Coryphée

Justice, ainsi que les dieux, à jamais ! LE CORYPHÉE. - Tu m'as pris dans les liens de ton imprécation, à roi : je te parlerai comme elle l'exige. Je n'ai pas commis le meurtre; je ne saurais davantage te désigner le meurtrier. Mais c'était à Phoebos, en nous répondant, de nous dire ce que nous cherchons, le nom de l'assassin. OEDIPE. - Tu dis vrai; mais est-il personne qui puisse contraindre les dieux à faire ce qu'ils ne veulent pas ? LE CORYPHÉE. - Je voudrais bien alors te donner un second

Agamemnon, le Coryphée (porte parole de choeur) et le choeur. Grâce aux paroles du choeur on apprend que des cris venant du palais on été poussés par Agamemnon. De plus, Agamemnon dit lui même “ un coup mortel a déchiré ma chair” (vers 1) et “encore un autre coup” (vers 3), ces paroles montrent bien l’assassinat du roi par Clytemnestre et son amant Egisthe pour se venger, pour prendre le pouvoir et assurer leur sécurité. La réaction du peuple ne se fait pas attendre, cependant, le Coryphée se pose des

ouvrage. Electre le reconnaît enfin? © 2011/2013 - lajusticeprepas.fr | Texte : Raphie Besançon Electre se met à parler, elle demande conseil au Coryphée, représentant les captives, sur ce qu’elle doit dire en versant les libations. Il lui suggère de parler au nom de ceux qui aiment Agamemnon : elle bien sûr, mais aussi Oreste et le Coryphée [NDRL, chef de chœur dans la tragédie grecque], de demander que se lève un justicier. Elle prie donc Hermès de porter ses prières à son défunt père

soupçonnaient mutuellement d’être l’auteur de l’enterrement interdit de Polynice. Constatant que personne n’avouait sa faute, les gardes ont fini par procéder à un tirage au sort pour décider lequel d’entre eux annoncerait la nouvelle à Créon. Le coryphée s’immisce alors dans la conversation en déclarant que ce qui s’est passé est l’expression de la volonté des dieux, mais le roi conteste cette affirmation. Selon lui, les dieux ne peuvent pas accepter que l’on honore les traitres qui agissent contre

commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruption (au service des esprits rebelles). Il faut noter que lors du règne d'Œdipe, Créon menait une vie de fortune tranquille, comme un roi, sans toutefois devoir se soucier de toutes les angoisses du pouvoir. Le Garde vient alors informer le roi de la violation de son décret, sans toutefois connaître l'identité du coupable. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être excessive

philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose crânement à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruption (au service des esprits rebelles). Le Garde vient alors informer le roi de la violation de son décret. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être une mauvaise décision (« Cette affaire-là pourrait bien être envoyée par les dieux »). Créon se fâche et lui ordonne

Cilisse laissent à penser qu’il est d’un tempérament similaire à celui de sa maîtresse. Cilisse (ou Gilisse ou Kilissa selon les traductions) est la nourrice d’Oreste ; accablée par l’annonce de sa mort, elle est mise dans la confidence par le Coryphée et est chargée d’amener Egisthe devant Oreste. Pylade est le compagnon et ami d’Oreste, il aide ce dernier à trancher dans ses choix. Il est pour la justice, d’une grande fidélité et d’une grande droiture. Autres figurants : des esclaves,

sa philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose crânement à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruptibilité(au service des esprits rebelles). Le Garde vient alors informer le roi du viol de son décret. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être une mauvaise décision (« Cette affaire là pourrait bien être envoyée par les dieux »). Créon se fâche et lui ordonne le

roi de Thèbes (Oedipe veut dire « pieds enflés ») Jocaste : femme d’Œdipe et veuve de Laïos Laïos : père d’Oedipe Créon : beau frère d’Œdipe ; Envoyé par Oedipe consulter l'oracle de Delphes pour connaître les raisons de la colère des dieux LE CORYPHEE : chef du chœur LE CHOEUR : intervient essentiellement entre chaque épisode ; Le chœur est le porte-parole du peuple et représente la conscience collective TIRESIAS : vieillard devin ; selon Oedipe, c'est l'homme de la situation et il l'a fait

sa philosophie politique (le service de la cité, le bien du peuple) et se propose crânement à l'épreuve du commandement et des lois. Il y glisse une menace voilée adressée au Coryphée, le soupçonnant de corruptibilité (au service des esprits rebelles). Le Garde vient alors informer le roi du viol de son décret. Le Coryphée suggère à celui-ci que son interdiction était peut-être une mauvaise décision (« Cette affaire là pourrait bien être envoyée par les dieux »). Créon se fâche et lui ordonne le