Criton

Dèlos des offrandes à Apollon vient de partir et aucune exécution capitale ne peut se faire avant son retour ; pendant les trente jours de son emprisonnement Socrate s'entretient avec ses disciples qui lui proposent en vain un plan d'évasion (cf. Criton de Platon). Le jour où il boit la ciguë, il consacre ses derniers moments (Platon) à dialoguer avec ses amis sur l'immortalité de l'âme : ces propos nous sont rapportés dans le dialogue du Phédon de Platon. socrat-4.gif ¨La mort de Socrate

civile et les relations d’échange qu’elles permettent, l’individu ne pourrait vivre. Les Lois peuvent ainsi dire à Socrate « N’est-ce pas à nous que tu dois la vie ? » ou encore « C’est nous qui t’avons fait naître, qui t’avons nourri et instruit » Criton. - Donner sa vie La conscience de la dépendance de la vie individuelle à l’égard de la vie de la cité peut conduire au sacrifice de la première pour la seconde. La vie individuelle est tributaire de la vie de la cité, elle est en situation

issu d’une famille calviniste. Sa naissance est difficile et on lui donne le prénom d'Agrippa (du latin aegre partus=né péniblement). C’est un enfant très doué. A six ans il pratique le grec, le latin, l'hébreu. A sept ans, il aurait traduit le Criton de Platon. A huit ans, son père, ardent calviniste qui l'élève en sincère huguenot lui fait jurer fidélité à la cause protestante. Il suit son père dans les débuts de la guerre civile (1563) et jusqu’à sa mort au combat. Il s'engage dès ses 16 ans

réfutant les instructions de ces dernières. Bien sûr, il s’attira plusieurs ennemis à force de critiquer la puissance athénienne, et Socrate fut éventuellement condamné à mort par le tribunal d’Athènes. À sa mort, son disciple Platon rédigera le texte Criton, dont l’action se déroule au moment où Socrate se trouve en prison en attendant sa sentence. Le sujet du texte est l’évasion de Socrate, mais l’idée principale, ou philosophique, concerne surtout la justice en général. D’un côté, plusieurs personnes

que l’on croit que la justice est possible et que le droit est sensé l’incarner. Dans ce cas comment la combattre sans le terrasser ? III. On peut combattre l’injustice en considérant le droit et en le respectant - C’est le pari de Socrate dans Criton :alors que son ami l’invite à s’évader et propose de payer les geôliers, Socrate développe les deux arguments suivants : • Il faut toujours suivre ses propres principes, si on n’en a pas de meilleurs, et non les circonstances. •

aucun cas. Alors que Thoreau ne s’empêche pas de désobéir aux lois si cela lui mènera où il veut aller ou encore si c’est de cette façon que son message passera. Pour conclure, une autre différence serait que Socrate ne s’est pas laissé aider par Criton pour qu’il puisse le faire évader de prison. Thoreau lui, même s’il voulait rester en prison après avoir été arrêter, car il n’avait pas payé ses impôts, laisse sa tante payer pour qu’il puisse sortir. 1056 mots

1) PLATON : Apologie de Socrate. Criton. Garnier-Flammarion. * Socrate vécut il y a vingt-cinq siècles et reste encore aujourd’hui le « patron » des philosophes. Mais pourquoi les juges athéniens l’ont-ils condamné à mort ? Et pourquoi a-t-il accepté la sentence ? Platon donne la parole à la défense. 2) PLATON : Gorgias. Garnier-Flammarion. ** Une mise en scène dramatique de l’affrontement entre le philosophe Socrate et ses adversaires, les « Sophistes », autour des problèmes moraux de la

Fontaine, « la Cour du roi », Fables, 1669 Montesquieu, Lettres persanes, lettre XXXVII : « le roi est vieux », 1721. Anouilh, Antigone, 1944, de « Un matin, je me suis réveillé » à « C’est facile de dire non ! ».. Lectures complémentaires : Platon, Criton (388 ? av. JC ), la prosopopée des lois : la servitude volontaire au nom de la morale et de la Cité. Diderot, Jacques le fataliste (1796), « la parabole du chien » : de la représentation de la hiérarchie sociale au XVIIIe siècle. Hugo, « Chanson »

pouvoir. Socrate est condamné car il menace de désordre la cité en pratiquant le questionnement. Pourtant selon lui, il existe une cause plus dangereuse d'entropie de la cité, c'est la désobéissance aux lois ; lorsque Socrate examine avec son ami Criton l'opportunité d'une fuite après sa condamnation, il donne la parole aux lois comme si elles étaient un personnage le questionnant à son tour, et elles lui demanderaient : — [LOIS] : « Dis-moi, Socrate, qu'as-tu l'intention de faire ? Ce que tu entreprends

corps politique, il est nécessaire d’avoir des lois, et des sanctions. 2. On punit car c’est la seule façon de faire subsister l’état On punit car c’est un des seuls moyens de créer une forme d’unité et de maintenir un état. Pour Platon dans Criton, la punition est la seule façon de faire maintenir les lois. Si elles n’existent pas, ou ne sont pas respecter, l’Etat ne peut se maintenir. Platon écrit semble t’il quoi soit possible à cet etat de continuer à exister et de n’être pas de fond 3