Comparer Platon Kant

d’inconscient – ou, plus exactement, de ses antécédents philosophiques depuis le début du XVIIe  siècle. Vaste voyage dans le temps, avec visite obligatoire de quelques monuments qui ont pour nom Descartes, Pascal, Malebranche, Spinoza, Leibniz, Hume, Kant, Fichte, Schelling, Schopenhauer, Nietzsche, Husserl, MerleauPonty et Heidegger. La question du sujet Ce n’est pas le genre de balade qu’on fait en un week-end, fleur à la boutonnière et Guide vert sous le bras. Mais, pourvu qu’il dispose

à la NSpinozaSchopenhauer : Morale du renoncementLe monde c volonté et c représentationPlaisir = une aumône un soulagement, une parenthèse brève dans une vie de souffrancesDc il faut renoncer à notre essence-même (plaisir) aller contre sa nature Platon : Une morale de l’ascétisme La RépubliqueBon citoyen ≠ H de bien excellences morales ≠ civiqueEx : Socrate se retire réunions pol de l’Ecclésia ! Devoir civique« Si je m’y rendais je ne saurais pas E entendu car seuls les sophistes l’emportent avec

concept grec d’alétheia faisait ? Distinction entre la vérité et la véracité : pour illustrer cette distinction on peut partir de Kant : « D’un prétendu droit de mentir par humanité ». L’essentiel c’est celle d’un ami qui peut protéger quelqu’un qui vient de se protéger chez lui : se mettre à l’abri d’un assassin qui le poursuit : ou est son ami ? Ce qu’explique Kant c’est qu’il pourrait très bien se faire que voulant sauver son ami l’hôte dise à l’assassin que celui-ci n’est pas chez lui et qu’il

Descartes, malgré son doute méthodique, s’est toujours gardé d’imiter « les sceptiques, qui ne doutent que pour douter et affectent d’être toujours irrésolus » (Discours de la méthode). Cette ignorance et cette indifférence provoque l’indignation de Kant qui compare les sceptiques à « des espèces de nomades qui ont en horreur tout travail durable de la terre ». Cette citation peut être comprise de deux façons. Elle peut d’une part se référer au fait que les sceptiques refusent le savoir et donc la culture

appartenance de l’homme au monde, sera reprise ensuite dans la fameuse citation de Socrate, « Je ne suis ni Athénien, ni Grec mais citoyen du monde ». Au xVIII siècle, ce concept prend une signification empirique et, notamment, à travers l’analyse de Kant qui situe l’individu dans une certaine pratique du monde, à savoir non pas dans une patrie mais bel et bien dans la terre, comprise dans toute sa globalité. Le citoyen est ainsi chez lui où qu’il se trouve : « cosmopoliter, selon l’expression de Louis-

représentent ne sont pas taillés dans la même étoffe.  De plus, si cette ressemblance, voire cette identité entre une idée et un objet matériel existait, comment pourrait-on la vérifier ? Il faudrait que l’esprit puisse sortir de lui-même afin de comparer les choses avec l’idée qu’il s’en fait ; ce qui est absurde.  La vérité apparaît plutôt comme une reconstruction. Celle-ci suppose un travail de l’esprit et s’oppose à un simple reflet passif. Ainsi, le vrai, dans l’art, est un réel stylisé,

quoi de façon convaincante, comme sur "les avantages comparés du bus et du métro". La reconnaissance par les linguistes d'une "fonction hiérarchique de la parole" concerne ce genre d'aptitude, dont on fait grand cas. Ainsi s'explique que les grands concours demandent d'exceller en philosophie alors qu'elles préparent à des carrières où on lui tournera le dos! La philosophie se confond avec une pratique qui confère des performances formelles. Platon a su dire dès la naissance de la philosophie ce qu'il

qui permet d’avoir une vision commune de la réalité. La seule manière que les Hommes peuvent créer un lien, c’est grâce au langage. Dès qu’il y a société, il y a langage, l’Homme est un animal social. Deuxième idée : Bergson dit que l’on peut comparer les mots à des étiquettes que l’on met sur les objets. Les mots permettent d’étiqueter la réalité. Les mots permettent d’identifier des morceaux de la réalité et donc on peut agir plus efficacement. Le mot décalque la réalité et ainsi permet de s’identifier

de l’histoire ? La perception de l’histoire, aux 20ème et 21ème siècles, n’est plus celle des siècles précédents. Hegel, notamment, ne tient pas vraiment compte des impératifs de paix qui sont les nôtres. Ces impératifs ont été, en revanche, ceux de KANT ( Projet de paix ... Y a-t-il un sens de l’histoire, l’histoire tend-elle vers une fin et progresse-t-elle ? Vouloir penser un progrès de l’histoire, c’est ménager l’espoir que la temporalité humain est capable de leçons, et que le mal passé n’a

que l’on est essentiellement un « méchant », un pervers, un monstre, un démon ? Y a-t-il une volonté diabolique ? I) On ne peut faire le mal que si on est ignorant A quelles conditions ne pourrait-on pas vouloir le mal volontairement ? Platon disait « nul n’est méchant volontairement ». Le méchant serait ainsi méchant par accident, inconsciemment, il croirait poursuivre un bien: il confond le mal avec un bien: il est impossible de vouloir le mal car on ne peut vouloir que le bien. Mais