Condorcet Et Sieyes

que réclame le pamphlet de Madame de Cambis, dont le titre affirme sa protestation contre « Le sort actuel des femmes », volonté soutenue aussi par un article du philosophe Condorcet « Sur l’admission des femmes au droit de cité », publié le 3 juillet 1790. Mais, une semaine déjà après la prise de La Bastille, le député Sieyès, leur a dénié ce droit : « « Les femmes, du moins dans l’état actuel, les enfants, les étrangers, ceux encore qui ne contribueraient en rien à soutenir l’établissement public

leurs yeux. Ces nobles vont faire émerger un nouveau parti : le parti patriote ou le parti de la nation. S4. L’ÉMERGENCE DU PARTI NATIONAL ET LA CONVOCATION DES ÉTATS GÉNÉRAUX. Cette minorité agissante à pour leader Mirabeau, Duport, Lafayette. Condorcet, Talleyrand. Target. La plupart d’entre eux sont à l’origine de la création d’un club constitutionnel et que l’on va appelé plus tard « la société des 30 ». L’idée se fait jour que la nation doit désormais être comptée pour quelque chose et que

révolutionnaires, une Déclaration des droits de l’homme est apparue comme un préalable nécessaire à la rédaction et à l’établissement d’une nouvelle organisation des pouvoirs constitués. Celle ci n’offre pas la rigueur espérée par le projet original de Sieyès, mais d’autres textes vont après coup, tenter de réitérer l’extraordinaire retentissement de la déclaration de 1789, visant à acquérir comme cette dernière, un caractère « religieux et sacré ». Envisagé la place du droit naturel dans les déclarations

des propriétaires qui détiennent la fortune. C’est sur cette richesse que, d’après eux, doit être organisée la société. C’est plutôt une décentralisation de l’autorité économique qui les intéresse et non le pouvoir politique. Enfin, les patriotes (Condorcet, Brissot), peu nombreux, demandent une décentralisation pour que chacun ait la maîtrise des affaires locales. Tout cela apparaît dans les cahiers de doléances qui critiquent l’administration. Paragraphe 2 : les objectifs : centralisation, rationalisation

dès l’instant où, ses mandataires décident de substituer aux États généraux de l’Ancienne monarchie (fondé sur l’inégale importance des ordres) une Assemblée homogène de délégués élus par la population. En effet, le 17 juin 1789, sur une motion de SIEYES, les députés du Tiers-état se proclament Assemblée nationale. Cette transformation consacre l’inversion de l’échelle politique des valeurs en confiant la souveraineté à la représentation national c’est-à-dire à la nation incarnée par l’Assemblée

ordinaire et porte donc sur une loi déjà applicable. On dit que c’est un contrôle de constitutionnalité de la loi par voie d’exception et en plus, c’est un contrôle a posteriori.  En Europe, les premiers penseurs sont français, Hérault de Séchelles et Sieyés : il parle d’un système de jury constitutionnel : ce n’est pas le juge ordinaire qui va juger de la constitutionnalité de la loi. C’est en Autriche que va apparaître ce système au début de XXème siècle. Ce mécanisme est différent du modèle américain

institutions politiques, les conseillers généraux, municipaux, régionaux pour les institutions administratives. Les Français au XVIIIe siècle ont largement contribué à l'élaboration d'une doctrine de la représentation (notamment grâce à Montesquieu et Sieyès). Une doctrine qui au moment de la Révolution n’a presque pas rencontré d’adversaires. Ainsi, Aulard dans son Histoire politique de la Révolution Française, Paris, A. Colin, 1901, reéd. 1926, p. 257 rappelle que sous la Révolution « Tout le monde

un autre dépositaire de la souveraineté, la NATION. Cela s’explique par la majorité de bourgeois chez les révolutionnaires, lesquels méprisaient le peuple. Grâce à l’abbé Sieyès, lequel va avoir l’idée de confier la souveraineté à la Nation, la situation se débloque (DDHC art3). Le concept de Nation a été défini par Sieyès comme « un corps d’associés vivant sous une loi commune et représentés par le même législateur ». |C'est-à-dire que la Nation est une entité distincte de la population qui

l'aide de son frère Lucien, président du Directoire et de Sieyès de "sauver la République" menacée par les royalistes et un retour de Louis XVIII. Le Directoire est réuni au château de Saint-Cloud. Les députés se refusent dans un premier temps à modifier la Constitution en faveur du général Bonaparte. C'est par la force qu'ils acceptent de nommer un gouvernement provisoire en la personne de trois Consuls, Napoléon Bonaparte, Emmanuel Joseph Sieyès et Roger Ducos. Bonaparte devient très vite Premier Consul

et les paysans, plus traditionnalistes. Si le Roi avait eu un sens poiltique, il aurait utilisé ces divergences. Mais le Roi, faible, mal conseillé, ne saura pas dominer les oppositions et imposer ses décisions. Le programme révolutionnaire: Sieyès. Sieyès avait écrit une brochure dans laquelle il s'efforçait de rassembler des idées et des propositions de réforme politique. Il y abordait la question du TE de manière concise, mais parlante. : " Qu'est ce que le TE ? Tout. Que peut il? Rien. Que veut-il