Comparaison Montaigne Rousseau

philosophique ; or, le thème de l’animal est bien sur la clé de voûte de tout un pan de la philosophie politique. Dans Le Léviathan, Hobbes a écrit la fameuse maxime : « l’Homme est un loup pour l’Homme » ou « Homo homini lupus est » en latin. Les comparaisons entre l’animal et l’homme pourront vous aider à mieux comprendre les rapports entre les deux. Comme sur le thème de la mémoire et du désir, Aristote sera à nouveau un philosophe bien utile à mobiliser pour évoquer une des différences fondamentales

(1580-1588-1592) Livre I , chapitre 31 « Des cannibales » de Montaigne Cette lecture analytique a été réalisée par Mme Audrey SEGURA, professeur agrégé de Lettres Modernes au lycée Pasquet d’Arles (13). Elle a été mise en œuvre dans une classe de 2de. Objet d’étude : Démontrer, convaincre, persuader L’autre en question. Extrait 1 La découverte du Nouveau Monde en 1492 et celle de populations jusque-là ignorées donnent l’occasion à Montaigne de s’interroger sur le sens du mot « barbare ». Livre

que l'écrivain fait à son lecteur, toujours avec un but. Ce but peut-être d'appuyer une thèse (Saint Augustin, Confessions), de se défendre contre des accusations (Rousseau, Les Confessions), de se découvrir en se faisant plaisir (Stendhal, Souvenirs d'égotisme), de rendre possible au lecteur une connaissance plus grande de soi (Montaigne, Les Essais), de donner une certaine image de soi-même (Chateaubriand, Mémoires d'Outre-tombe)… Il ne faut pas confondre l'autobiographie avec le journal (Guéhenno

des auteurs, qui sont nés à avec des siècles d’écart, se sont servis de leur plume afin de convaincre, perduader ou délibérer sur un même sujet à savoir s’il existe au sein de la population humaine, des êtres supérieurs. C’est à cette thèse que Montaigne s’oppose radicalement et affirme que « Chacun appelle barbarie ce qui n’est pas de son usage ». La littérature peut-elle aider à prendre conscience de la relativité de ces usages et à mieux comprendre des mœurs qui nous paraissent étrangères ? Nous

possibles du personnage et de la pièce : L’ambiguïté de don Juan à travers différentes incarnations du personnage (comparaison de photographies). L’interprétation de la pièce : comparaison de deux mises en scènes au choix radicalement différent : la version cinématographique de Marcel Bluwal, et la version scénique d’Armand Delcampe. Réécritures : 1) La réécriture de la pièce : comparaison du dénouement dans les versions de Tirso de Molina, de Molière et du Don Giovanni de Mozart et Da Ponte. 2)

Mouvements littéraires et culturels Siècles et Auteurs XVIème siècle L'Humanisme Montaigne Rabelais XVIème siècle La Pléiade Du Bellay Ronsard XVII siècle Le Baroque Corneille, l'illusion comique XVIIème siècle Le Classicisme Corneille, Racine, Molière XVIIIème siècle Les Lumières Voltaire, Rousseau XIXème siècle Principes Procédés - Placer L'homme au centre de toutes les préoccupations (morales, sociales, esthétiques). - Encourager la recherche, les sciences

milieu social Procédés - Utiliser des formules courtes - La référence aux textes anciens - Questionner le lecteur (le faire réfléchir, développer chez lui un esprit critique) - Utilisation de formes fixes (sonnet) - Emploi fréquent d'images (comparaisons, métaphores ..) - Registre lyrique - Accumulations, antithèses - L'exagération, hyperboles, mise en abyme - la quantité ( parallélismes, ..) - Utilisation de règles - Langage soutenu en tragédie - Emploi de l'art des formes d'éloquence - Littérature

système  clore un système  dire la vérité : sincérité de Rousseau, authenticité de Sartre, le projet de Renan  se réapproprier le monde la lutte avec l’Ange  « l’art est un anti-destin »  affronter la mort III : le paradoxe autobiographique le temps révolu  temps existentiel et achronie scripturale  le défaut de mémoire et l’après-coup : la fresque stendhalienne, la fécondité de l’oubli l’écriture et le mouvement  Montaigne déjà  Transmuer un événement en épisode  Recomposer le

simples hypothèses + tour prophétique, divinateur et exalté, mis en avant donc visant et poussant l’ancienne méthode à être vouée à l’échec, influence le lecteur aussi Images très fortes : -métaphore filée enfant/oiseau (depuis le début du poème comparaison avec les oiseaux) -enfant comparé à un esclave, une bête, un oiseau (moineau/aigle) -grimoire et hibou = magie dure à déchiffrer -prison, obscurité= ignorance, école Alors que très positif pour sa thèse : -jour=espoir liberté

algérien connaît bien, et par ailleurs abondant en références culturelles que le même lecteur ne connaîtra pas (cf. le taux d’analphabétisme et de scolarisation). Feraoun convoque en effet des auteurs illustres comme Tchekhov, Michelet, Montaigne, Rousseau, Daudet, Dickens et Molière pour légitimer son écrit. La critique de Ch. Bonn répond à cette question : « (…) Le récit de Fouroulou commence, comme tout bon roman réaliste, par une description du lieu de l’action. Or cette description,