Comment Connaissons Nous Autrui

spontanéité donne toute la signification de la liberté. Quel rôle peuvent jouer des aspects que l’on appose habituellement à la spontanéité, comme la volonté, la réflexion, les règles sociales? Comment peuvent-ils compenser ce que la spontanéité risque de comporter comme irréflexion? Comment le rapport au temps et à autrui peut-il entrer en ligne de compte? • Mobiliser des références Ce problème est suffisamment central pour qu’il soit possible de se référer

lui semblent immorales. Une action est immorale lorsqu’elle va contre la morale. La morale est le critère de valeurs qui nous permet de juger les actes, s’ils sont bons ou mauvais. Bien souvent, un acte moral est un acte qui ne porte pas atteinte à autrui. Au contraire une action immorale est une action qui ne respecterait pas les mœurs d’une société ou les valeurs mises en place par celle-ci. Les actions faites durant un rêve paraissent immorales et pourtant l’homme ne s’en prive pas. Ces idées viennent

Faut-il se méfier des évidences ? Ce qui ne peut manquer de nous surprendre dans ce sujet, c’est la juxtaposition de deux termes qui à mon sens sont totalement opposés. Comment ne pas se fier à ce qui va de soi ? Cela semble tout bonnement impossible. En effet, d’un côté être méfiant c’est non seulement ne pas accorder une totale confiance, mais c’est aussi remettre en doute la réalité ou la vérité, et de l’autre, l’évidence est un fait qui s’impose à mon esprit avec une telle force qu’il

l'exemple du tableau trombe l’œil, mais aussi du soleil que l'on voit minuscule alors qu'il est gigantesque ou encore du bâton qui semble courbe dans l'eau. Il va aussi douter de la réalité qu'il dira comme fausse en prenant comme argument le rêve. Comment savoir que nous ne sommes pas continuellement dans un rêve, alors rien ne serait réel. Descartes doutera aussi des Mathématiques. Pour cela il prend l'exemple du Dieu trompeur et du Malin génie qui nous introduirait intentionnellement en erreur et

voudrait prouver ce qui ne l’est pas. Mais nous dit Pascal, il existe une autre faculté qui me fait savoir directement et avec certitude, c’est le coeur. Manuel Hachette page 218 Nous connaissons la vérité, nous seulement par la raison, mais encore par le cœur ; c’est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes, et c’est en vain que le raisonnement, qui n’y a point de part, essaye de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n’ont que cela pour objet, y travaillent inutilement

permet de prendre conscience de ce que nous ne savons pas, et de ce qu’il nous faut en conséquence chercher à connaître. Le doute apparaît donc ici comme nécessaire au savoir, en ce que cet acte de l’esprit permet de déterminer ce que nous ne connaissons pas. Comment comprendre alors qu’il semble nécessaire de douter pour savoir, et que ce doute rende en même temps impossible la détermination d’une connaissance ? C’est ce problème que nous nous proposons d’explorer, tout d’abord en nous demandant si l’on

et moi-même. « Le mot brutal écrase ou tout au moins recouvre les impressions délicates et fugitives de notre conscience individuelle. » explique Bergson Le langage nous fait entrevoir le moi dans « une banale coloration » ; nous ne connaissons alors de nous-mêmes que ce qui affleure à la surface. Ainsi se forme un second moi qui recouvre le premier, un moi qui répond mieux aux exigences sociales mais un moi qui ne manif pas tout à fait son intériorité. Le mot n'est qu'un concept rigide

m’expose au danger. Et donc, je peux rebrousser chemin. En revanche, si je suis persuadée que le pont est fiable je peux continuer à avancer en toute sérénité. La vérité nous apparaît donc comme un moteur fiable, nous pouvons décider lorsque nous la connaissons de nos réactions. Chacun peut choisir par exemple de pardonner à l’autre ses erreurs s’il les connaît. Mais, si je n’ai pas confiance en l’autre, que je ne sais rien de lui, ma méfiance va grandir sans aucun intérêt, le doute, lui seul en sera la

téléphone portable ou encore d’une machine à laver doit être ancrée chez chacun de nous afin de ne pas être considéré comme un marginal. Toutefois, malgré une utilisation quasi-quotidienne, la technique est tellement avancée que nous ne savons même plus comment cela peut fonctionner. A présent, réparer une voiture neuve demande la sollicitation d’un spécialiste formé uniquement pour ce type de modèle. La fabrication de cette voiture aura également bénéficiée de nombreux moyens techniques pour arriver à son

Allemagne. Jonas considère que la fondation des normes sur l'autorité (religion, croyance,...) n'est plus possible. Après la seconde guerre on est sous le pluralisme social, les sociétés privilégient les différences de culture. Jonas se demande comment on peut alors définir des normes consensuelles, applicables a tous. Il fait une réponse classique : la Raison. I. Etat des lieux Il décrit la science moderne comme agressive. La préoccupation de la science n'est plus tant de connaître mais