Critique de la faculté de juger

CHAPITRE 8 : la raisonI- la raison dans l’ordre du savoir · le rationnel et le raisonnableLa raison = une faculté humaine permettant de bien juger le vrai du le faux (un guide intérieur qui nous confronte aux valeurs morales du bien et du mal)la raison = capacité d’analyse / calcul → permet de construire des raisonnement, (opérations qui sont articulées avec logique) + ne rien laisser au hasard.= démonstration rationnellela raison s’applique aussi au domaine de l’action→

BILAN INTRODUCTION : « La raison face au réel ». Cours sur la vérité et la démonstration. I . Définitions Raison : éty « ratio » = compte, calculer. Faculté humaine à compter et calculer. Permet de juger (discerner et faire des choix) Sert à connaître le réel et à y agir. Motif de cause, justification. Faculté de combiner des jugements, de bien juger. Connaissance naturelle par opposition à la foi. Réel : ensemble de choses qui sont, c’est-à-dire qui ont une existence objective et constatable. Par

LA RAISON ET LE REEL Ce domaine de réflexion interroge la vérité et se rapporte à sa recherche. C’est une interrogation sur les facultés humaines qui permettent de trouver les vérités. Notions : la raison, la vérité, la religion, la démonstration, l'interprétation I. Vérités du cœur et vérités de la Raison A Préambule : analyse du problème philosophique Pour résoudre un problème quelconque, il faut des définitions (axiomes ou postulats) déjà posés auparavant. Les vérités existent, car :

puissance exécutrice de celles qui dépendent du droit civil » (ligne 18). Cette distinction est ne chez Aristote, donc bien avant Montesquieu. En effet, celui-ci distinguait déjà le pouvoir de faire la loi, le pouvoir de l’exécuter et enfin celui de juger les lois. Chez Montesquieu, cette distinction a pour but principal de garantir la liberté et lutter contre le despotisme. Il semblerait déplacé de charger les intentions d’une quelconque quête de démocratie car ce n’est point le cas, nous le verrons

ultime est la connaissance dénuée de tout lien avec le sensible, à savoir la connaissance des Formes intelligibles. Le modèle scientifique moderne est aux antipodes d’une telle conception du savoir. Au contraire, depuis Kant et la Critique de la raison pure de 1781, nous considérons qu’un énoncé, pour constituer une connaissance véritable, ne peut se construire au-delà de l’expérience. Comme l’explique Kant dans la théorie transcendantale des éléments,

l’expliquer ? L’œuvre d’art est-elle la production d’un génie ? Mais alors il n’est nul besoin d’apprendre, d’acquérir des techniques pour être artiste, et n’importe qui peut l’être. Mais si c’est le cas, pourquoi existe-t-il des Ecoles de Beaux-Arts, des facultés d’arts plastiques, de musique, etc. ? Ces différentes écoles suggèrent que l’art nécessite des techniques, qu’on ne peut créer sans maîtriser son art, mais pour autant, des cours de dessin ou de peinture sont-ils suffisants pour faire un grand peintre 

I) PRESENTATION DU TEXTE 1- Vocabulaire -Connaissance : le savoir, les acquis. -Expérience : connaissance acquise par la pratique ou les sens. -Facultés intellectuelles : capacités de raisonnement. -Impressions sensibles : ce qui est susceptible d’être perçu par les sens. -Matière brute : état d’une chose sous son aspect naturelle. -Dériver : Tirer son origine de, provenir de. 2-Auteur Emmanuel Kant est un philosophe allemand du XVIIIe siècle. Il est né le 22 Avril 1724 à Königsberg et

s'intéresser aux faits historiques. L'épistémologue va avoir pour vocation de trier l'histoire de la pensée scientifique et juger les différent point de vue en adoptant un point de vue normatif. Cela peut sembler réducteur mais nécessaire pour juger l'efficacité d'une pensée. En effet, c'est seulement après coup qu'on peut juger l'efficacité d'une pensée, qu'on peut juger nos erreurs du passé. "Un fait mail interprété par une époque" peut devenir un obstacle pour l'épistémologue. Cette recherche

technique qui se nourrit d’un savoir tiré de la physique. Ce n’est donc pas une œuvre d’art mais un « objet technique ». Par contre une peinture : La chambre de Van Gogh est présentée au Musée d’Orsay comme une œuvre d’art. Kant dans Critique de la faculté de juger qu’à l’art est associé une liberté créatrice qui fait de son activité un jeu,  l’art est dit « libéral » et sa réalisation n’a rien d’une contrainte, tandis qu’une activité humaine tournée vers la technique est contraignante.

Schiller le définit comme « l'enfant du génie céleste » (Kind des himmlischen Genius). Il fait ainsi appel à une notion qui brouille la frontière entre éthique et esthétique, tout comme, lors de sa première apparition sur scène, Karl Moor passait de la critique du théâtre (« la tragédie où un auteur français vous juche, guindés, sur les échasses et vous fait marcher comme des marionnettes » I, 2, p. 125)4 à celle de la société : Ich soll meinen Leib pressen in eine Schnürbrust und meinen Willen schnüren