Cour De Cassation Civ 3e 30 Juin 2004

d'une somme d'argent par le prêteur à l'emprunteur afin que celui-ci s'en serve, à charge de restitution9, les autres formes de crédit tel que l'escompte, l'ouverture de crédit, ou encore le crédit-bail ne peuvent être considérées comme tel. La cour de cassation exclut clairement le crédit-bail du domaine de cette exception10. Cette décision est compréhensible puisqu'il est impossible d'assimiler le créditbail à un contrat de prêt. De plus, le crédit-bail bénéficie d'un régime spécial (voir infra). Mais

avec ces faisceaux d’indices, la matière est exclue du règlement. Cette solution est encore valable mais on peut aussi être en présence d’une autorité publique qui n’agit pas dans la puissance publique, conditions cumulatives. * CJCE 15 janvier 2004 : litige qui se rattache à l’Allemagne, collectivité publique de l’Etat de Bavière. Cet organisme était un organisme social qui avait versé des sommes à un enfant qui avait été délaissé par son père, notamment pour assurer sa scolarité et formation

de 1804 et des réformes à partir des années 1960. La loi du 03 décembre 2001 a réformé le droit des successions. Mais les doyens Carbonnier et Catala ont proposé une offre de loi relative aux libéralités. C’est celle-ci qui est devenue la loi du 23 juin 2006 qui a réformé le droit des libéralités dans le même esprit de continuité par rapport au Code civil de 1804. Cette loi est applicable à toutes les successions ouvertes à partir du 1er janvier 2007. PREMIÈRE PARTIE LA NOTION DE LIBÉRALITÉ

dans un recueil appelé code un ensemble de règles concernant une même matière. Le mot code est ancien mais l'idée de codification est récent. 1) L'origine ancienne du mot code. Du latin Codex, qui était un livre fait avec des pages. Adopté à partir du 3e siècle pour les livres de droit, alors que les œuvres littéraires sont encore sous forme de volumen. 2) Caractère récent de la codification Apparue à partir du 18e siècle, relié à la modernité. Va se manifester pendant la période révolutionnaire. CAMBACERES

 Droit Civil Licence 1 Semestre 1 2010-2011 Introduction Conception profane du droit : il y a très souvent 2 confusions : Le Droit = le procès, la Cour d’Assise. Le Droit = des règles du jeu, une sorte d’instrument qui va profiter à celui qui les connait. Ceux qui les maitrisent ont des chances de gagner le procès. Ces conceptions sont inexactes en partie. Un procès est un moyen parmi d’autres de résoudre des conflits (le procès tel qu’il s’applique en France). En droit français, le procès

des membres d’une même famille de faire une entreprise. Il faut retenir la position de la jurisprudence elle-même. La cour de cassation a tranché sur un problème de la nature juridique de la communauté de biens entre époux. On se demande si on distingue le patrimoine commun et celui de chacun. La cour de cassation a répondu grâce à l’arrêt Barçon rendue le 18 avril 1860. La cour a refusé de reconnaître que la communauté était une personnalité morale. Cette communauté n’est pas une personne juridique

Cabrillac............................23 Validité – Cause (art. 1124 à 112661) par Jacques Ghestin.............................................25 Validité – Forme (art. 1127 à 1128-2) par Pierre Catala .................................................30 Sanctions (art. 1129 à 1133) par Philippe Simler.............................................................32 Effet des conventions, Interprétation, Qualification (art. 1134 à 1143) par Alain Ghozi .............................................

d’incapacité doit cesser ces activités vendre et son représentant légal doit demander qu’il soit radier du registre du commerce. Souci de sécurité des transactions et le rôle de l’apparence en droit des affaires qu ‘explique une décision de la Cour de Cassation commerciale 8 décembre 1998 et 28 novembre 2000, une personne peut être qualifiée de commerçante et peut être soumise à une procédure collective. Référence au mélange professeur GOUBAUX , article signé de claire GEFFROY, les ambivalences du

caractérisé par une logique forte d’intégration[15]. A la lecture de l’article 14 alinéa 2 du traité instituant la Communauté européenne[16], on peut déduire que le marché intérieur est unique, « sans frontières intérieures », et européen. Ainsi, la Cour a défini cette logique comme celle qui « Vise à l’élimination de toutes les entraves aux échanges intracommunautaires en vue de la fusion des marchés nationaux dans un marche unique réalisant des conditions aussi proches que possible de celles d'un

.............................................. 30 A – Le principe........................................................................................................................................................................................ 30 B – Les exceptions.................................................................................................................................................................................. 30 Section 3 – la portée des règles de compétence.