Cornudet

mode de vie, un concept, il s’agit d’avoir une démarche très personnelle », d’après I. Gangloff, également professeur d’arts plastiques. Tous sont d’accord sur le fait qu’être artiste est très difficile dans la société où nous vivons, surtout P. Cornudet, qui artiste à part entière, a connu des moments très durs et a dû franchir un grand nombre d’obstacles pour s’en sortir et vivre enfin de son art. De nos jours, l’artiste travaille différemment : alors qu’autrefois l’atelier était le principal

en plein froid hivernal, alors que les troupes françaises se replient et que les prussiens envahissent la ville de Rouen en Normandie. Pour les 10 voyageurs, deux couples de bourgeois, le couple Breville et le couple Carre-Lamadon, un démocrate, Cornudet, un couple de commerçants, le couple Loiseau, deux religieuses et une prostituée, une femme galante qui indigne autant qu’elle éveille curiosité et méfiance, Elisabeth Rousset surnommée Boule de Suif. Tout au long de la route qui mène à Dieppe

mais grossiers, voir dégoûtants. Leurs faits et gestes sont miticuleusement décrits. On voit l'importance des nombreux adjectifs qualificatifs utilisés par l'auteur afin de faire ressortir la grossièreté des personnages, comme la "vaste barbe" de Cornudet. Le narrateur accumule les groupes nominaux, les plaçant les uns derrière les autres afin de donner au lecteur une peinture très réaliste et très précise de son histoire. Il utilise par ailleurs de nombreuses comparaisons, toutes introduites par

faire céder boule de suif n'est qu'un simple jeu, qui malheureusement, ce répète bien trop souvent dans la société de l'époque, bien entendu pas tout le temps dans les mêmes conditions. Cependant un seul personnage reste un peu à l'écart, c'est M. Cornudet qui est connu comme "la terreur des gens respectable" et qui restera malgré les opinions des autres, plutôt du côté de boule de suif. Conclusion : En définitive, dans ce texte, Giraudoux parvient à conjuguer l'amour et le devoir pour donner

l’armée française quitte Rouen, bientôt envahie par les prussiens. Dix habitants fuient vers Le Havre via Dieppe. Dans la diligence se trouvent les Loiseau, des commerçants, les Carré-Lamadon, des filateurs, le Comte de Bréville, deux religieuses, Cornudet le démocrate et Elisabeth Rousset, une demi-mondaine appelée « Boule de Suif » du fait de son embonpoint et qui se donnera à un officier prussien pour sauver les autres voyageurs qui la méprisent pourtant. En 1870, Napoléon III est empereur des

assume et qu’elle dit haut et fort, elle n’hésite pas à considérer les autres comme des traitres. C’est une prostituée qui exerce sa profession sans scrupule et qui est jugée par les autres. Elle est le personnage singulier de la nouvelle et comme Cornudet elle est représentée de manière individuelle.

surnommé ainsi dû à ses formes arrondies et à son physique gras. C’est comme si on la surnommait comme étant une «boule de gras». 5. La chanson pour enfant à laquelle il fait référence est «Il était un petit navire». Ils sont choqués par ce que Cornudet a dit, car les passagers ont compris qu’il n’était pas indifférent aux charmes de Boule de Suif et que ce qu’il voulait insinuer c’est qu’il la mettrait bien dans son lit. 6. L’ordre est selon la classe sociale. Les plus hauts placés (noblesse)

songeait à elle. Elle se sentait noyée dans le mépris de ces gredins honnêtes qui l’avaient sacrifiée d’abord— *Ainsi, au premier abord, Boule de Suif est la femme peu fréquentable puisqu’il s’agit d’une prostituée. Très vite, les autres personnages (Cornudet, Les Loiseau, Les Carré-Lamadon, Les Brévilles ou encore les religieuses) lui font remarquer. Cependant, tout au long de la nouvelle, c’est elle qui fera preuve du plus d’humilité, de sympathie et de générosité. Ainsi, on en vient très vite à la

ont précèdé et qui ont contribué à leur développement, était très présent. Il était donc inacceptable pour un membre de la bourgeoisie de se mêler avec un ouvrier: « Les trois hommes aussi, rapprochés par un instinct de conservateurs à l'aspect de Cornudet, parlaient argent d'un certain ton dédaigneux pour les pauvres.»(p.46) Dans cette citation, il est évident que la mentalité présente fait en sorte de séparer les classes sociales. De plus, ceci a pour conséquence de juger les pauvres selon le métier

chétive, avait une tête jolie et maladive sur une poitrine de phtisique rongée par cette foi dévorante qui fait les martyrs et les illuminés. En face des deux religieuses, un homme et une femme attiraient les regards de tous. L’homme, bien connu, était Cornudet le démoc, la terreur des gens respectables. Depuis vingt ans, il trempait sa barbe rousse dans les bocks de tous les cafés démocratiques. Il avait mangé avec les frères et amis une assez belle fortune qu’il tenait de son père, ancien confiseur, et