Comment Les Auteurs Construisent Ils Leur Personnage

ces articles ou conférences, mais si vous manquez de temps ces notes seront une approche pragmatique.  Donc, qu’est-ce que l’histoire et l’écriture historique ? Doit-on toujours opposer histoire et fiction ?  Comment la fiction se sert-elle de l’histoire et parfois des historiens  Comment le professeur d’histoire peut se servir de la fiction, pourquoi et dans quels buts pédagogiques ? Il est évident que les analyses ci-dessous ne peuvent pas être considérées comme exhaustives mais comme autant de

comme à bien d’autres œuvres L’ODYSSEE ET LES GRANDS MODELES LITTERAIRES ET ARTISTIQUES Il ne faut pas négliger la richesse de ce texte qui a su inspirer de nombreuses formes littéraires, en même temps qu’il a suscité de nombreuses reprises des personnages de ce récit et de ses thèmes. I. L’Odyssée et la littérature antique 1. La tragédie et le drame satyrique Compte tenu de l’importance qu’elle accorde au DD (discours direct) et à la forme dialoguée, l’Odyssée d’Homère a pu inspirer directement

montrée au théâtre, est la représentation ludique et distanciée de situations réelles conflictuelles, ce qui participe à la pacification des relations humaines. Mais cette seule perspective cathartique ne suffit pas pour comprendre en quoi et comment la fiction peut être source de connaissance. Pour Jean-Marie Schaeffer, la fonction cognitive de la fiction se situe dans le double mouvement qu’elle induit, à la fois d’adhésion à l’histoire et de distanciation. En ce sens, la fiction ne cherche

Ulf Hannerz, Explorer la ville (1979) ; à lire. L'essentiel à connaître sur l'anthropologie urbaine. 4 auteurs allemands ont dominé la sociologie des années 1890 à 1920 : – F. Tönnies , Communauté et société – Max Weber, – Werner Sombart, – Georg Simmel (le plus intéressant pour l'anthropologie urbaine) Contexte d'urbanisation, d'industrialisation. Chacun à leur manière, ces 4 auteurs vont étudier la décomposition (le morcellement). Au niveau urbain, l'Allemagne est en train de s'urbaniser

manquait sérieusement de symétrie à l’instar des rues pittoresques » des villes arabes.  Il était un individu à qui « la logique faisait défaut ». Lorsque le livre des «Mille et Une Nuits » fut introduit en Europe au début du XVIIIe, les traits des personnages fictifs ont été attribués aux Arabes. Ce discours orientaliste atteindra son apogée lorsque l’Europe sera au sommet de sa domination coloniale. Tout en héritant l’essentiel des clichés orientalistes de l’Europe, les Américains rajoutèrent une touche

l’homme comme question. Nietzsche relevait, dans la formule « l’homme et le monde » une incongruité telle qu’elle le faisait éclater de rire[1]. Quelle prétention, ce minuscule « et » unissant deux réalités parfaitement incommensurables ! Quoi ? comment penser dans une même phrase l’infinité et la puissance du monde et la minuscule créature humaine qui, seule sur son ridicule rocher s’arroge le droit d’interpeller l’univers dans un « y’a quelqu’un ? » pathétique ? C’est également dans ces termes

successions arbitraires, le dramaturge impose ses vues en matière de déroulement et d’enchaînements dramatiques, comme le Père Ubu impose sa tyrannie et ses règles aux Polonais. LES PERSONNAGES 5. La prolifération des personnages peut surprendre le lecteur, ainsi que leur caractère hétéroclite. Certains personnages sont attendus dans une intrigue « politique » : il est question d’un monarque : le roi Venceslas, le général Lascy. D’autres font l’objet de désignations insolites : voir la mention de

des auteurs qui utilisent tous les moyens que j’ai cités, je veux dire le rythme, le chant et le mètre, comme dans la poésie dithyrambique, le nome, la tragédie et la comédie. La différence alors vient de ce que les uns les prennent tous ensemble, les autres séparément. Telles sont les différences entre les arts, qui tiennent aux moyens de réaliser la représentation. CHAPITRE 2 Puisque ceux qui représentent représentent des personnages en action, et que nécessairement ces personnages sont

légende Pour les Anciens, l’existence d’Homère, vers le milieu du viiie siècle, ne faisait aucun doute. Plus tard, la disparité de ton et l’importance des ruptures entre les textes de l’Iliade et ceux de l’Odyssée ont amené les philologues à douter d’un auteur unique. Le débat aujourd’hui est loin d’être tranché… Quoi qu’il en soit, légendaire ou non, il est généralement admis d’appeler « Homère » l’auteur de l’Iliade et de l’Odyssée. Sept cités se disputent l’origine du poète : Chios, Colophon, Cumes,

coloniale et postcoloniale avec une telle force qu’il en sortira des résonances inédites. Les tentatives, souvent velléitaires, d’ inventer un roman authentiquement africain, sont autant de ruses que le roman emploie, peut-être parfois à l’insu des auteurs, pour s’insinuer plus profondément dans les arcanes de la colonisation. Rattacher le roman africain à la colonisation ne revient pas à le cantonner dans une problématique marginale ou tiers-mondiste. Césaire clame dans son Discours sur le colonialisme (1950)