Consonne occlusive

réverbère dans la voix intérieure du poète est reproduite par une série de jeux allitérants, qui dans l'extrait de l'art poétique proposé, sont dominants; les occlusives et les vibrantes vélaires et dentales tracent un cheminement écholocatif dont la rime est le point nodal où se répercutent et se juxtaposent, après avoir été séparées, les deux consonnes qui forment la texture des mots clés de l'extrait. La seule chuintante (spirante) qui débute le mot charme, redonne vie et courage à ces larmes pour l'emporter

du mot pé-ninsules ce qui n’est pas normalement admis. Rythme 3/6/3 ?? V12 : 4/4/4/ trimètre romantique au rythme plus régulier .Cette agitation est encore soulignée par des sonorités heurtées v.11 et v.12 avec des consonnes dures dentales sourdes et sonores [ t ]+ [d ] et occlusives [ c ], [p ], [b]. Ainsi le poème reproduit, par les effets rythmiques et sonores, l’entrée en des eaux agitées. le bateau passe de l’univers lisse, mono directionnel des fleuves à un univers marin plein de relief

fini... - tous viendront... Adverbe, il a le sens de tout à fait, entièrement, complètement ; il est alors invariable: - des enfants tout petits... - des fillettes tout émues... Cependant, quand tout précède un adjectif féminin commençant par une consonne ou un h aspiré, il s'accorde avec lui. C'est le seul adverbe qui peut varier: - des fillettes toutes rouges et toutes honteuses... Nom dans certains cas ; il se met au pluriel en conservant le t final: - plusieurs touts distincts les uns des autres

durée. » La notation préconisée est d'inspiration phonologique et les propositions avaient concerné les points suivants : 1. Spirantes et occlusives simples 2. Phonèmes non-homogènes : affriquées et labio-vélarisées 3. Les pharyngalisées (emphatiques et emphatisées) 4. Les voyelles (en particulier la voyelle neutre) 5. Les assimilations de consonnes dans la chaîne et la succession de voyelles 6. Quelques problèmes graphiques (chuintantes, vélaires et pharyngales) 7. L'usage du trait d'union

latinisantes, ibérismes ou gallicismes graphiques). 3.2 Changement régulier et variation La fig. 4 représente les résultats des groupes de consonne + L en toscan et en napolitain (Barbato, 2005): PLANU tosc. nap. [pjano] [canə] *BLANCU [bjako] [jakə] FLORE [fjore] [orə]/[çorə] Fig. 4: résultats des groupes latins de consonne + L En correspondance de ces groupes, les textes napolitains de l’âge angevin (fin XIIIe-début XVe s.) affichent trois solutions: 9

nasales on et an pour aiguiser l’expression de la souffrance ( cf « L’Albatros »), en marquer l’aspect lancinant : Sur l’esprit gémissant en proie aux longs ennuis (v. 2) D’autre part le choc des consonnes est souvent l’image sonore de la violence ; ainsi les occlusives k et t, si révélatrices de l’agressivité heurtée dans le vers 13 : Des cloches tout à coup sautent avec furie Le t et le p peuvent aussi se redoubler pour faire entendre le choc et la résonance

L'ikwere utilise l'alphabet latin. Seul le « x » n'existe pas, et certaines lettres sont doubles (a la manière de la « ll » espagnole), comme le « gb », le « gh », ou encore le « kp », qui sont des consonnes comportant une très forte nasalité. On y rencontre aussi des consonnes spécifiques telles que les occlusives non-explosives, inconnues de nos contrées. La phonologie de la langue ikwere étant complètement différente des langues que je connais, il m' a été très difficile d'arriver à distinguer dans

– fin du poème) = maussade ; revêche Des cancans des vieux grincheux. voir ‘’grinceur’’ = qui grince des dents L’allitération en [s] du latin, qui par harmonie imitative, évoque les propos malveillants est traduite par une allitération en consonnes palatales ou pré palatales [k] ; [g] ; gn ; ch et des assonances en ‘’an’’ et ‘’eu’’ qui produisent un effet de cacophonie. Conclusion : une traduction, à première lecture, dérangeante à cause d’un registre qu’on pourrait trouver trop familier. Mais

l’australopithèque). Cela a été confirmé par des photographies aux rayons X (Mc Carthy et P. Lieberman, dans P. Lieberman, 1998). D’après P. Lieberman, du fait de cette position haute, la production de sons (et notamment de voyelles telles que /i/, /a/, /u/, de consonnes /g/, /k/) était très limitée, voire impossible. Le langage articulé aurait été plus " nasal " donc moins "efficace": cela entraînerait une incompréhension de 30% environ plus fréquente que chez les humains modernes. Et s'il parlait, son débit devait

souvent modélisé (semblait, paraissait, était présumé..), ou verbe à faible valeur d'action (cheminaient, trottaient..). Au plan phonétique, une phrase également exceptionnelle et une évolution sensible, des consonnes fricatives et voyelles ouvertes récurrentes dans la description, aux occlusives et aux voyelles fermées, ici multipliées (à signaler aussi la présence de hiatus) : "éclairait soudain la contrée, déchirant toutes les nappes blanches et humides, qui s'en allaient en déroute, et le pays se