Corporate governance

(La direction de la firme) C’est dans ce contexte que la gouvernance d’entreprise a vu le jour, afin de faire face à ce fameux problème. I. Un peu d’histoire … La gouvernance d’entreprise est un terme qui nous revient par l’anglais «corporate governance », qui est apparu au début des années 70 sous la forme initiale d’un courant d’opinion. Puis, il s’est développé dans les années 80 aux Etats-Unis suite à une succession de faillites vu que nombreuses entreprises n’étaient pas gérées dans

indépendante ; la décentralisation ; le renforcement des contre-pouvoirs (presse, société civile etc.)[2]. Ainsi considérée, la bonne gouvernance est à distinguer de celle que l’on rencontre dans le domaine du management des entreprises (corporate governance). Il s’agit là d’une gouvernance propre au secteur privé. Envisagée sous cet aspect, la bonne gouvernance évoque un mode de gestion des entreprises fondé sur une articulation entre le pouvoir des actionnaires et celui de la direction. Les facettes

RSE : loi constitutionnelle interdisant toute discrimination liée au sexe, à l'origine, à la race, au pays d'origine, à la religion et aux convictions politiques. 2002: Adoption du "code Allemand de conduite d'entreprise" (DCGK "Deutscher Corporate Governance Kodex ") pour rendre plus transparentes les règles de gouvernance. 2006: Les plus grandes entreprises allemandes (Deutsche Telekom, Deutsche Bank, Daimler, etc.) lancent une Charte de la Diversité, rassemblant plus de 700 entreprises, pour

Property, New York, Mc Millan. Berle A. A. 1932. “For Whom Corporate Managers Are Trustees: A Note”, Harvard Law Review, 45 (8), p. 1365-1373. Berman S. L., A. C. Wicks, S. Kotha et T. M Jones, 1999. “Does Stakeholder Orientation Matter? The Relationship Between Stakeholder Management Models and Firm Financial Performance”, Academy of Management Journal, vol. 42, n° 5, p. 488-506. Blair M. M. 1995. Ownership and Control: Rethinking Corporate Governance for the Twenty-First Century, Brookings Institution

Ramirez, G. G. (1993) “Determinants of corporate dividend policy”, A factorial analysis. Financial Review Vol 28, pp 523–547. Altman E.I, (1968) «Financial ratios, discriminant analysis and the prediction of corporate banckruptcy», Journal of Finance, September, Vol 23, n°4, pp 589-609. halshs-00522515, version 1 - 30 Sep 2010 Barclay, M.J., Smith C.W. et R.L. Watts (1995) “The Determinants of Corporate Leverage and Dividend Policies”, Journal of Applied Corporate Finance 7(4), pp 4-19. Barth, M.

ou de déficit budgétaire. Pour les spécialistes de la finance, comme Michel Aglietta, on assiste au passage d’un capitalisme* industriel à un capitalisme patrimonial. Lequel implique, pour l’entreprise, le retour au pouvoir des actionnaires (corporate governance*), pour les ménages, une valorisation des revenus tirés des placements boursiers, pour les États, la priorité accordée à la lutte contre l’inflation. C’est peu dire que cette perspective inquiète, même si l’actionnariat n’a jamais paru aussi

proposition du président, nommé par le conseil d’administration d’une société anonyme, sur proposition du président, pour assister celui-ci avec des pouvoirs qui peuvent être limités mais sans que cette limitation soit opposable aux tiers. -Corporate Governance : Gouvernance d’entreprise. Concept anglo-saxon sur une certaine façon de prendre les décisions et d’harmoniser les intérêts, moyennant un renforcement de la concertation de la négociation entre partenaires sociaux et, pour le bien commun

| |BAT Reputation – Bad reputation? | |How does British American Tobacco use corporate communication to eliminate the impact of its products’ core characteristic – health | |damage risk – on the company’s reputation? | |

de dix ans, en 1981 paraissait la première édition des Principles of Corporate Finance1, rédigée par Brealey et Myers. On peut considérer que ce manuel constituait le premier ouvrage fondant véritablement l’enseignement de la finance d’entreprise sur les enseignements tirés de la recherche financière ; dix ans plus tard, * Article publié dans la Revue française de gestion (n° 92, 1993). 1. Brealey et Myers. Principles of Corporate Finance, McGraw-Hill, 1981. Cette première édition a fait l’objet d’une

gouvernance ou le gouvernement1 des entreprises apparaît incontestablement comme un des thèmes centraux de la gestion. Elle a connu plusieurs définitions, dont la plus communément admise est sans doute celle avancée par le rapport de Cadbury2 « La Corporate Governance est le système par lequel les sociétés sont dirigées et contrôlées ». De leur part, Shleifer et Vishny (1996) la définissent comme l’ensemble des procédés par lesquels les fournisseurs de capitaux de l’entreprise – réduits aux seuls apporteurs