Crime de lèse-majesté

12, pp. 993-999. [pic]RITTER E.. Les Quatre dict. fr. B. de l'Inst. nat. genevois. 1905, t. 36, p. 403. |1 |IDÉOLOGIE, subst. fém. | |2 |lèse-idéologie. (dans l'article LÈSE(-), adj. fém. inv. antéposé et élém. de compos.) | [pic]IDÉOLOGIE, subst. fém. [pic] [pic]IDÉOLOGIE, subst. fém. A. [pic]PHILOS. [Fin XVIIIe s.; mot créé par Destutt de Tracy pour remplacer psychologie]

anticléricale, rencontrent rapidement une vive répression du pouvoir temporel. Les Habsbourg, particulièrement attachés à la défense du catholicisme, mettent rapidement en place des sanctions vivant les hérétiques. L’hérésie théologique constitue un crime de lèse-majesté, les bulles papales sont traduites en placard, Luther est mis au ban de l’Empire, les écrits hérétiques sont brûlés, et les imprimeurs et libraires sont jugés par l’Inquisition. Suite à la répression, Londres et Emden deviennent des centres

sous-entend qu’un monarque est inutile pour gouverner un peuple puisque Dieu le fait lui-même. Il déclare que « servir le roi le genou en terre » est acceptable en Angleterre parce que ce n’est qu’un « cérémonial » l.29 alors qu’en France c’est « un crime de lèse-majesté divine », car c’est un acte de soumission : « livrer son cœur, son esprit et sa conduite sans aucune réserve » l.30. Ainsi, il fait allusion à la monarchie parlementaire anglaise, qu’il présente comme meilleure que le régime français. Par

bien la que les gens sont de simples ressorts » La fontaine rajoute à ce portrait très critique et dévalorisant un trait de bassesse et de pure méchanceté puisque l’un des courtisans dénonce par pure médisance l’attitude du cerf, accusé d’un crime de lèse-majesté : « un flatteur l’alla dire et soutins qui l’avait vu rire » (v.28-29) II) une image peu flatteuse du roi et du pouvoir monarchique La Fontaine dans ce texte la grandeur du pouvoir monarchique en mettant en relief sa cruauté et ses décisions

sang légitime. Il s’agit là d’une violation flagrante de la loi d’indisponibilité dans la mesure où cette loi interdit au monarque de modifier l’ordre successoral. L’édit de Marly est qualifié par saint Simon « d’attentat à la couronne et de crime de lèse-majesté contre l’Etat ».

Monarchie absolue de droit absolu. S’appuie sur l’histoire « l’histoire nous apprend ». Intervient en sauveur de la situation. Discours direct et discours le plus long de la fable. Le lion ne se présente pas comme supérieur. Ce n’est pas un « nous » de majesté. Appelle ses sujets « mes chers amis ». Impression qu’il s’adresse à des égaux et au bien commun + précautions : « je crois », « peut-être » Mais ton tout de même au autoritaire. Changement : « Que le plus capable de nous se sacrifie aux traits

concerne la peine, elle répond à une philosophie un peu différente de celle du droit de JustinienDans le droit de Justinien : le droit pénal a pour but de garder l’ordre publicDans le droit canonique : le but de la peine n’est pas la punition d’un crime mais l’expiation d’un péché qui a pour corollaire le rachat (la guérison) du pêcheurà Il s’agit davantage d’une pénitence que d’un châtiment : pour qu’il se repente de son comportement : la philosophie de la peine est individuelleLa philosophie va

alors qu’il y en avait déjà, constat d’un désordre. Marque que les règles n’étaient pas vvraiment respectées, signe de disfonctionnement des jurys. 4 lois sur les fraudes électorales, cela en dit long sur l’inefficacité des lois. Loi sur le crime de lèse majesté, pour protéger César… C’est un signe de l’extension de l’action de l’E et de dérèglement de la société. Il y a des juges en nombre variable, des sénateurs et de chevaliers Chaque jury a aussi une procédure propre. Le système est strictement

conciliants face à cette question. Ils partent du principe qu'une personne ivre doit être assimilée à un fou. La personne n'a pas conscience de commettre une faute. Néanmoins, il y a une exception si une personne s'enivre volontairement pour commettre un crime sans être poursuivie. Les juristes laïques ont été beaucoup plus sévères et ils ont considéré que l'ivresse ne devait pas être prise en compte et qu'elle ne doit pas exonérer la responsabilité. Les juristes ont pendant longtemps hésité entre ces deux

car cette pratique va à l’encontre de la morale chrétienne (qui prône le pardon et la charité) et des lois de Dieu : « Tu ne tueras point », « La vengeance m’appartient ». Par ailleurs, le duel devient, après la promulgation des édits, un crime de lèse-majesté divine, car il remet en question l’autorité royale établie. Cette forme de justice privée est incompatible avec la justice royale qui se met en place. En effet, l’idée de justice personnelle réduit les pouvoirs du roi et si la plupart des nobles