Cour De Cassation 24 Avril 1970

sur ce texte un véritable principe général de responsabilité du fait des choses, détaché de la faute. La découverte de l’article 1384, alinéa 1 du Code civil fut opérée par la Cour cassation par deux arrêts de principe : l’arrêt Teffaine en 1896, et surtout l’arrêt Jand’heur rendu par les chambres réunies de la Cour de cassation le 13 février 1930, qui posèrent les bases de cette nouvelle responsabilité. Cette dernière décision affirme en effet l’existence d’un principe général de responsabilité du

Cour de cassation, 3ème Chambre civile, 27 mars 2002 (Commentaire d'arrêt) note 12/20 Il y a encore quelques années que le statut du preneur franchisé était non définie en ce qui concerne son droit à une clientèle propre lui permettant de tenir un fonds de commerce. Aujourd'hui, et surtout depuis un arrêt de la 3ème Chambre civile rendu le 27 mars 2002, cette question est résolue et ne pose plus de problème. En l'espèce, le 19 août 1979, les consorts Trévisan renouvellent le contrat de location

condition : une clause de célibat insérée dans un acte à titre gratuit n’est valable que si elle a été dictée par des motifs respectables, tel l’intérêt du bénéficiaire ou encore l’affection du disposant. Tout est affaire de circonstances et la Cour de cassation s’en remet à l’appréciation souveraine des juges du fond. 19/ Exception. Par exception, la clause de célibat insérée dans un acte à titre gratuit sera déclarée nulle lorsque, à l’inverse, elle a été dictée par un motif répréhensible, par exemple

des assemblées parlementaires, lors des séances publiques, au sein de l’hémicycle, comme au sein des commissions. Ainsi l’article 43 de la constitution du 24 juin 1793 disposait que « les députés ne peuvent être recherchés, accusés ni jugés en aucun temps, pour les opinions qu’ils ont énoncées dans le sein du corps législatif ». La Cour de cassation interprète strictement les dispositions de l’article 26 : la « circonstance que la qualité de président de la commission des lois ait été invoquée à l’occasion

exorbitant au profit de l’un des cocontractants, au détriment des autres parties en lui donnant la part du lion. Ce type de clause est sanctionné à l’article 1844-1 du Code Civil et concerne essentiellement le droit des sociétés. Ainsi, dans les années 1970, avec l’essor de la société de consommation, et, phénomène lui étant inhérent et nécessaire, du crédit, la sanction des clauses léonines était devenue inadéquate parce que ne s’appliquait pas à la relation de consommation. Cette relation se joue entre

Travaux dirigés: Droit des obligations Séance n°4: La sanction des conditions de formation: la nullité I)Les faits En avril 1978, à la demande de M. Jean-Marc X..., un agent de la société Mutuelle des provinces de France a fait parvenir une proposition d'assurance ne comportant pas la signature de M.X...., celui-ci paya néanmoins la prime qui lui fût ultérieurement réclamée.En janvier 1979, un accident causé par le véhicule assuré révéla que son conducteur habituel était M. Hubert X... qui était

Arrêt de la Cour de la Cassation Mme Z assigne ses 3 enfants à lui verser une pension alimentaire. Mais sa fille Véronique ne percevant aucun revenu et étant en concubinage ne veut pas lui verser cette pension. En concubinage, l’obligation alimentaire n’est pas tenue. Liens Mme Z Véronique Y Concubin de Véro Y Parenté Oui Oui Alliance Non Non Non Aucun Oui Oui (Article 515-8) Oui ; Oui 3) Texte de loi modifié La modification apportée au texte initial par la loi du 4 Avril 2006 se

constitue notamment par l’intention de tromper l’autre partie et ne porte pas nécessairement préjudice à la partie lésée. S’agissant d’un fait juridique, la preuve du dol se fait par tout moyen. Le dol a ainsi été défini dans un arrêt du 30 Janvier 1970, dans lequel le juge souligne que « tous les agissements malhonnêtes tendant à surprendre une personne en vue de lui faire souscrire un engagement, qu'elle n'aurait pas pris si on n'avait pas usé de la sorte envers elle, peuvent être qualifiés de manœuvres

actions (à l'exclusion du contrôle des concentrations d'entreprises) In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 38 N°2, Avril-juin 1986. pp. 567-573. Citer ce document / Cite this document : Houin Roger. La prise de contrôle d'une société par actions (à l'exclusion du contrôle des concentrations d'entreprises). In: Revue internationale de droit comparé. Vol. 38 N°2, Avril-juin 1986. pp. 567-573. doi : 10.3406/ridc.1986.2432 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ridc_0035-3337_1986_num_38_2_2432

matériellement impossible de respecter à la lettre l’article 1326. Confrontée à cette difficulté, la Cour de cassation a substitué à la mention de la somme en chiffres et en lettres une mention écrite par la caution exprimant « sous une forme quelconque mais de façon explicite et non équivoque la connaissance par celui qui s’engage de la nature et de l’étendue de l’obligation qu’il contracte » (Civ 1ère 3 mars 1970). L’appréciation du caractère suffisamment explicite et non équivoque de la mention se fonde