Critique Du Libertinage

avait rendu le tabac un luxe de seigneur ; or le valet tient une tabatière, appartenant peut-être à Dom Juan. Sganarelle défonce avec des termes forts le libertinage, la méchanceté et l’athéisme de son maître, mais il essaye parfois d’imiter son maître : il associe l’usage du tabac à un art de vivre, tout comme son maître le fait avec le libertinage, et le ton du discours ressemble à la théorie de Dom Juan sur l’amour (I, 2). De plus, Lors de cet éloge, Sganarelle est en dialogue avec Gusman, qui est

Le libertinage : " J’ai bien besoin d’avoir cette femme [la Présidente de Tourvel], pour me sauver du ridicule d’en être amoureux. ", lettre 4, du Vicomte de Valmont à la Marquise de Merteuil. Le libertinage est un courant de pensée qui naît en France au XVII ème siècle, s'épanouit durant tout le XVIIIe siècle, et se signale par une revendication de liberté prise par rapport aux mœurs et à la religion. La première moitié du XVII ème voit se développer le libertinage dit

qui, dans la tirade du donjuanisme, apparaît sous la métaphore filée d’une conquête. À travers l’ironie, Caubère met en scène un Dom Juan qui “tient à peine sur ses jambes” , interprétation qui souligne que le personnage est prisonnier de son libertinage : il “cède facilement à cette violence dont [la beauté] l’entraîne” (Acte I, sc. 2). La mise en scène de Sganarelle en un personnage “aux gestes empruntés du clown (...), dépossédé du langage” traduit la pensée confuse du personnage et la forme

il célèbre son temps en s'attachant à ce qui fait son abondance et en représentant des satisfactions que ne renierait pas un bon vivant. Ainsi Le Mondain est un hymne à la vie et aux plaisirs Axes de lecture : 1° L'apologie de l'âge de fer a) la critique de l'âge d'or b) l'éloge du luxe, des plaisirs et du progrès 2° Une nouvelle idée du bonheur Conclusion 1° : L'éloge de cet âge de fer est enthousiaste : on observe de nombreux procédés d'insistance, des exclamations. C'est un éloge provocateur

–autre leurre. Portée critique du texte Dans Candide ou l'optimiste, de Voltaire, on retrouve l’esprit critique du siècle des Lumières. Critique de l’optimiste métaphysique de Leibnitz, débat des idées de bonheur, malheur, providence, critique avec une accumulation des faits qui lui apporte un démenti. Le mal vient des hommes, ils sont cruels, intolérants… Le mal set dans la nature (séisme, maladie), le mal est dans les institutions, surtout religieuses. Critique de la religion, satire des

techniques et scientifiques qui avaient bouleversé les esprits (système de Newton), favorisé un engouement pour ce qui est rationnel et vérifiable ≠ religion. Libertinage = mouvement d’irrespect face aux préceptes de la religion et de la morale pour les aristocrates qui cherchaient à affirmer leur indépendance. On passe du libertinage à un mouvement de contestation qui touche aussi les bourgeois. Contact avec le reste de l’Europe et du monde (notamment l’Asie). Pour les Français il y avait

La société a corrompu les hommes : | Au cours de cette année, nous avons étudié le siècle des Lumières. Ce terme désigne le XVIIIe siècle en tant que période marquée par le rationalisme, la raison, le développement de l’esprit critique ainsi que celui des connaissances, essentiellement scientifiques. Enfin, cette période est marquée par la remise en question de la hiérarchie sociale de l’époque, la hiérarchie inégalitaire entre le Tiers Etat d’un côté et le clergé et la noblesse de l’autre. Les

Paradoxale : contraire à l’opinion courant. Sganarelle commence la pièce en faisant un éloge du tabac. Cela montre que la relation maître-valet est très ambiguë car Sganarelle critique son maître en parlant du libertinage. Seulement à cette époque, le tabac est interdit par l’église tout comme le libertinage. AUTRE PROBLÉMATIQUE POSSIBLE Comment grâce à l’éloge du tabac de Sganarelle et à sa description de son maître, Molière va-t-il montrer l’ambigüité de la relation maitre-valet ?

Occident - Tahiti / Tahiti - Occident. Au chapitre III et pour les deux sociétés les règles générales, au suivant, les cas particuliers, qui correspondent en fait aux objections de l'aumônier devant l'idéalisation de la vie tahitienne (qu'en est-il du libertinage, de la stérilité, de la laideur, de la jalousie, de l'inceste, etc. ?). Le chapitre se clôt sur une pique du sauvage contre les moines occidentaux. Le quatrième chapitre présente donc l'intérêt de remettre en question l'utopie tahitienne

injustice aux autres », et il est friand de nouveauté « tout le plaisir de l'amour est dans le changement » Il se considère comme impuissant face à la tentation que sont les femmes. Cette scène constitue un éloge paradoxal car Don Juan fait l'éloge du libertinage, il se moque des mœurs et de la morale de l'époque, il voue un attachement à la satisfaction des plaisirs, il ignore la fidélité et l'éthique religieuse et vit au jour le jour. VI) Le débat entre Dom Juan et Sganarelle sur la conception de l’amour