Dépolitisation

de la mobilisation étudiante de Mai 68 tous les étudiants n'étaient pas dans la rue. Si l’on évalue la politisation des jeunes d'aujourd'hui à l'aune de ce supposé âge d'or de l'engagement cela aboutit nécessairement au constat faussé d'une dépolitisation, d'une apathie, et d'un retrait de la vie civique. Mais si l'on regarde précisément sur la longue durée le niveau d'intérêt, la participation électorale, la participation à des manifestations, on s'aperçoit qu'il n'y a pas de retrait de la scène

vivre en paix chez eux.3.      Dans Les CavaliersNous irons vite dans l’étude des causes car nous les avons déjà étudiées, et on les retrouve chez Tocqueville et Philip Roth : -          Du côté du peuple : Souci du bien-être matériel -          Dépolitisation (Démos), abandon de la scène politique (Blépyros et les hommes) -          Du côté de la classe dirigeante : Démagogie, médiocrité, désir de s’enrichir, volonté de profiter de la situation. B.    Les effets :1

famille, l’armée, l’église ou le syndicalisme. Cette démobilisation de masse, contrairement à la thèse de Nietzsche, n’est pas due à un désespoir généralisé. Au contraire, elle est le fruit d’une indifférence totale, qui a pour conséquence une dépolitisation, plus rien n’étonne, plus rien ne choque, plus rien ne motive. « Dieu est mort, les grandes finalités s’éteignent, mais tout le monde s’en fout, voilà la joyeuse nouvelle, voilà la limite du diagnostic de Nietzsche à l’endroit de l’assombrissement

depuis le milieu des années 70. Les individus ne regardent plus la société pour la centre, mais sont noyées dans la consommation et la jouissance, d’où la perte de la responsabilité sociale et le civilisme. La société française est en chemain de dépolitisation progressiv. Le Français est aujourd’hui une «bonne consommateurs», mais un «mauvais civile». Le réfléchissement du président et des érudits de la France sur le déclin de la puissance de la culture française conduit aux français de prêter

d'influence, à l'exercice du pouvoir politique). Le phénomène totalitaire ne peut se passer de la mobilisation de la population autour de ses valeurs et de ses objectifs. À l'inverse, dans la plupart des cas, les régimes autoritaires encouragent la dépolitisation et se satisfont de l'apathie de la population. Alors que les mouvements totalitaires exigent des individus qu'ils se convertissent à leur idéologie et en respectent les précepte (que ce soit fascisme, nazisme, stalinisme). Les régimes autoritaires

thèmes de beauté parfaite abordés par les parnassiens et les partisans de l’Art pour l’Art. La dépolitisation des poèmes parnassiens est critiquée très vivement et ouvertement par Rimbaud qui envoie, dès l’été 1870, une lettre à Banville, un poète parnassien, lettre à laquelle il joint des poèmes qui s’opposent clairement aux attentes du Parnasse : une beauté idéale da la forme et du sujet, et une dépolitisation totale. Mais c’est après la Commune que cette condamnation du Parnasse devient beaucoup plus

plus besoin du politique. La réalité devient nôtre, pourquoi la changer ? Car c’est bien, comme l’explique M.J. Mondzain « cette résistance au réel qui suscite la pensée et qui incite les humains à se rassembler. » La télévision engendre donc une dépolitisation du monde. L’individu-e est réduit-e à l’état de client-e et de spectateur/rice, comme l’avait pressenti Guy Debord dans Commentaire sur la Société du spectacle lorsqu’il écrivait « celui qui regarde toujours pour savoir la suite n’agira jamais

d’incompétance peut se poser, on ne peut retirer enlever le suffrage universel car la démocratie repose sur la souveraineté du peuple, et risquer de se voir mettre en place une oligarchie ou une dictature légitimée par la loi. 2 – Le problème du dépolitisation de l’électorat Depuis une vingtaine d’années, on peut observer une progression non négligeable d’abstentions en France. Ces abstentions peuvent avoir diverses raisons, mais toutes sont problèmatiques dans les rapports qu’entretiennent les

forte conscience politique mais faibles inégalités objectives (Classes des années 50's-60's) 3) Société de classes : conscience +, inégalités objectives + (1ère moitié du XX ème siècle) Aliénation : conscience faibles, inégalités objectives + → Dépolitisation massive des inégalités depuis les années 1980: Les inégalités économiques ont rarement été le centre des combats politiques. Les années 90 et 2000 ont été marquées par la fin du débat en termes de classes où l'accroissement objectif des inégalités

se baser sur le champ de la sociologie politique quant à l'observation du comportement des individus en question, afin d'expliquer au mieux les faits étudiés. Il aurait été tentant d'avoir une vision restrictive en se cantonnant au phénomène de dépolitisation chez les jeunes, au vu de la manière dont ils évitent les bureaux de vote lors des élections européennes. Toutefois, on préfèrera envisager le sujet à travers leur positionnement par rapport à cette citoyenneté européenne. Il est en effet important