Critias

probablement jamais été instruite par la boulè crise de confiance ne s'était instaurée entre le peuple et ses élites. Socrate, au comportement par ailleurs irréprochable sur la plan de la citoyenneté, avait effectivement eu parmi ses élèves Alcibiade et Critias, tenus à juste titre pour responsables des malheurs récents. Il est condamné à mort et son exécution ternira pour toujours la réputation de tolérance de la démocratie athénienne. Sur le plan de la production artistique et littéraire, il faut cependant

sommital tandis que le nom d'Héraclès dérive de hiera ou etna, le mot grec servant à désigner les volcans. Parmi les mythes grecs mettant en scène des volcans, le plus célèbre est celui narré par Platon dans le Timée et le Critias. Ces récits relatent la disparition de l'Atlantide, engloutie par les flots dans un gigantesque tremblement de terre suivi d'un tsunami. Ne mettant pas directement en jeu un volcan, ce mythe semble avoir trouvé son origine dans l'éruption du Santorin

Aussi, à la Bibliothèque : Criton Phédon Le Sophiste Le Politique Philèbe Timée Critias Théétète Protagoras 3 Apologie de Socrate Édition de référence : Garnier-Flammarion, no 75. 4 Notice sur la vie de Platon Platon naquit à Athènes en l’an 428-427 av. J.-C. dans le dème de Collytos. D’après Diogène Laërce, son père Ariston descendait de Codros. Sa mère Périctionè, sœur de Charmide et cousine germaine de Critias, le tyran, descendait de Dropidès, que Diogène Laërce donne comme un frère de Solon

est ce qui, en moi, pense, veut, désire, agit et connaît. C’est à partir de ce sujet, de ce point de vue ou de cette perspective, pourrait-on dire, que se construit mon rapport au réel, que s’élabore toute connaissance. Aussi comprend-on pourquoi Critias dans le Charmide de Platon explique à Socrate que, selon lui, l’injonction de l’oracle de Delphes, inscrite à l’entrée du temple d’Apollon, « Connais-toi toi-même », constitue le début de toute connaissance et de toute sagesse. C’est dans la détermination

spartiate Lysandre après la reddition d'Athènes négociée par l'un des futurs Trente tyrans, Théramène, en 404. L'Ecclésia (l'assemblée du peuple athénien) s'est opposée à ce régime mais avec l'appui d'une garnison spartiate, les Trente, emmenés par Critias imposent un régime de terreur, ne réservant les pleins droits de citoyens qu'à leurs 3000 partisans. Leurs adversaires peuvent être condamnés sans aucun jugement. Ceux qui luttent contre cette dérive sont impitoyablement éliminés, tel Théramène, condamné

la démocratie. De plus ces années d'instabilité lui ont coûté une grosse partie de sa fortune. Pendant cette période Socrate avait eu pour amis deux hommes qu'il n'était pas bon de connaître une fois le régime démocratique restauré. Il s'agit de Critias, le plus cruel des Trente Tyrans et d'Alcibiade, célèbre pour ses scandales voire ses sacrilèges. Par conséquent on ne peut exclure la possibilité d'un procès politique, de voir dans l'accusation portée contre Socrate un besoin de trouver un coupable

ce qui, en moi, pense, veut, désire, agit et connaît. C’est à partir de ce sujet, de ce point de vue ou de cette perspective, pourrait-on dire, que se construit mon rapport au réel, que s’élabore toute connaissance. Aussi comprend-on pourquoi Critias dans le Charmide de Platon explique à Socrate que, selon lui, l’injonction de l’oracle de Delphes, inscrite à l’entrée du temple d’Apollon, « Connais-toi toi-même », constitue le début de toute connaissance et de toute sagesse. C’est dans la détermination

du bien a leur société. Socrate est accusé d’impiété mais surtout d’avoir perverti la jeunesse hellénique. En effet, il corrompt les jeunes gens et la preuve en est que certains de ses disciples ont été de très mauvais citoyens tels que Alcibiade, Critias ou Charmide. Il remet en fait en cause l’éducation athénienne telle qu’elle est puisqu’il transmet ses croyances sur les dieux de la cité et sur d’éventuels autres dieux aux jeunes. Socrate relie sa corruption de la jeunesse à sa pratique de la réfutation

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artistes de l’humanité. Socrate s’était dévoué à enseigner la vertu à ses concitoyens : c’est par la réforme des individus qu’il voulait procurer le bonheur de la cité. Ce fut aussi le but que s’assigna Platon, car, à l’exemple de son cousin Critias et de son oncle Charmide, il songeait à se lancer dans la carrière politique ; mais les excès des Trente lui firent horreur. Quand Thrasybule eut rétabli la constitution démocratique, il se sentit de nouveau, quoique plus mollement, pressé de se mêler