Comment Puis Je Connaitre Autrui

Peut-on comprendre la conscience en l'isolant du monde ? . Avant de rentrer dans le vif du sujet , il nous faut comprendre les termes de celui -ci ? Comment sont définis la conscience , l'isolement et le Monde ? Actuellement la conscience peut-être définie comme représentant de tout ce qui passe dans la tête d'un Homme , apparaît alors un paradoxe car comment peut-on isoler qui signifie séparer de manière totale sans moyen de communication , la conscience que l'on peut apparenté à un tout , à une unité 

quelque façon rendre mon âme transparente aux yeux du lecteur, et pour cela je cherche à la lui montrer sous tous les points de vue, à l'éclairer par tous les jours, à faire en sorte qu'il ne s'y passe pas un mouvement qu'il n'aperçoive, afin qu'il puisse juger par lui-même du principe qui les produit " . Rendre son âme transparente aux yeux du lecteur... voilà la tâche à réaliser. En dévoilant son être, la formation de sa personnalité et l'histoire de sa vie, Rousseau ne cache aucune de ses faiblesses

conscience d’être et ce que je suis vraiment ? Est-ce que je me connais vraiment, ai-je une vraie connaissance de mon être ? Nous verrons donc dans un premier temps comment l’homme a conscience de ce qu’il est. Puis nous montrerons qu’autrui permet à l’homme de mieux se connaitre. Enfin nous aborderons le fait qu’un homme ne peut se connaitre entièrement car une part de lui, lui est étrangère. L’homme est capable de modeler sa volonté, de déterminer ses actes. Il est conscient de son existence

universel , le cogito , qui représentant une pensée universelle identique en tout homme, chez Platon ce sujet est défini par son ouisia (substance) c'est à dire « Ce que chaque chose se trouve être précisément. » , Heggel place le sujet par rapport a autrui « l'enjeu d'une rencontre est la reconnaissance de soi par l'autre ». Le terme réponse viens de res-pondere ; peser la chose qui en d'autres termes inclus un besoin objectivité dans la réponse. Il semble alors aisée de répondre à la question qui suis-je

faut donc dépasser la conscience pour acquérir une véritable connaissance de soi. Ne suis-je pas d'abord conscience d'être avant d'être l'être dont j'ai conscience ? Il y a donc deux questions qui sont à distinguer: - la question de fait: comment puis-je lucidement prendre conscience de mon être ? - la question de droit : en tant qu'être conscient, mon être est-il ce dont j'ai conscience ? La conscience vise un objet, mais si j'ai conscience que le ciel est bleu, l'est-il vraiment ? Cependant

confiance en l'autorité d'autrui sans tomber dans le préjugé ? L’être humain naît ignorant : il a ainsi besoin d’être éduqué, c’est-à-dire d’apprendre à agir correctement, et à connaître le monde dans lequel il vit. Cela lui impose, pendant l’enfance, d’avoir confiance en l’autorité d’autrui (ses éducateurs, instituteurs), puis toute sa vie dans d’autres personnes disposant de compétences qu’il n’a pas (médecin, juriste, etc.) ; cette confiance est aussi requise tout au long de l’existence à propos

est-il au fondement de tout rapport avec autrui ? On rencontre le terme «conflit» en psychologie où il exprime une force d'opposition au «moi» (cf. conflit des générations, rapports conflictuels avec le père, la mère) et dans les rapports sociaux et politiques où il exprime la guerre. L'interrogation «est-il» demande d'établir un fait : le conflit est un mode quasi constant de rapport avec autrui ; puis de l'analyser : savoir si la relation avec autrui s'édifie à partir de ce rapport conflictuel

plaisir est-il tout d'abord individuel, spécifique à une et même personne dont autrui ne pourra percevoir les effets ? Ou au contraire, un plaisir peut-il être universel et partagé par un regroupement de personnes ? Est-il alors possible de « scinder » ce plaisir pour pouvoir le partager ? Cette question entraîne alors celle de l'intensité, et d'un éventuel problème face à une inégalité dans la répartition de ce plaisir. Autrui éprouvera-t-il autant de plaisir que moi ? Un plaisir partagé renvoie à

vers la bonne direction mais comment sait-on que c'est la bonne direction. La conversion de l'âme C'est une transformation (où il s'agit de suivre une évolution progressive, quitter le système des apparences pour remonter vers la source de la vision) de notre perspective sur le monde. On part de ce qu'on voit pour remonter vers la source de ce qui rend la vision possible. On doit supporter la vue de l'être, qu'est ce que voir l'être, qu'est ce que l'être ? Comment on s'entraine pour endurer la

une réalité désolante : comment Bernard peut-il aimer véritablement les autres si ces derniers ne révèlent pas leur intériorité et ne montrent pas d’authenticité ? Aimer autrui apparaît comme une expression évidente, voire comme une forme de pléonasme : nous sommes naturellement portés à aimer l’altérité et il serait difficile de s’imaginer vivre sans. De plus, l’amour véritable tel qu’il est édifié dans la littérature et dans l’histoire porte avant tout sur autrui. Il est associé à des couples