Conjonction logique

autre (interlocuteur, lecteur/correcteur). S’il s’agit de faire admettre un point de vue, cela exige que celui qui argumente en ait un. Il faut pour cela que les arguments soient présentés et organisés de façon convenable. L’ordre des arguments et la logique qui les unit ne sont donc pas indifférents. On retrouve là une proximité entre l’argumentation et la démonstration (voir supra) Deux niveaux d’argumentation peuvent ainsi être distingués : A un premier niveau, (convaincre) argumenter signifie « étayer »

commutative, c’est-à-dire que quels que soient les nombres a et b, a + b = b + a. Lorsqu’on raisonne sur autre chose que des nombres, on utilise bien également des règles, à savoir celles de la logique qui peuvent également faire preuve de démonstrations comme les théorèmes des mathématiques. Mieux, la logique elle-même peut être mathématisée, comme Leibniz (1646-1716) en avait caressé le projet, et comme les mathématiciens l’ont fait à partir du xix° siècle. Par exemple, le syllogisme aristotélicien

moderne pour l’époque. Baudelaire établit alors dans ce poème une vraie force persuasive. Nous allons donc analyser son argumentation. Dans un premier temps, nous étudierons le traitement qu’il réserve à son adversaire et à ses arguments puis la logique qu’il utilise pour défendre son point de vue. Dans ce poème Baudelaire accorde une grande place aux arguments de son adversaire. Mais ce n’est pas pour autant qu’il les accepte. Dès la première phrase il explique au lecteur la situation, il

parlent presque de la même façon = dialogue possible. Il faut analyser la composition de la scène à travers le langage : tout se situe au niveau affectif (exclamations, interros, silences), scène de baisers et de sentiments : progression aléatoire, logique affective. Il faut réévaluer complètement le personnage de Rosette et celui de Perdican, qui échappent à leur type. Perdican pas que libertin et Rosette pas que paysanne. Comment dans cette scène qui était très convenue, Musset a su imprimer sa

sont péremptoires, il se sert de différentes structures, telles que « il est si naturel »l11, « il est impossible que nous supposions »l20 et « ils ont dû mettre »l3, connotant l’évidence (cette évidence est renforcée avec l’utilisation de la conjonction « si »). Finalement, nous approfondirons l’étude des arguments, en effet dans ce texte de Montesquieu une argumentation multiple et variée est présente. Dans cette diversité nous retrouvons notamment un argument sur l’Histoire avec les

que 3 mois et 60 jours LE SYLLOGISME: Le syllogisme juridique est une opération permettant d’appliquer à une situation de fait la solution prévue par une règle de droit. Le but de cette opération est d’aboutir à une solution juridique logique et fiable. Le syllogisme se déroule en trois étapes : La majeure est la règle de droit applicable On l'introduit généralement par la formule "En principe". Exemple: "En principe, en vertu de l'article 113-6 du Code Pénal, tout

montrent une évolution car on passe de « ce cœur » (partie sensible de l'individu) à « ces cœurs » montrant que d'autres gens s'engagent même si ils préfèrent la paix (=les français résistants). La conjonction de coordination des dernières lignes introduit une explication. C'est un connecteur logique révélateur de l'orientation argumentative du poème. Paradoxe aussi du qui se bat alors que normalement il estsensible et généreux. Paradoxe du qui se bat avec la raison. II Le nouvel état de fait

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 Aristote est considéré comme l'inventeur de la logique : il a élaboré une théorie du jugement, a systématisé l'usage des syllogismes et a décrit les rouages des sophismes. Remarque 1 : un sophiste est un orateur et un professeur d'éloquence de la Grèce antique, dont la culture et la maîtrise du discours en font un personnage prestigieux Remarque 2 : le syllogisme. En logique aristotélicienne, le syllogisme est un raisonnement logique à deux propositions (également appelées prémisses)

faire (une action) réside dans la succession temporelle de deux états opposés produite par un agent quelconque (S1 : sujet de faire). Un état se décompose en un sujet d’état (S2) et un objet d’état (O), entre lequel s’établit une jonction, soit une conjonction (n : le sujet est avec l’objet), soit une disjonction (U : le sujet est sans l’objet). La formule au long du programme narratif est : PN = F {S1 — [(S2 U O) — (S2 n O)]} (PN conjonctif) ou PN = F {S1 — [(S2 n O) — (S2 U O)]} (PN disjonctif)

qu’ont les textes littéraires dans leur argumentation, se voient essentiellement dans l’utilisation des procédés de la conviction et de la persuasion. Nous allons tout d’abord regarder la conviction : l’arme privilégiée de cette technique est la logique. Par exemple dans le Discours sur le colonialisme d’Aimé Césaire, la thèse est présentée comme une équation mathématique avec un ‘’=‘’. Le propos est ainsi rendu objectif, comme il peut aussi l’être avec des tournures impersonnelles, avec l’absence