Comment Se Marque La Supériorité Du Seigneur Sur Son Vassal

montre l’intensité des liens d’hommes à hommes. Il y a tout un rituel de l’hommage et le rituel est tellement fort qu’il va être curieusement imité par l’Eglise dans le rituel liturgique. Accessoirement, Dieu on va l’appeler « Dominus noster » « notre seigneur » étonnante réminiscence seigneuriale et féodale. Les mains jointes que l’on associe aujourd’hui à la prière Chrétienne est en fait le signe de la soumission féodale (avant cette époque les Chrétiens pour prier ouvraient les mains). L’hos culum

baptême de Clovis est la preuve éclatante de la volonté de Clovis de se concilier toute la hiérarchie ecclésiastique, l’église, et surtout l’ensemble des gallo-romains. Le peuple mérovingien est dorénavant un peuple chrétien.  Le baptême de Clovis marque un point de départ déterminant dans l’histoire de France, voire de l’histoire européenne : les relations privilégiées, exclusives, entre l’église chrétienne et le royaume des francs.  II- L’exercice du pouvoir royal. A l’époque mérovingienne, les

Moyen Age, rédigé vers 1376 en français et latin. Il s'agit d'un ouvrage de droit public dont l'auteur est probablement Evrart de Trémaugon. Ce traité a été composé par Charles V dit Charles le Sage qui fût roi de France de 1364 à 1380. Son règne a marqué la fin de la guerre de Cents ans où il réussi a récupérer une grande partie des terres perdues, et restaure l'autorité de l’État. Le titre de ce texte est lié à une légende : on dit qu'Evrart de Trémaugon s'était endormi dans un verger, où il aurait

les aligner, mais aussi et surtout les comparer. C’est une démarche indispensable en droit aujourd’hui. • Un cours d’HDI est un cours de vocabulaire aussi. Nous allons éprouver différents mots utilisé aujourd’hui à l’histoire. Nous allons voir comment ils ont évolués, leurs relativités. • Le temps : Notre cours va parcourir une période qui s’écoule de la fin du 5ème siècle (fin du monde romain) à la fin du 18ème siècle (convention, l’ancien régime s’arrête là). Nous n’allons pas développer tous

mythique de Poitiers de 732. Cette qualité de général victorieux lui a permis, comme l’avant fait avant lui certains rois mérovingiens, d’avoir des fidèles qui lui portent serment de fidélité : ils se placent sous sa puissance et son autorité les vassaux. Charles martel va prendre l’habitude de s’intituler lui-même : « duc francorum » ou « princeps francorum » (un titre normalement dédier seulement au roi). En 741, c’est son fils, Pépin le bref, qui lui succède. Celui-ci décide alors de franchir

25 IV. De la fidélité due au roi. – Comme le ministère du roi est de s’enquérir des affaires de toutle royaume, pour qu’il ne s’y trame rien contre la justice, comment pourrait-il y parvenir – si grande est la tâche ! – sans l’aide des évêques et des grands du royaume ? Et puisque l’Apôtre a dit : « Craignez Dieu, honorez le roi3 », comment remplirait-il son ministère si les grands ne lui apportent pas aide et conseil, avec l’honneur et le respect qui lui sont dus ? Car lui seul ne 30 peut suffire

La royauté franque Problématique : Comment les francs conçoivent l'exercice du pouvoir ? Annonce de plan : Cette conception varie en fonction de la dynastie. Les mérovingiens véhiculent avant tout les traditions germaniques ( I ), tandis que les carolingiens tentent de se réapproprier les concepts romains ( II ). I – l'apport mérovingien : La conquête de la Gaule par les francs ne se traduit pas par la disparition de toutes traces de romanité ( A ). Sur un substrat romano-catholique

qu'un état moderne nait. Jusqu'au début du XII ème siècle l'autorité publique est en faillite. La désagrégation de l'état carolingien profite à des autorité locales, que l'on appel les seigneurs, lesquels exercent sur le territoire, des prérogatives de puissance publique. Sur le territoire qu'il contrôle, ses seigneurs se sont en quelques sortes substitués à l'état. À partir du XII ème siècle la royauté va réagir contre l'émiettement de ce pouvoir. Tirant profit des forces féodales la royauté va reconstruire

et vulgairement ils sont hors la loi. Ensuite les grands du royaume, font prêter serment à ceux qui sont en dessous d’eux, et ainsi de suite. Le problème c’est que le peuple s’attache à ceux qui lui sont supérieurs, ils s’attachent aux grands seigneurs qui eux s’attachent au roi. Cette population va donc se détacher du roi. La fidélité prêtée au roi est une fidélité personnelle, elle est prêtée à la personne du roi. Par conséquent, les grands du royaume ne doivent rien aux héritiers du roi. À la

la réforme est de faire du pape celui qui se place au-dessus de tous les rois ou empereur laïcs car ceux qui prient apparaissent comme le premier ordre dans la société Ils sont l’intermédiaire entre Dieu et les hommes, devant ceux qui combattent (seigneurs, chevaliers, les nobles qui ont reçu de Dieu la valeur guerrière) puis ceux qui travaillent. Cette division de la société médiévale s’impose à partir du XIe siècle. Tous sont cependant égaux devant Dieu. pas au clergé. Cardinal : principal