pas casqués Ni bottés ni gantés ni bien élevés

théoricien de l’Esprit nouveau et fut précurseur du surréalisme. Il décéda des suites de la grippe espagnole à l’âge de 38 ans le 9 novembre 1918 à Paris. Charles Baudelaire né à paris le 9 avril 1821 était un poète français incluant la modernité comme motif poétique. Il révolutionna la poésie en popularisant le poème en prose (ex: «un hémisphère dans une chevelure»). Dans ses œuvres graves ou scandaleuses, il exprime la mélancolie, l’envie d’ailleurs ou la «beauté de l’horreur». Il décède là où

sinistres évènements les premières années de ce siècle sont tout de même surnommé la « Belle Epoque » car ce sont des années d’insouciance et de confiance, d’inventions et de réalisations diverses. La littérature et la culture sont perçus comme un divertissement comme le théâtre, la poésie, le roman, la musique et les arts plastiques. Nous allons nous intéresser au théâtre puis a la poésie qui, malgré les progrès technologiques, avec l’invention du gramophone permettant d’écouter la musique chez soi

pas une) du délit. D’autres textes de Voltaire prouvent qu’il s’implique dans son époque, comme avec l’affaire Calas, une affaire judiciaire qui se déroule à Toulouse, qui révèle la pauvreté du système judiciaire à l’époque, qui reconnait coupable un homme sans qu’on l’autorise à être défendu par un avocat. Enfin, Albert Camus, dans son Discours de Suède, suite à son prix Nobel de 1957, symbolise l’art comme un objet de jouissance pour tout à chacun, que ça soit « des souffrances » et des « joies

promouvoir ce nouvel idéal. Pour les auteurs et les artistes du XVIe siècle, rien dans le monde n’est désormais plus admirable que l'homme comme modèle de perfection physique, intellectuelle et morale. Le roman: Gargantua, Pantagruel de François Rabelais / L'Heptaméron de Marguerite de Navarre Le théâtre: Eugène, Cléopâtre captive d’Etienne Jodelle / Les Juives de Robert Garnier La poésie: Défense et illustration de la langue française, Regrets de Joachim du Bellay / Amours de Cassandre de Pierre de

d’amoureux – Deschamps Page 6 : Les Séparés – Desbordes-Valmore Page 7 : Le Léthé – Baudelaire Page 8 : Colloque Sentimental – Verlaine Page 9 : Première Soirée – Rimbaud Page 10 : Absence – Géraldy Page 11 : J’ai tant rêvé de toi – Desnos Page 12 : Il n’y a pas d’amour heureux – Aragon Page 13 : Avec le Temps – Ferré Page 14 et 15 : Ne me quitte pas - Brel Préface : L’émotion amoureuse est un sentiment important dans la vie humaine. Ce thème a longtemps inspiré tous

deuxième personne du singulier, comme dans le poème de Robert Desnos, « Corps et biens ». Nous pouvons supposer que le poète s'adresse directement à son ou sa bien-aimé pour rendre le poème plus personnel et plus intime « Ta voix et son accent, ton regard et ses rayons, l'odeur de toi et celle de tes cheveux et beaucoup d'autres choses encore vivront en moi » v.19-20, on peut avoir l'impression de ne plus exister, et que le poète s'exprime directement à sa bien-aimée, comme si elle était en face de lui

l’édition originale du recueil intitulé Au Rendez-vous allemand, publié aux éditions de Minuit en 1945. Enfin, on peut aussi décider de n’étudier que les poètes de la Résistance à proprement dit. Mais le plus simple, c’est quand même de faire comme vous voulez (profitons de la liberté pédagogique qui nous reste encore), d’utiliser ce qui vous plaît (car il faut toujours enseigner ce que l’on aime, ça passe beaucoup mieux) ou ce que vous jugez opportun (c’est le but). Dont acte. Je signale