Délocalisation

joint-venture, c’est-à-dire d’une filiale commune à deux entreprises de deux nationalités distinctes. Parfois l’IDE amène l’entreprise initiatrice à transférer son activité de production du pays d’origine vers un autre pays. On parle alors de délocalisation (voir fiche 64). Mais la multinationalisation se réalise aussi par la mise en place de « réseaux d’alliance » entre une ou plusieurs entreprises « centre névralgique » et un ensemble d’entreprises liées à celle(s)-ci par des contrats (sous-traitance

(parfois un peu artificielles, elles sont cependant plus « diplomatiques » que les quotas). Exemple : les délocalisations !" Les !" limites du protectionnisme Le rapport Arthuis (1993) défendait un protectionnisme à l’échelon européen (taille du marché et concurrence suffisants pour que les consommateurs ne supportent pas un poids trop élevé) pour limiter les phénomènes de délocalisation (recherche de main d’œuvre bon marché dans les PVD). Cependant, l’existence de firmes multinationales rend

conquérir de nouveaux marchés, de tourner les mesures protectionnistes, de prolonger les stratégies d’exportation .Vers la fin des années 60, les stratégies deviennent des stratégies de rationalisation de la production à l’échelle internationale et de délocalisation de façon à tirer parti des différences de coûts de production. II. Les dÉterminants de l’implantation Á l’étranger 1. LES MARCHÉS ET LES COÛTS |La création | |de filiales à l’étranger

pays offrant les meilleures conditions de production. Cela permet de profiter d’économies d’échelle et d’effets d’expérience et entraîne une nouvelle division internationale du travail, liée à la recherche d’une meilleure maîtrise des coûts (délocalisations d’une partie du processus de production vers des zones à bas coût du travail ou bénéficiant d’une fiscalité avantageuse). L’éclatement du processus de production entre différents pays a entraîné des flux de biens et de services, notamment intermédiaires

constituent les trois pôles de la Triade. * Nous avons ainsi affaire à une production de biens et à des marchés financiers de plus en plus internationalisés. Les investissements directs à l’étranger (IDE) réalisés par les FTN ont entraîné la délocalisation des unités de production et de ce fait multiplié les flux de marchandises. Il en est de même en ce qui concerne l’apparition d’un marché financier planétaire entre les grandes places finanacières de la Triade. * Cela se traduit par un poids

joint-venture, c’est-à-dire d’une filiale commune à deux entreprises de deux nationalités distinctes. Parfois l’IDE amène l’entreprise initiatrice à transférer son activité de production du pays d’origine vers un autre pays. On parle alors de délocalisation (voir fiche 64). Mais la multinationalisation se réalise aussi par la mise en place de « réseaux d’alliance » entre une ou plusieurs entreprises « centre névralgique » et un ensemble d’entreprises liées à celle(s)-ci par des contrats (sous-traitance

Offshoring De l'anglais offshoring composé de off (« hors »), shore (« rivage ») et -ing ; offshore (« en haute mer ») signifie aussi « outremer » en anglais et l’offshoring, le transfert vers les pays lointains d'outremer. L’offshoring désigne la délocalisation des activités de service ou de production de certaines entreprises vers des pays à bas salaire. Ce phénomène a commencé dans les années 1970 par des entreprises américaines [réf. nécessaire]. Après s'être longtemps tenues à l'écart de ce mouvement

que de 56%. Aux EUA et en Europe , le montant des services (juridiques, bancaires, programmation et consulting) vendus aux étrangers dépasse de plus de 50M de $ celui des services achetés auprès de sT étrangères. Alan Greenspan assure que les délocalisations entraînent des gains de productivité et une amélioration du niveau de vie aux EUA : création d’emplois (+ intéressants) > à leur élimination. Mais les éco néo-classiques sont en train de changer d’avis. Petite histoire de la mondialisation

notion d’offshoring. Les délocalisations concernent deux types de pays :  les pays subissant les délocalisations, qui perdent leurs centres de production, en général les pays industrialisés, comme par exemple l'Europe Occidentale ou les Etats-Unis.  les pays bénéficiant des délocalisations, qui voient s'implanter chez eux de nouveaux centres de production. Toutefois, la réalité est plus complexe, et l'on voit aussi des pays industrialisés bénéficier des délocalisations. Par exemple, en France avec

à cette problématique nous verrons dans un premier temps la période de la délocalisation à la relocalisation, dans un second temps nous mettrons en avant les avantages et les inconvénients de ce phénomène de relocalisation, enfin, nous verrons ses impacts sur l’organisation des entreprises. I) De la délocalisation à la relocalisation Depuis les années 1980, en France, nous avons assisté à un phénomène de délocalisation. Celui-ci se traduit par la recherche d’optimisation des coûts, notamment