Crépuscule Du Soir Spleen

mélancolie et l'idéal : il veut échapper à la dépression avec l'écriture de l'idéal, le vin, la mort. Certains poèmes ont changé de place dans les différentes éditions des Fleurs du Mal. "Les phares" est toujours la pièce 6 de la première partie intitulée "Spleen et idéal". Baudelaire cherche à éveiller des sensations qui correspondent à celles que suscite l'œuvre de chaque peintre évoqué. Ces artistes qui interprètent le langage mystérieux de la nature et qui traduisent les inquiétudes humaines sont "les

eu pour conséquence la mise en place d’un procès à l’encontre de Baudelaire pour avoir évoquer des thèmes diffamatoires et provocateurs. Il est notamment l’un des premiers poètes à avoir exprimer la frustration des poètes et leur sentiment dans le Spleen, dans lequel il met en avant l’incapacité de l’écrivain à opérer l’alchimie, cela résulte alors à une profonde tristesse et déception. Enfin, la modernité de Baudelaire réside également dans sa forme, bien qu’il soit assez classique et utilise souvent

refrain ( « L’Invitation au voyage »), le goût de la forme fixe poussé jusqu’à la gageure d’un pantoum français ( « Harmonie du soir »), l’allitération, la rime, l’écho vocalique. Or l’examen attentif des Fleurs du mal permet de démontrer que non seulement l’ensemble du recueil, mais encore chacune des pièces échappe à la perfection. « Harmonie du soir » est un pantoum négligé (le dernier vers ne reprend pas le premier) ; la rime est le plus souvent suffisante ; les coupes sont

seins ou les cheveux de la vénus noir sont les points de départ d’un voyage vers des rivages heureux ou de charmant climats qui sont assimilés, dans le second poème, à ceux de l’Asie et de l’Afrique. Dans Parfum exotique, l’action se déroule « un soir chaud d’automne » évoquant déjà, dès le début du poème des contrées exotiques. De plus l’évocation des « rivages heureux » succède à celle du « sein chaleureux ». Un paysage exotique vient se substituer à l’image féminine. On perçoit alors nettement

Résignation », « À une femme », « L’Angoisse », « Cauchemar », « Croquis parisiens », « Soleil couchant », « Crépuscule du soir mystique », « Une grande dame » – autant que les thèmes – les yeux et la chevelure de la femme (« À une femme », « Vœu »), sa dangerosité ou son impassibilité (« Femme et chatte », « Une grande Dame »), la mer (« L’angoisse »), la mort-squelette (« Cauchemar »), le Spleen (« Nervermore ») sont des marques patentes de l’influence de son illustre aîné. Il lui emprunte aussi le lexique

dettes, sa mère, scandalisée et effrayée, approuvée par le conseil de famille engagea, en 1845, une procédure pour le nantir d'un conseil judiciaire. Il n’allait jamais guérir de cette atteinte morale. Dès lors, son dégoût du monde contemporain et un «spleen» profond (aggravé par l’angoisse morbide de l’impuissance créatrice et l’obsession de la vieillesse puis de la mort : «C’est la mort qui console, hélas, et qui fait vivre...») poussèrent le poète à rechercher l’évasion sous toutes ses formes, affichant

influence sur le symbolisme et l’orientation de la poésie moderne. Le recueil des Fleurs du mal (1857) occupe une place très importante dans la poésie du XIXe siècle. Avec un poignante sincérité, Baudelaire nous livre la drame d’une âme déchirée entre le Spleen (angoisse devant l’attrait du péché et la laideur terrestre) et l’aspiration vers l’Idéal (un monde de pureté morale et de beauté). Selon lui « le poète a pour mission de transfigurer le réel, de dégager la beauté, d’extraire les „fleurs” du „mal”

(Les Fleurs du Mal) – Charles Baudelaire, 1864 En quoi ce poème est-il une fleur du mal ? I – interrogation sur l’origine de la beauté (strophes 1, 2 et 3) II – Tournure inquiétante de la beauté (strophes 4 et 5) III – La Beauté, remède au Spleen ? (strophes 6 et 7) « Le soleil » (Les Fleurs du Mal) – Charles Baudelaire, 1864 Comment le poète s’inspire-t-il du rôle du Soleil pour définir la poésie ? I – Promenades sous le soleil néfaste (strophe 1) II – Eloge du soleil guérisseur

l'hiver aux neiges monotones, Je fermerai partout portières et volets (15) Pour bâtir dans la nuit mes féeriques palais. Alors je rêverai des horizons bleuâtres, Des jardins, des jets d'eau pleurant dans les albâtres, Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin, Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin. (20) L'Emeute, tempêtant vainement à ma vitre, Ne fera pas lever mon front de mon pupitre Car je serai plongé dans cette volupté D'évoquer le Printemps avec ma volonté, De tirer un soleil de mon

plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor HUGO (1802-1885) Né en 1802, Victor Hugo est toujours présent dans l’histoire