Consulat Empire Rupture Continuité

le Japon à partir de 1868 puis la Russie à la fin du XIXe : ils forment les pays de la deuxième vague. Les transformations économiques, politiques et sociales sont telles que certains, comme Max Pietsch[5] et David Landes[6], veulent y voir une rupture avec le passé. D’autres pointent plutôt la convergence d’éléments que le contexte historique favorise et diffuse au XIXe siècle. Karl Polanyi, dans La Grande Transformation (1944), expose notamment l’idée d’un siècle marqué par : un équilibre politique

Septembre 1792 – Octobre 1795: Convention Octobre 1795 – Novembre 1799 : Directoire Novembre 1799- 1804: Consulat 1804-1815: Empire (avec interruption par la 1e Restauration) 1815- 1830 Restauration de la Monarchie (Louis XVIII et Charles X) 1830-1848: Monarchie de Juillet (Louis-Philippe) 1848- décembre 1852 (Deuxième République, avec Louis Napoléon Bonaparte) 1852-1870: Second Empire, Napoléon III 1870-1940: IIIe République 1940-1944: Régime de Vichy 1946- 1958: IVe République (Auriol

son 1er Empire. En 1807, une institution réduit les cours de droit public et leur contenu, il redoute que l’on interroge les principes de la constitution. Puis lors de la restauration monarchique, l’ordonnance de 1819 rétablit les cours, ils seront de nouveau supprimés en 1822 lors d’une monarchie royaliste. En 1830, lors de la restauration, création d’une chaire de droit constitutionnel, c’est Pellegrino Rossi qui donne les premiers cours en 1834. En 1852, c’est l’avènement du second Empire, l’Empereur

tout part de la comptabilité. L’article 22 de la constitution de 1795 impose la tenue d’un document financier écrit, le compte général des recettes et dépenses de la République, qui est à l’origine de la comptabilité générale moderne. Le consulat et le 1er Empire mettent également l’accent sur la politique financière. Napoléon Bonaparte étant aidé par deux financiers exceptionnels, Mollien et le Baron Louis, il va mettre l’accent vers deux directions. Il va orienter la politique budgétaire d’abord

pas : l’Etat. Bossuet était un évêque qui a eu une grande influence et a écrit un livre : la politique tirée des propres paroles de l’écriture sainte. Ce sont des extraits des testaments qui expliquaient la politique. Ces penseurs insistent sur la continuité de l’Etat, qui lui est immortel. Il y a prise de conscience de l’importance d’un pouvoir abstrait qui lui, survivra : l’Etat. Il s’agit d’éviter que le pouvoir personnalisé d’aboutisse à une tyrannie (le roi fait ce qu’il veut). L’idée d’Etat porte

constitutionnelle. Toute notre histoire constitutionnelle est faite d’actions et de réactions : un nouveau régime s’opposant souvent aux précédents ou réagissant aux points négatifs du précédent. En France, souvent les régimes ont eu besoin d’une rupture brutale avec les précédents. En France, nous nous sommes beaucoup trop vite débarrasser de la monarchie pour ne pas que ce soit suspect. C’est une façon de penser aux faits que l’on se débarrasse d’une institution, si on le fait d’une certaine manière

libérale, et décentralisatrice. Elle accepte la concurrence. La souveraineté réside dans le peuple, mais il ne doit pas exercer sa souveraineté. Les corps intermédiaires exercent cette souveraineté. • La droite Bonapartiste qui apparait sous le second empire. Elle est attachée à l’ordre et à l’état. Sa conception est volontariste surtout au niveau économique. Elle fait appel au peuple, surtout par voie de référendum et développe la voix du chef. Le Gaullisme se situe ainsi dans son sillage. La IIIème

nouvelle notion, c’est la notion d’humanité. Toute l’humanité a vocation à devenir chrétienne. Le christianisme est à la croisée des chemins de l’Orient et de l’Occident. Le christianisme reprend des apports antérieurs, on est plus dans la continuité que dans la rupture. C- La nécessité de l’Eglise Saint Paul part de l’idée que la doctrine chrétienne est une doctrine très exigeante sur le plan humain et il est difficile pour les hommes d’atteindre ce degré d’exigence. L’ensemble de l’humanité doit

qui conduirent à l’abolition de l’Ancien Régime et à la proclamation de la République : le 21 sept. 1792), la France a connu pendant tout le XIXe siècle - de 1800 à 1900 sept régimes politiques : le Consulat, l’Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la Seconde République, le Second Empire et la Troisième République. C’est dire que le XIXe siècle apparaît comme une période d’extrême instabilité : 1° L’Empire de Napoléon Bonaparte (1800-1815) ; 2° La fin des rois (1815–1848) - la Restauration

gouvernants 16 B. L’exercice du pouvoir 16 1. La compétence 16 2. La légalité 17 3. La responsabilité. 17 §IV. La résistance au pouvoir 17 A. La place de la contestation. 18 B. L’opposition et ses niveaux. 18 C. La révolution comme rupture. 18 Section 3 - Le droit, instrument du pouvoir 19 §I. Spécificité de la norme juridique 19 A. Par sa généralité. 20 1. Opposition norme juridique / norme religieuse 20 2. Opposition norme juridique / norme morale 20 B. Par l’existence