Conseil Constitutionnel Dans La Hierarchie Des Normes

La hiérarchie des normes juridiques et le contrôle de constitutionnalité       Introduction Au sens matériel, la Constitution désigne l’ensemble des règles juridiques qui se proposent de régir la composition et le fonctionnement les pouvoirs publics. Au sens formel, la Constitution est un texte original établi par un organe spécial et suivant une procédure particulière. Une constitution rigide est celle qui ne peut être modifiée ou abrogée de la même manière qu’une législation ordinaire.

la Constitution? Peut-ont dire qu'il existe une seul définition de la Constitution? I- Un ensemble de normes protégés par divers moyens a) Définition (constitution matériel / constitution formel) et constitution coutumière / constitution écrite b) Supériorité de la constitution et protection de la constitution - Suprématie de la constitution: sommet de la hiérarchie des normes -Moyens de protection de la constitution II- Créatrice et organisatrice des pouvoirs politiques a)

première constitution française a été établit en 1791. Les traités internationaux qu'en à eux n'émanent pas d'un état. Un traité est un accord conclu entre au moins deux états. Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, on assiste à l'accroissement des normes internationales. Dans la constitution de 1946, le législateur avait distinct la Constitution et les traités qui eux relevaient d'un ordre juridique distinct. Mais elle contenait un article qui mettait les traités à l'équivalence de la loi. En 1958

penchera donc tout d’abord sur l’idée selon laquelle la Constitution est en principe une norme suprême en droit administratif (I), puis nous étudierons les normes Constitutionnelles applicables en droit administratif (II). I. Le principe de la suprématie de la constitution conservé par le droit administratif Si en théorie le Conseil d’Etat affirme que la Constitution est la norme suprême pour les juridictions administratives (A), en pratique cette hypothèse rencontre de nombreux obstacles

La loi et les droits fondamentaux « Faut-il en finir une bonne fois pour toutes avec la culture…de la hiérarchie des normes ? », Mattias Guyomar. Cette question occupe très largement la doctrine. D’une part, en ce qu’il reste difficile de formaliser les rapports entre normes nationales et normes internationales, d’autre part, en ce que le rôle que tient la loi dans la protection des droits fondamentaux reste controversé. La loi peut se définir de manière organique comme « tout acte adopté par

« La création du Conseil constitutionnel manifeste la volonté de subordonner la loi, c'est-à-dire, la décision du Parlement à la règle édictée par la Constitution […] La Constitution crée ainsi une arme contre la déviation du régime parlementaire. » (Discours devant le Conseil d’Etat de M. Debré le 27 août 1958). En affirmant la nécessité de contrôler la constitutionnalité des lois en France, Debré donne toute son ampleur à l’Etat de droit français. L’Etat de droit est une notion qui a été développée

de dissertation : L’organisation pyramidale des normes Philippe Malaurie et L. Aynes définirent dans leur livre Introduction au droit (éd. Cujas) le droit comme « un phénomène social et normatif ». En effet, le droit peut être vu comme un phénomène éminemment social qui permet d’organiser la vie des hommes en société. Il n’y a pas de société sans droit. Il ne faut pas pour autant oublier que le droit se définie aussi comme un ensemble de normes juridiques. Des auteurs comme l’autrichien Hans

3) La constitution défini une hiérarchie entre les institutions. Elle prévoit la force juridique c’est-à-dire que si un règlement est contraire à la loi on faire prévaloir le règlement. En prévoyant donc ces règles la constitution ordonne toutes les règles juridiques et met de l’ordre. Tout cela est prévu par la constitution. C’est le droit du droit, elle dit comment on produit le droit et comment les règles de droit se régissent. La constitution prévoit aussi que c’est elle qui est supérieur à

Existe t-il une soumission du pouvoir constituant dérivé au pouvoir constituant originaire? Le pouvoir constituant dérivé peut-il tout réviser? Quand est-il du pouvoir constituant originaire qui par principe ne peut être lié? Existe t-il une hiérarchie entre pouvoir constituant orginiaire et pouvoir constituant dérivé? Le pouvoir constituant dérivé est en principe soumis au pouvoir constituant originaire puisqu'il l'enferme dans une procédure particulière. Exemple : Constitution de 58, pose

on dit que l'action de l'administration est soumise au principe de légalité. Aujourd'hui, la loi n'est plus considérée comme la source première : − nouveau rôle de la constitution avec le contrôle de constitutionnalité des lois − accroissement des normes de droit international L'encadrement normatif de l'administration n'est plus le même, on est passé à l'Etat de droit. Certains auteurs (notamment P.-L. FRIER) proposent que le terme « principe de légalité » ne soit plus utilisé au profit de l'expression