Danse Macabre Baudelaire

sensibilité, la prise en compte des conditions de la réception. Une appréciation esthétique modérément personnelle sera particulièrement valorisée. - - - - - 3 RAPPEL : À LA BASE DU COMMENTAIRE, LA DÉMARCHE DE L’EXPLICATION BAUDELAIRE, LE SPLEEN DE PARIS, XXXVII « LES BIENFAITS DE LA LUNE » La Lune, qui est le caprice même, regarda par la fenêtre pendant que tu dormais dans ton berceau, et se dit : « Cette enfant me plaît. » Et elle descendit moelleusement son escalier de

sans doute parce qu’il s’imagine lui-même vivant au milieu des nuages dans une harmonie universelle. Une nouvelle vie, dernière étape de sa métamorphose, semble possible. Il ne peut rester éternellement allongé près de Vendredi, occupé à admirer la danse du grand oiseau. D’ailleurs, le charme se rompt de lui-même : au cours de la deuxième nuit, Andoar se pose dans un champ de magnolias. « L’initiateur irresponsable » ne comprenant pas ce qu’il en est exactement, tente de le remettre au vent ; en vain

qu'on égrène en priant: - Ah! quel beau matin, que ce matin des étrennes! Chacun, pendant la nuit, avait rêvé des siennes Dans quelque songe étrange où l'on voyait joujoux, Bonbons habillés d'or, étincelants bijoux, Tourbillonner, danser une danse sonore, Puis fuir sous les rideaux, puis reparaître encore! On s'éveillait matin, on se levait joyeux, La lèvre affriandée, en se frottant les yeux... On allait, les cheveux emmêlés sur la tête, Les yeux tout rayonnants, comme aux grands jours

s’arrête pour voir la scène (caméra subjective). Posture sensuelle des corps des femmes. Le photogramme ne permet pas de savoir que les femmes chantent effectivement dans le film. Ulysse attaché au mât, les compagnons rament. Musique qui accompagne la danse. Geste des mains derrière le dos. 2. Dans les trois œuvres, les Sirènes sont représentées comme un groupe, elles agissent ensemble et de la même manière : elles accostent le bateau, tordent lascivement du linge, se penchent et forment des ailes avec

inspirait « un invincible ennui ». Grand amateur de canotage, durant les vacances de 1864, il porta secours à l’éminent et étrange poète anglais A.C. Swinburne qui était en train de se noyer. Pour le remercier, il l’invita dans la demeure énigmatique et macabre de son ami, Powell, une chaumière de Dolmancé. Guy remarqua, pendue au mur, une main d’écorché qui l’impressionna, le fascinant et l’horrifiant à la fois, et qu’il lui offrit. Cette main d’un criminel qui avait été supplicié allait lui inspirer trois

papier vélin ». / « Ses doigts pouvaient avoir un toucher très délicat » dans la caresse. Ambivalence du personnage. Au bal des Ponteleone, p 242, 243 : il danse avec Angelica et montre sa prestance et son élégance guépardesque : « sa grande patte la serrait à la taille avec une fermeté vigoureuse. » ; la grâce féline avec laquelle il danse. p 227 « dans les pattes délicates du guépard ». - l’orgueil : « domination sur les hommes et les édifices » : puissance liée à la possession. Comparaison

envers les figurants, il réserve ses attaques les plus mordantes aux acteurs principaux : ces bourgeois hypocrites et assoiffés d’argent qu’il exècre. Verlaine a choisi là non seulement un sujet macabre peu poétique mais il l’aborde de surcroît avec un certain goût de la provocation dans le sillage de Baudelaire évoquant « une charogne » dans Les Fleurs du Mal. Si, dans son « Art poétique », il prend ses distances avec la poésie satirique qu’il qualifie de « rire impur », il y recourt malgré tout quand

envers les figurants, il réserve ses attaques les plus mordantes aux acteurs principaux : ces bourgeois hypocrites et assoiffés d’argent qu’il exècre. Verlaine a choisi là non seulement un sujet macabre peu poétique mais il l’aborde de surcroît avec un certain goût de la provocation dans le sillage de Baudelaire évoquant « une charogne » dans Les Fleurs du Mal. Si, dans son « Art poétique », il prend ses distances avec la poésie satirique qu’il qualifie de « rire impur », il y recourt malgré tout quand

106 107 107 108 108 108 109 109 109 111 A. Cabanel, Phèdre Poésie et musique à l’époque romantique M. Desbordes-Valmore, « Je ne sais plus » G. F. Kersting, La Brodeuse C. Baudelaire, « Parfum exotique » Exercices d’approfondissement 1 A. de Lamartine, Méditations poétiques, « L’isolement » 2 C. Baudelaire, Les Fleurs du mal, « Paysage » 3 F.-R. de Chateaubriand, René 4 Pétrarque, Canzoniere, « En retournant en Italie » 5 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de mai » 6 L. G. Damas

envers les figurants, il réserve ses attaques les plus mordantes aux acteurs principaux : ces bourgeois hypocrites et assoiffés d’argent qu’il exècre. Verlaine a choisi là non seulement un sujet macabre peu poétique mais il l’aborde de surcroît avec un certain goût de la provocation dans le sillage de Baudelaire évoquant « une charogne » dans Les Fleurs du Mal. Si, dans son « Art poétique », il prend ses distances avec la poésie satirique qu’il qualifie de « rire impur », il y recourt malgré tout quand