Croyances Raisonnables

apporte à l’être humain. Le texte de Russell nous présente au début quelles sont les conséquences pour un individu de vivre sans l’apport de la philosophie. L’auteur nous dit que vivre sans philosophie, c’est vivre avec notre sens commun, nos croyances issues de notre temps et notre pays, et nos convictions personnelles. Platon et Aristote, pères de la philosophie, nous disent que toute pensée philosophique commence par l’étonnement. Du fait qu’on s’intérroge sur la chose la plus banale même

entité supérieur, d’une vie après la mort ou simplement des plus grandes possibilités d’un groupe unis autour d’une cause commune plutôt qu’une seule personne. Même si à l’époque où j’écris ces lignes, le recule me laisse penser que certaines des croyances antérieures n’étaient pas valables ou utiles, il n’empêche que si j’existe aujourd’hui c’est que certaines d’entre elles ont amenées l’homme à perduré et à évolués. Cette inéluctabilité soulève plusieurs questions. Croire en quelques choses ne peut-il

Quelle que soient nos croyances, ou absence de croyance, nous sommes teintés de culture judéo-chrétienne – non celle créée par Dieu mais celle, soi-disant en son nom, enseignée par des hommes pour des hommes. Loin de moi l’idée de nier dieu ; ce n’est pas le lieu et ce serait, de plus, repousser une hypothèse ravissante : se priver de l’unique intérêt que peut avoir la mort puisqu’on va peut-être le rencontrer. Le bonheur semble toujours nous culpabiliser, comme si nous le prenions à quelqu’un d’autre

expérience sensible. L’évidence commune, autrement dit la croyance, désigne une disposition, une propension de l’esprit qui porte un individu, singulier ou collectif, à donner son assentiment à une représentation ou à un état de choses, et ce en l’absence de certitude attestée par l’existence d’une preuve, ce qu’on pourrait résumer par la formule de Kant « principe d’assentiment subjectivement suffisant, mais objectivement insuffisant ».Le terme croyance apparaît en philosophie comme une énigme, un mystère

des « zones d’ombres » : | |La volonté d’éclaircissement s’oppose à l’obscurité des modes de pensée peu rigoureuses, auxquels appartiennent les croyances | |irrationnelles, les préjugés, les superstitions et certaines traditions. Il est ainsi montré que l’opinion d’une foule n’est pas | |nécessairement la vérité, que l’apparence n’est pas toujours crédible, que ce qui existe depuis

noter que la volonté inclue également une faculté de représentation. raison : Du latin ratio, « calcul », « faculté de calculer, de raisonner » (en grec logos). * Au sens subjectif : mode de penser propre à l'homme (lui-même défini comme « animal raisonnable »). * Par opposition à l'intuition : faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences. * Par opposition à la passion ou à la folie : pouvoir de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le

coordonnés de façon rationnelle pour aboutir à une certaine conclusion. La persuasion est le fait de convaincre quelqu’un d’une idée subjective, de lui imposer un raisonnement, et utilise la croyance psychologique, alors que l’argumentation permet une discussion avec l’autre permettant de produire un accord raisonnable, tandis que la démonstration montre une vérité objective, et utilise la certitude rationnelle. 5. La démarche expérimentale consiste à tester par des expériences répétées la validité

Néanmoins, ces différentes pensées peuvent arriver à avoir la force et la capacité de nous convaincre. En effet, si une opinion générale est prépondérante, elle peut davantage modifier notre manière de concevoir l´univers, elle s´incorpore dans nos croyances nous faisant ainsi la considérer comme vraie. Nous pouvons donc nous baser sur l´opinion du plus inepte, ou sur l´avis du plus sage philosophe. Dans cette mesure l´opinion serait capable de créer une vérité à priori apparente, nous la partageons

apprécié devienne quasiment une obsession alimentaire pour la femme enceinte alors que la simple vue ou odeur de ses mets auparavant préférés soient source de profond dégoût parfois au point de provoquer des nausées.  Ces envies, objet de nombreuses croyances, erronées bien sûr, ont accompagné le comportement de générations entières de femmes enceintes. Nos grands-mères, et parfois même encore nos mères, pensaient que le fait de ne pas assouvir ces envies subites pouvaient avoir une incidence sur le

enserre dans ses griffes sous des apparences d’amour, de compréhension douce et tranquillisante. Et que propose-t-on à la place ? La raison et la laïcité – une loi de la tolérance qui permet à chacun d’exprimer ses opinions sans intervenir dans les croyances d’autrui. Que chacun se débrouille individuellement, en personne autonome, enfin libérée de tutelles religieuses. Beaucoup d’athées, au-delà de ces blocages simplistes, admettent l’existence d’une forme de spiritualité qui ne dépend pas de commandements