Comment Connaissons Nous Autrui

sujet et non en tant qu’objet. Autrui pas égale aux autres => personnes, individus avec lesquels on a pas d’interaction. Le prochain (bible), quelqu’un qui nous entoure, avec qui l’on interagit (proximité) a) Descartes : le solipsisme (seul moi existe et les autres n’existent pas réellement, ils font partie de mon imagination). Il dit que les autres ne sont qu’une image et ne sont pas réels. « Les gens sont comme moi qui pensent aussi » Donc autrui existe surement b) Husserl, dépassement

d'une oeuvre. Cependant lorsque la contemplation d'une oeuvre nous apporte satisfaction il nous apparaît nécessaire de partager ce sentiment avec autrui, qui plus est tout homme est en mesure de porter un jugement esthétique, il existe donc un sens commun de l'esthétique. Existe-t-il donc une objectivité de l 1°) NON, on ne peut pas convaincre autrui qu'une oeuvre d'art est belle Convaincre, c'est obtenir l'adhésion d'autrui à l'aide de preuves rationnelles. Or, lorsqu'une oeuvre éveille notre

car ne pas pouvoir se juger soi-même reviendrait à remettre en question tout ce que l’on pensait savoir à propos de l’introspection. Si je ne peux pas me juger, alors comment changer ? En quoi mon jugement vaudrait quelques choses si je n’arrive même pas à trancher sur ma personne ? Il est certes bien plus facile de juger autrui que de se juger soi-même. Antoine de Saint-Exupéry a dit «Si tu réussi à bien te juger, alors tu es un véritable sage. » Le mot « sage » utiliser par l’auteur vient du

primordiale, définit le souci fondateur de la philosophie, comme si aucune sagesse n'était possible sans elle. Cependant, pour de nombreux philosophes, il y a un lien entre « autrui » et connaissance de soi ». Dans le texte d'Aristote, il met en évidence que pour apprendre à se connaître il faut inévitablement prendre appuis sur autrui et en particulier nos amis, qui ce dernier diffère de mon semblable mais se rapproche de nous par de nombreux points communs. Nos amis seraient donc indispensable pour la

conscience réflexive, comme état intérieur ou sentiment de notre existence, n’est pas vraiment pertinente car la philosophie nous apprend que la conscience que nous avons de nous-mêmes est toujours conscience de nos rapports au monde, de nos relations avec autrui. Il ne faut pas croire cependant que la conscience soit un concept univoque qui aurait une signification partagée par tous les philosophes. En effet, il y a au contraire une différenciation très précise entre la conscience conçue comme « conscience

simple puisque nous avons gagné en rapidité et par-là même en efficacité. Mais qu'en est-il du contenu ? En supprimant les médiations spatiales et temporelles, le progrès communicatif ne nous impose-t-il pas quelques modifications qualitatives ? Si autrui est désormais plus accessible, avons-nous pour autant les moyens, la capacité de tout lui dire ? Paradoxalement, plus le contact est immédiat, moins il est complet. N'y a-t-il pas «malaise dans la civilisation » ? Et si néanmoins nous parvenions

Est-il plus facile de connaître autrui que de se connaître soi-même ? (a) [Introduction] Justification du sujet Du fait de notre présence à nous-même, nous pensons généralement que nous sommes la personne que nous connaissons le mieux. Il arrive pourtant dans certaines situations que nous anticipions parfaitement la réaction d’un proche, ou que nous lui fassions découvrir un trait de sa personnalité qui lui était jusque là resté inaperçu. Aussi est-il légitime de retourner ce constat pour se demander

faute de la raison, c'est pour cela que nous allons nous demander Comment ne pourrions-nous toujours et, quelles que soient les circonstances, être raisonnables ? Premièrement nous allons étudier la signification d'être raisonnable, ensuite la nécessité de toujours garder sa raison et pour finir la difficulté de rester raisonnable face au désir et donc au bonheur. I Que signifie être raisonnable ? : Certes, nous connaissons désirs, passions, émotions, mais l'affectivité peut toujours être subordonnée

liberté, à mon intégrité... sauf l’homme que j’aime, mais alors il ne me semble plus exactement un homme. » En somme il cesse d’être un inconnu différent et dangereux. Pourtant cette force, cette inclination à accuser autrui, à l’agresser, sous divers prétextes, nous la connaissons bien : nous en avons une très fréquente expérience, même si son contenu est confus, plus émotionnel que raisonnable. En gros, chaque fois que nous nous trouvons devant un individu ou un groupe différent ou mal connu

AUTRUI LA PERSONNE INTRODUCTION Pourquoi étudier ensemble ces deux notions ? Quel est leur lien ? Elles renvoient toutes deux à une même réalité depuis un point de vue différent: l’existence de fait des autres autour de moi. Autrui: insiste sur la différence irréductible entre moi et les autres, sur l’altérité des autres et la spécificité du moi. Autrui, c’est surtout ce que je ne suis pas, ce que je ne peux pas comprendre. Personne: insiste sur l’identité de fond qui fait que je suis