Démodocos

par le faste du palais d'Alcinoos. Les Phéaciens, émus par le discours d'Ulysse, lui offrent leur hospitalité (VII). Après une nuit de repos, Ulysse est l'invité d'honneur des Phéaciens : jeux, musique, danse, festin sont organisés. L'aède aveugle Démodocos vient raconter l'épisode du cheval de Troie. Ulysse fond en larmes, ce qui attise la curiosité des Phéaciens qui lui demandent avec insistance son identité (VIII). Chants IX à XII Ulysse commence le récit de ses aventures. Il énumère ses escales

oublier le retour à Ulysse. Ce dernier se sert de sa capacité à séduire par les « rets de la parole » (expression de Platon pour parler de la stratégie des sophistes, qui trompent par les mots). S’il est lui-même profondément altéré par le chant de Démodocos qui lui rappelle ses compagnons morts à Troie, il envoûte Arété par un discours d’éloge de Nausicaa, et captive les Phéaciens dont il modèle à sa guise les sentiments : de l’horreur soulevée par Polyphème, au comique d’une Circé rendue inoffensive

évidence la valeur de cette aventure dans le parcours d’Ulysse. •Quel sens donnez-vous à l’étape d’Ulysse chez les Phéaciens ? •En quoi le pays des Phéaciens est-il une utopie ? Quel est l’intérêt du récit des amours d’Aphrodite et Arès par Démodocos ? •Quel est l’intérêt de l’épisode du Cyclope ? Comment expliquez-vous la fascination exercée depuis l'Antiquité par l'épisode d'Ulysse chez le Cyclope ? •Analysez l’épisode du Cyclope (chant IX, vers 307-505) ; vous vous interrogerez notamment

seulement le bonheur mais le luxe. Dans le contexte d'une telle quête, ils prêtent attention et a la beauté (physique, des mots, de la nature...), l'abondance (festin, habits...) ou encore le divertissement (les jeux, les danses, les histoires de Demodocos). En somme, le bonheur des Pheaciens provient d'une culture de la vie. Lors de la rencontre entre Ulysse et Nausicaa, tout ces éléments sont mis en jeu. Ainsi, Nausicaa et ses suivantes sont décrites comme jeunes et très belles: “au beau visage”

Ménélas. Hélène, par ailleurs fille de Zeus, est celle qu'a choisie Aphrodite pour récompenser le berger Pâris de l'avoir désignée comme la plus belle ; Aphrodite est la déesse de l'amour, et son adultère avec Arès est complaisamment chanté par Démodocos au chant VIII de l'Odyssée. Peut-être cet épisode, qui semble gratuit et n'a aucune incidence sur le cours de l'action, est-il destiné à suggérer la différence des conséquences entre les adultères divins, qui ne provoquent qu'un rire homérique, et

vivre, celui de l’immortalité (cf. v. 201 à 224, Chant V). Pourquoi ce refus d’Ulysse? Parce qu’à vivre dans le non-temps, il a perdu son identité. Si les dix années de guerre l’ont inscrit dans la mémoire des hommes comme le prouve les récits de Démodocos, les dix années d’errance l’en ont effacé. Si Ulysse ne décline son identité qu’au début de son récit, au chant IX, c’est qu’il va combler le vide de l’absence, qu’il va redevenir quelqu’un alors qu’il n’était plus personne… le nom qu’il donne à

- Apologie de Socrate. - Axiochos ou De la mort. - Charmide ou De la sagesse morale. - Clitophon ou Dialogue "exhortatif". - Cratyle ou De la propriété des noms. - Critias ou De l’Atlantide. - Criton ou Du devoir. - Des lois. ; 353. - Démodocos ou De la délibération. - Epinomis ou La réunion nocturne. - Euthydème ou L'éristique. - Euthyphron ou De la sainteté. - Gorgias. - Hipparque ou l'homme cupide. - Hippias majeur ou Sur le beau. - Hippias mineur ou Sur le mensonge. - Ion.

Biographie Homère selon les Anciens [pic] [pic] Homère et son guide, par William Bouguereau (1874) La tradition veut qu'Homère ait été aveugle. Tout d'abord, l'aède Démodocos, qui apparaît dans l'Odyssée pour chanter des épisodes de la guerre de Troie, est aveugle : la Muse lui a « pris les yeux, mais donné la douceur du chant[3] ». Ensuite l'auteur de l'Hymne homérique à Apollon Délien déclare à son propre sujet : « c'est un aveugle, qui réside à Chios la rocailleuse[4] ». Le passage est

contribue à isoler la 1ère partie de l’Odyssée. 2- Chants VI à VIII assument le récit de la « réception phéacienne » réservée à Ulysse, peut-être rallongée dans le chant VIII avec les jeux, les dons et les chants redoublés de Démodocos. Ces discours de Démodocos, qui tirent les larmes à Ulysse, expliquent la longueur du chant (586 v). Si on fait abstraction de cette interpolation centrale, qui regroupe l’épisode des jeux (93-265 et 970-531) et récit des amours d’Arès et d’Aphrodite (266-369)

établir avec certitude si Homère fut un individu bien défini ou si ce nom représentait quelque entité collective .La tradition veut qu'Homère ait été aveugle. Deux éléments dans les textes homériques appuient cette thèse. Tout d'abord, l'aède Démodocos, qui apparaît dans l'Odyssée pour chanter des épisodes de la guerre de Troie, est aveugle. Ensuite l'auteur de l'Hymne homérique à Apollon Délien (à l'époque attribué à Homère) déclare à son propre sujet : « c'est un aveugle, qui réside à Chios la