Confrontation Maitre Valet

acceptant naïvement l’ordre établi. Il est toujours dans une attitude passive (« on le nommait Candide », « le petit Candide écoutait ») ; cette candeur implique cependant aussi l’idée de pureté : le jeune homme a « le jugement assez droit ». La confrontation de cet esprit bon, honnête et juste avec un monde livré à l’omniprésence du mal sera le moteur de la contestation voltairienne dans le roman. En cela la candeur du héros aura une fonction révélatrice et critique. La schématisation

mise en scène par D. Lardenois qui, grâce aux moyens modernes a établit un lien entre la pièce de Marivaux et la société actuelle : la mise en scène donne du relief à la pièce en dessinant des enjeux modernes, elle permet de dépasser la relation maître / valet grâce à un procédé d'actualisation de la pièce. Enfin, l’œuvre théâtrale peut-être complètement transformée autant dans le texte que dans la mise en scène. Le metteur en scène s’inspire de l’histoire en elle-même afin de recrée une pièce moderne

des émotions, son cœur est vide, il n’est pas capable d’aimer autres si non sa cassette pleine d’argent qu’il préfère à ses enfants, dont il se débarrasserait volontiers. Harpagon est un ladre, un rapace usurier, riche caché et pauvre à l’intérieur. Maître tyrannique et père autoritaire et despotique, dur, serré, sec et violent. Son intérêt envers Mariane se démontre enfin ne pas être que le besoin d’avoir un ‘objet’ riche de ce dont il manque -jeunesse, honnêteté et douceur- et dont il veut s’approprier

Bien + qu'un simple dénouement, fin donne tout sens à œuvre qui ne cesse de converger vers ce rendez-vous et confrontation annoncé entre DJ et C. Fantastique/ comique/ tragique. 1) Le fantastique : Quels sont les différents éléments surnaturels qui apparaissent ? Intervention du surnaturel : le spectre appuyé par le CL du surnaturel : « Ciel », la statue qui est animée, « fantôme », évocation des enfers à la fin. a. Le spectre : Comment est souligné son caractère surnaturel ? Que vient-il

Le chapeau de paille d’Italie (V,9,10) : une femme, un amant, un mari et un chapeau. c) Un conflit stéréotypé : maître/valet On s’attachera ici à travailler sur la mise en espace et en gestes du rapport dominé/dominant, ainsi qu’à la politisation progressive de la situation à travers l’histoire du théâtre. • Molière, Dom Juan (I,2) : Sganarelle tente de faire la leçon à son maître. La version filmée de Marcel Blüwal avec Claude Brasseur et Michel Piccoli propose une mise en espace intéressante

théâtrale du roman, que l’on pourra étudier sous trois angles : - les procédés comiques - la dimension tragique - la symbolique théâtrale I- L’aspect comique On peut isoler dans le roman plusieurs procédés qui évoquent le genre comique. - Maîtres et valets : le couple formé par Valmont et Azolan rappelle avec certaines nuances celui formé par Sganarelle et Don Juan. L’entreprise de séduction que mène Valmont est constamment secondée par son fidèle serviteur, qui apparaît ici comme le double burlesque

Tout à la pointe de l’épée. Suivez-moi : vous aurez un bien meilleur destin. » Le loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ? – Presque rien, dit le chien, donner la chasse aux gens Portants5 bâtons, et mendiants ; Flatter ceux du logis, à son Maître complaire ; Moyennant quoi votre salaire Sera force reliefs6 de toutes les façons : Os de poulets, os de pigeons, Sans parler de mainte caresse. » Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le

différence entre fatalisme et déterminisme. 3  Le récit Le principal fil conducteur du roman (prétexte davantage pour écrire) est « les amours du héros », Jacques. Ce dernier voyage en compagnie de son maître, mais le récit de « ses amours » est à chaque fois interrompu soit justement par son maître, soit par des interventions ou incidents extérieurs, soit par des « histoires » autonomes (des mises en abyme donc) venant se greffer au récit initial (histoire des amours de Madame de La Pommeraye, l’histoire

dans l’action théâtrale ou drame. Forces et personnages : Les rôles et les emplois des personnages correspondent souvent à des caractères prédéterminées, stéréotypés : des types psychologique (l’amoureux,…) ou sociaux (le maitre, le valet,…) ou les deux à la fois (le valet rusé,…) Le schéma actantiel : Les personnages apparaissent comme des forces agissantes ou actants, dont les relations s’inscrivent dans un schéma dit actantiel. Le sujet (héro) entreprend une action en vue d’obtenir un objet

l’Arnolphe de l’Ecole des femmes cocufié par Agnés et confident de celui qui le cocufie). deux valets (zanni)et deux vieillards jouent ces sketches. Les deux vieillards (Pantalon/ le docteur, ou Pantalon/ Ottavio) sont des bourgeois : Pantalon est marchand de Venise, souvent ridicule et amoureux, c’est un tendre qui fait rire. Le docteur est un pédant, libidineux souvent. Les deux valets, Arlequin et Brighella s’opposent : Brighella vif, rusé, et intéressé par l’argent, berne souvent Arlequin