Comment Connaissons Nous Autrui

La guerre est une réalité que nous connaissons malheureusement fort bien : nous voyons tous les jours des images violentes. Nous employons d’ailleurs le terme « guerre » dans beaucoup de situations qui ne correspondent pas tous aux images de violence que nous voyons : nous pouvons dire de quelqu’un qu’il est « en guerre » contre l’autorité, ou l’administration, parler de pays en guerre, ou de guerre civile. Ce terme renvoie principalement à une situation conflictuelle entre deux groupes, individus

fait pas l’être. Dieu, l’âme, l’infini, ne sont pas des objets d’expérience ne sont pas des objets d’expérience. Ce sont des « noumènes », c'est-à-dire des objets de pensée. -Nous ne connaissons du monde que des phénomènes et tout ce qui échappe à notre sensibilité nous demeure inconnue. Nous ne connaissons donc du monde que ce que nous pouvons percevoir du monde. Et rien ne nous garanti que le monde tel que nous le percevons correspond au monde tel qu’il est en lui-même. >>Le monde a donc

L’artiste est un « homme qui voit mieux que les autres » selon Bergson. En commençant sa phrase, il place déjà l’artiste au-dessus des autres, car, selon lui, l’artiste est avant tout un créateur d’art qui se différencie d’autrui. Le terme « autrui » désigne ce qui est différent de nous, ce qui nous différencie des autres hommes. Bergson oppose la « vision » de l’artiste au « regard » des humains ordinaires. L’artiste, lui « voit » mieux, il entre en contact « direct » avec « la réalité ». Il atteint

d’un homme au cours de sa vie. Se confronter aux autres pour se connaître (b) Mais, comment une telle prise de conscience peut-elle avoir lieu ? Selon Hegel, ce n’est pas par l’introspection. Par exemple, comment savoir si je suis courageux ? Non pas en scrutant ma conscience en solitaire, mais en m’exposant au danger. La conscience a besoin de se confronter aux autres pour apprendre à se connaître soi-même. « Autrui est le médiateur indispensable entre moi et moi-même. » (Sartre) La conscience, une

mentir, être totalement honnête envers soi. Cela peut aussi consister à ne pas se tromper sur soi-même, c'est à dire bien se connaître. Ce qui, a priori, semble facile : nous pensons que nous pouvons être sincères envers nous-mêmes et que nous nous connaissons mieux que quiconque. Nous imaginons même être objectifs sur notre caractère, notre personne. Alors, est-ce une vaine prétention ? On peut envisager deux sens à cette question : se demander s'il est prétentieux de dire qu'on peut ne pas se tromper

défauts, de développer ses qualités, et, en faisant abstraction de tout ce qui dans le " je " n'est pas personnel, de prendre conscience de sa véritable identité et, enfin de compte, de sa liberté. La devise delphique laisse entendre que nous ne nous connaissons pas réellement, que la connaissance de soi n'est pas une donnée immédiate de la conscience. Elle nous invite donc à entreprendre une recherche, une descente dans les profondeurs de notre intériorité pour trouver l'essence de notre être. Or, cette

empirique et son énigme Ne connaissons-nous pas le moi par expérience ? Nous passons notre temps à dorloter notre petit moi contre les blessures de son amour-propre ! Nous sommes obsédés par l’idée qu’il faut que "moi" je me situe par rapport aux "autres". Nous vivons avec un sens de l’identité personnelle, dont nous cherchons constamment l’affirmation, qui est une appréhension de notre moi. Nous vivons dominé par la relation entre moi et les autres moi. Comment donc ne saurions nous pas alors

peut-elle être juste pour les deux camps à la fois ? • Une guerre peut-elle être plus ou moins juste par les moyens qu'elle utilise ? • Peut-il être juste de ne pas faire une guerre juste ? La guerre est une réalité que nous connaissons malheureusement fort bien : nous voyons tous les jours des images violentes. Nous employons d’ailleurs le terme « guerre » dans beaucoup de situations qui ne correspondent pas tous aux images de violence que nous voyons : nous pouvons dire de quelqu’un

connaissance de soi peut-elle être sincère ? Le verbe « pouvoir » de notre sujet présuppose que la connaissance de soi existe, que l’on se connait soi-même. Mais, peut-on se connaître soi-même ? Et en supposant que l’on peut se connaître, comment y parvient-on ? Comment être sûr que ce que l’on pense connaître de nous n’est pas qu’une image de ce que nous ont appris nos parents, la vie ? On croit toujours se connaître entièrement, mais ce que l’on connait de nous, n’est-ce pas qu’une infime partie de

sociale du droit, est également profondément modifié. En effet, les compilations de l’Empereur Justinien sont redécouvertes. Parallèlement, le droit canonique, propre à l’Eglise Catholique, se développe. Ces deux droits constituent les droits savants, commentés et enseignés dans les premières universités qui se mettent alors en place grâce au soutien du Roi ou du Pape. L’étude de ces droits entraine une véritable révolution, qui se traduit notamment par le retour des juristes. L’un d’entre eux, Gratien