Comparaison Entre Parfum Exotique Et Invitation Au Voyage

sur l'encolure ! Ô boucles ! Ô parfum chargé de nonchaloir ! Extase ! Pour peupler ce soir l'alcôve obscure Des souvenirs dormant dans cette chevelure, Je la veux agiter dans l'air comme un mouchoir ! La langoureuse Asie et la brûlante Afrique, Tout un monde lointain, absent, presque défunt, Vit dans tes profondeurs, forêt aromatique ! Comme d'autres esprits voguent sur la musique, Le mien, ô mon amour ! nage sur ton parfum. J'irai là-bas où l'arbre et

Il est en pensionnat, c’est un élève brillant mais pas très sociable. Il s’inscrit à la faculté de droit, il vie une sorte de vie bohème dans le quartier latin. Il est attiré par une forme de déchéance (drogue, alcool). On décide de l’envoyer en voyage pour l’éloigner de ce monde (Calcutta, Ile Maurice…). Les images d’iles paradisiaques lui restent. Il revient à 21 ans, il dispose de l’héritage de son père et le dilapide. Baudelaire est alors mis sous tutelle et fait une tentative de tutelle. Lorsqu’il

Le serpent qui danse : Que j'aime voir, chère indolente,             De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante,             Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde             Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde             Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille             Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille             Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle             De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent      

a été retouché en 1861 après avoir été condamné en justice pour immoralité, puis complété à titre posthume en 1868 pour sa dernière édition. Baudelaire y évoque ses tourments internes, la lutte sans fin entre le Spleen et l’Idéal qui le consume inexorablement. Jeanne Duval “Parfum exotique” est le 22ème poème dans “Spleen et Idéal”. Il inaugure le cycle des poèmes consacrés à Jeanne Duval, que Baudelaire appelait la « Vénus noire ». Jeanne Duval est une métisse que Baudelaire a rencontrée

Une invitation au voyage ? Sujet qui concerne la possibilité de migrer. Le poète propose a son âme des destinations mais aucun enthousiasme n’est suscité. a) Les invitations • Poète parle au style direct «  Dit moi mon âme .. » • Première destination lieux idéaux déjà évoquer dans Les fleurs du mal Lisbonne dans « Le rêve parisien » avec les mêmes images sur le minéraux et l’eau Hollande dans «  L’invitation au voyage » Batavia dans « Parfums exotiques » . •

Correspondances avec les rimes entre la terre et le ciel (« vallées » et « étoilées ») et la mer et le ciel (« mers » et « éthers »).– La deuxième strophe débute par « Mon esprit », le déterminant possessif introduit le caractère lyrique du texte. Et nous apprenons que c’est l’esprit qui voyage.– Personnification d’ailleurs de l’esprit que le poète tutoie: « tu te meus avec agilité ». L’esprit possède un corps d’athlète.– Cette personnification s’amplifie au vers suivant avec la comparaison « comme un bon nageur

le quitter. Exemple : Baudelaire, déchiré entre le Spleen et l'aspiration à l'Idéal dans « Élévation » : « Envole-toi bien loin de ces miasmes morbides » ; « Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit » (« Anywhere out of the world », Le Spleen de Paris). •Face à la dure réalité, la poésie permet à la pensée de fuir. Exemple : chez Baudelaire, évasion hors du monde (« Invitation au voyage », « Parfum exotique », « Élévation »). 3. Comment la poésie

très tôt et vécu mal le remariage de sa mère. En 1841, il parti pour les Indes, voyage qui lui inspirera beaucoup de ses poèmes. Mit sous tutelle judiciaire à son retour, il dû travailler pour vivre : il se fît alors journaliste, critique d'art, et poète. C'est ainsi qu'il publia son recueil, Les Fleurs du mal, en 1857. Ce recueil est composé de six sections dont la première, "Spleen et idéal" évoque l'homme déchiré entre l'aspiration à l'élévation et l'attirance pour la chute, déchirement à l'origine

Il ouvre la cinquième et dernière partie du recueil Les Fleurs du Mal publié en 1857 : « la Mort ». Il semblerait, en effet, que la mort soit l’ultime remède de Baudelaire pour espérer échapper aux conflits permanents qui le torturent, l’hésitation entre le Spleen et l’Idéal, le Bien et le Mal. Ici, la mort, rêvée par les amants, est bien perçue, semble-t-il, par eux de façon positive comme l’indique la construction du poème : les deux quatrains montrent l’harmonie que recherchent les amants, tandis

la nuit et comme la clarté, Les parfums, les couleurs et les sons se répondent. Il est des parfums frais comme des chairs d'enfants, Doux comme les hautbois, verts comme les prairies, - Et d'autres, corrompus, riches et triomphants, Ayant l'expansion des choses infinies, Comme l'ambre, le musc, le benjoin et l'encens Qui chantent les transports de l'esprit et des sens. Gradation qui culmine par le mot très fort " expansion ", qui montre que le parfum prend plus d'ampleur encore. La gradation