Conclusion Fable Sur Le Renard

effet ainsi que se définit la fable, sous-genre de l’apologue : l’art de plaire et d’instruire. De l’apologue, le petit Robert nous offre la définition suivante : « petite fable visant à illustrer une leçon de morale ». Toutefois, celle-ci peut appeler contestation : peut-on dire que les fables ne servent qu’à « illustrer » une leçon de morale ? N’est-il pas trop hâtif de conclure que leur seule fonction est d’expliciter par l’exemple un principe de vie ? Certes, la fable permet de clarifier ces principes

l’adhésion du lecteur. A l’inverse, La Fontaine, lui, utilise le registre satirique pour critiquer les mœurs de la Cour. Des images dépréciatives remplissent «  Les Obsèques de la lionne » : masque de l’hypocrisie. Mais La Fontaine ne proteste pas sa fable, il préfère rependre ses attaques, en passant, par le détour. George Orwell, avec « la ferme des animaux », lui, dresse une satire des régimes totalitaires, tout particulièrement de celui mis en place après la Révolution Russe. Orwell a voulu faire

la Tortue ou Le Corbeau et le Renard et nous savons depuis que « Rien ne sert de courir/ Il faut partir à temps » ou que « Tout flatteur vit au dépens de celui qui l’écoute ». Dans Le Loup et le Chien pourtant on ne trouve pas de précepte ni de devise ; La Fontaine met en scène la rencontre d’un chien épris de confort et d’un loup amoureux de la liberté mais il ne nous invite pas pour autant à suivre une règle de comportement. Devons-nous alors penser que cette fable-ci ne possède pas d’enseignement

d’interprétation possibles comme par exemple dans « La Cigale et la Fourmi » où il y a la fable qui incite à être fourmi : il faut travailler tous les jours pour être tranquille pendant l’hiver, mais il y a aussi la fable où la fourmi est égoïste et malheureuse car elle travaille tout l’été pendant que la Cigale s’amuse et est joyeuse ; c’est une éloge de la vie au jour le jour. Même cas dans « Le Corbeau et le Renard » dans laquelle on comprend qu’il faut être flatteur et menteur ce qui n’est pas une

LA FONTAINE, LA MORT ET LE BUCHERON (Fables, I, 16) Le texte que nous allons analyser / étudier est une fable de La Fontaine, poète de Cour, né en Province au XVIIe siècle et incarnant parfaitement l’esprit classique de l’époque. La parution de ses Fables en plusieurs recueils lui assura d’ailleurs un succès immédiat dans les Salons littéraires. La fable en question intitulée « La Mort et le Bûcheron » appartient au 1er livre I dédicacé à Monseigneur le Dauphin ; la dédicace pose d’ailleurs

appel au jugement moral (Molière). • La poésie officielle, composée pour fêter les grands événements du royaume (Malherbe), la poésie burlesque (Scarron), la poésie mondaine (Boileau), le portrait (La Bruyère), les maximes (La Rochefoucauld), la fable (La Fontaine), le roman (Mme de Scudéry). Le classicisme prendra fin avec la Querelle des Anciens et des Modernes qui prône l’émancipation des modèles antiques. le classicisme est une notion qui culturellement est surtout française, et s'affirme

énonçant une règle morale ou une réflexion. Les plus célèbres sont celles du moraliste François de La Rochefoucauld (1613-1680) : « Si nous n'avions point de défauts, nous ne prendrions pas tant de plaisir à en remarquer dans les autres. » → La fable est un court récit, écrit plutôt en vers qu’en prose, ayant un but didactique. Elle se caractérise par la mise en scène d’animaux humanisés et doués de langage ou de personnages fictifs, par l’usage de dialogues vifs et de ressorts comiques. La morale

inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d’un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maîtrise de la langue et du vers.

insiste sur la vacuité d’une justice purement empirique du droit et illustre son propos par une référence à une fable de Phèdre, précisément à « la tête de bois dans la fable de Phèdre ». La fable est déjà dans Esope, qui oppose l’apparence et la prudence. Chez Phèdre, elle s’intitule « Le Renard s’adressant au Masque tragique » (Vulpis ad Personam Tragicam). Elle est la suivante : « Un Renard vit par hasard un masque de tragédie : « Quelle figure ! dit-il, mais elle n’a point de cervelle ». Ceci

inspiré de ces fables anciennes écrites par Esope, Horace, Abstémius, Phèdre pour la culture grecque ou encore Panchatantra et Pilpay dans la culture indienne, mais il les a considérablement améliorées et écrites dans une langue belle et simple. La fable n’est plus la sèche démonstration d’une morale, c’est un court récit à l’intrigue rapide et vive. La souplesse et le naturel du style sont en réalité le fruit d’un grand travail où le poète a manifesté sa parfaite maîtrise de la langue et du vers.