Conte Pour Amuser Ou Pour Instruire

narratif démonstratif, à visée argumentative et didactique, très souvent allégorique, rédigé en vers ou en prose, qui renferme des enseignements dont on tire une morale pratique. Il réunit les deux vertus « placere » et « docere » : plaire et instruire. Par ce principe il doit convaincre et séduire : c’est un genre argumentatif. • C’est le grec Esope qui est considéré come le fondateur de l’apologue. Cet ancien esclave qui aurait vécu au VIe siècle av. J-C a laissé des centaines de fables en

changeait les idées ». La comédie est un genre littéraire fonctionnant sur le registre de l’humour, malgré cela, la comédie n’est pas systémiquement comique, elle peut faire rêver, pleurer, émerveiller mais elle reste un moyen au citoyens de les amuser, et « de remplir les creux », il s’agit alors d’un divertissement. Ce dernier est représenté par des procédés tel que le comique de geste qui représente l’ensemble des actions faite par les personnage destiné à faire rire le public, tel que les gifles

les contes pour instruire et éduquer leur descendance. Ces contes, des hommes et des femmes en gardent la mémoire et les diffusent lors des takariva amoro-patagna1 afin que ce qui a été séminal et fondamental pour leur génération le soit en retour pour les générations suivantes. Les contes participent donc d’un lien identitaire et généalogique. Ainsi, l’histoire d’Ikalatsara mandagno rano zavona met les enfants en garde contre les apparences trompeuses : on dira mot à mot que le conte enseigne à voir

fable de la Fontaine intitulée Le pouvoir des fables, il s’agit du second texte de VIII, 4. Ce texte s’adresse à l’ambassadeur d’Angleterre, il cherche à démontrer le pouvoir des fables. Nous retrouvons les deux fonctions de l’apologue, plaire et instruire. Dans cette fable, l’auteur fait à la fois référence aux sources de la rhétorique, (Athènes), ainsi qu’à celles de la fable. Il utilise différentes stratégies pour capter l’attention de son auditoire. Dans le but d’étudier l’impact des fables, nous

le lecteur. Jean de la Fontaine respecte la ligne de l’apologue tout en respectant le mouvement littéraire de son temps : instruire de manière distrayante. Pour amuser, La Fontaine a choisi le registre comique, la dédramatisation. B- Conte philosophique, recourant à l'imaginaire fantastique, ex : Micromégas de Voltaire Les lieux qui apparaissent dans le conte sont: Une planète qui tourne autour de l’étoile nommée Sirius, cette planète est très grande, on ne sait pas exactement qu’elles

miracles, en ce qu’elles excluent tout élément religieux, aux dits moraux en ce que l’intention édifiante y est nulle ou subordonnée au rire, aux lais en ce qu’ils répugnent à l’extrême sentimentalité et au surnaturel. Le fabliau vise surtout à amuser, à faire rire ou sourire, et il illustre toujours, explicitement ou implicitement, une règle de morale pratique, réaliste et l’on pourrait dire: trivialement quotidienne, car ses « héros » appartiennent tous ou presque tous aux couches populaires

défend est la nécessité d’abolir la peine de mort, et la dénonciation de sa barbarie. n Dans les essais, les lettres ouvertes ou les articles, les auteurs défendent explicitement un point de vue : ils ont recours à l’argumentation directe. Dans un conte philosophique, une fable, ou même un roman, les auteurs se servent d’un récit pour appuyer leurs idées et l’argumentation est en partie implicite : ils utilisent l’argumentation indirecte. Convaincre, persuader et délibérer sont trois stratégies

défend est la nécessité d’abolir la peine de mort, et la dénonciation de sa barbarie. n Dans les essais, les lettres ouvertes ou les articles, les auteurs défendent explicitement un point de vue : ils ont recours à l’argumentation directe. Dans un conte philosophique, une fable, ou même un roman, les auteurs se servent d’un récit pour appuyer leurs idées et l’argumentation est en partie implicite : ils utilisent l’argumentation indirecte. L’argumentation 25 ➜ 2. Les exemples n Les exemples

défend est la nécessité d’abolir la peine de mort, et la dénonciation de sa barbarie. n Dans les essais, les lettres ouvertes ou les articles, les auteurs défendent explicitement un point de vue : ils ont recours à l’argumentation directe. Dans un conte philosophique, une fable, ou même un roman, les auteurs se servent d’un récit pour appuyer leurs idées et l’argumentation est en partie implicite : ils utilisent l’argumentation indirecte. Convaincre, persuader et délibérer sont trois stratégies argumentatives

Questions 1. Les trois premiers textes du présent corpus sont respectivement un « Conte arabe » de Rabah Belamri extrait de Mémoire en archipel, et deux fables de Jean de La Fontaine extraites du livre premier, dans le premier recueil des Fables publiées en 1668 : « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion » et « Le Loup et l'Agneau ». Ces textes mettent en œuvre une série d'oppositions. Le « Conte arabe » est ainsi fondé sur la différence sociale entre le peuple et le roi. Cette