Conclusion Héros Romantique

Littérature Comparée Encadrant : Séquence didactique : Acte II scène 2, Lorenzaccio de Musset Réalisé par : Mohamed El Hamzaoui Introduction Le drame romantique est un genre théâtral apparut au 19e siècle en réaction à la rigidité du théâtre classique. Il trouve son originalité à travers le rejet de « la plupart des règles classiques, la séparation des genres tragique et comique […] il entend enraciner

d'exposition : par un long dialogue entre le héros et son confident, le spectateur apprend tout de l'action en cours. * Musset opère ici un renversement sur deux plans par rapport aux attentes du spectateur : - les premières paroles du duc sont “je m'en vais” (l.1) ; les personna-ges n'apparaissent pas (masques, “elle” inconnue et invisible) - le rendez-vous à minuit au clair de lune est un pur cliché romanti-que, mais... 2. * Un enlèvement anti-romantique : * Éléments du cliché : - Le cadre spatio-temporel

sur sa lèvre ». Ce passage dévoile également son image de séducteur. Quant à la blondeur de ses cheveux, associée à ses yeux « bleus, clairs », elle rappelle ses origines normandes, mais contraste avec les critères traditionnels de beauté du héros romantique, brun aux yeux sombres. Mais nous pouvons remarqué que quelques précisions associent ces traits physiques à des traits de caractère. C’est d’abord le regard qui est mentionné « rapide et circulaire, un de ces regards de joli garçon qui s’étendent

en scène, pour plusieurs raisons : ● il y a une cinquantaine de personnages ● le rôle titre doit répliquer plus de 1 600 alexandrins ● les décors diffèrent beaucoup d'un acte à l'autre ● il y a une scène de bataille La pièce, malgré son essence romantique, genre qui est passé de mode en cette fin de XIXème siècle, rencontre un énorme succès. On peut la qualifier de comédie héroïque, disconvenant aux trois unités de temps, de lieu et d'actions qui caractérisent le théâtre classique. -L’histoire Acte

Achevé le 25 octobre 1842, alors qu’il a vingt et un ans, Toute sa vie, Flaubert a eu honte de Novembre, un court récit romantique qui clôt ses œuvres de jeunesse. Qui de nous n’a pas eu un jour honte d’erreur commises pendant sa jeunesse ? Ce roman méconnu, contient le talent littéraire de Flaubert. Il est à la hauteur des chefs-d’œuvre romantiques de son siècle tel que Paul et Virginie (Bernardin de Saint-Pierre), René (Chateaubriand), Les Souffrances du jeune Werther (Goethe) et Don Juan (Lord

en connaissant l’amour et en le faisant connaître à une personne qui devrait en être entourée et aussi comme un noble, alors que ce n’était qu’un valet, sans valeur propre. Ainsi la mort des personnages de ces pièces permet un rachat et un salut du héros de la pièce, comme Phèdre, avant son suicide et son aveu que le fils de Thésée n’était pas coupable du viol dont il a été accusé, le rachat de Ruy Blas, auprès de la Reine pour avoir tué Dom Salluste, son maître, d’avoir volé l’amour de la Reine eut

Ces trois textes écrits entre 1830 et 1867 expriment chacun une vision divergente du meurtre mais il existe quelques ressemblances notables. Nous avons ici à faire aux textes de l’auteur romantique Stendhal avec son œuvre Le rouge et le noir, à Claude gueux de Victor Hugo du même mouvement littéraire et enfin au naturaliste Émile Zola avec son roman Thérèse Raquin. Nous verrons ici quelles visions du meurtre présente ces trois textes. Nous débuterons par conséquent avec des meurtres mis en scènes

FLAUBERT (1821-1880) Père chirurgien à Rouen Enfant délaissé par son père Adolescent aux exaltations romantiques, attiré par l l’écriture 1836 rencontre avec Madame Schlesinger ( inspirera l’Education Sentimentale) 1841 à Paris, pour des études de droit Commence à fréquenter les milieux littéraires et artistiques 1844 épilepsie ; la maladie lui permet/l’oblige de/à renoncer à la carrière de fonctionnaires Retour à Rouen, puis il se retire à Croisset Il se consacre à l’écriture 1832 Mémoires d’un

les paroles ne sont pas rapportées ni déformées, et qu’elles peuvent refléter le milieu social auquel le personnage appartient. Par exemple : « Je suis désolé, désolé… Excusez-moi… » extrait de « Clair de femme », qui est un langage courant pour des héros modernes ; ou par exemple : « Vous devinez fort bien, et il y a même quelque chose d’obligeant […] » extrait de « la princesse de Clèves » ; ce langage soutenu montre l’appartenance à une société aristocratique, dans un autre temps. De nombreux

du mal, on peut tout de même rapprocher ce poème de grands thèmes romantiques que Baudelaire partage avec ses contemporains (Hugo, Vigny…) : la fascination pour les espaces naturels qui résonnent en harmonie avec les tourments de l’âme romantique avec la forêt (premier quatrain), l’Océan (second quatrain) et la nuit (tercets).  L’évocation de ces éléments aurait dû susciter un rapprochement avec le théoricien de L’Art romantique que fut Baudelaire (1868), d’autant plus que le poète exprime clairement