Dépolitisation

de la question politique. C’est en effet le cas dans la période de 1848 à 1898 (date de parution du célèbre « J’accuse » de Emile Zola) : l’écrivain va pendant cette période se retirer de la vie politique. a) Avènement de la modernité et « dépolitisation » La période romantique (début XIX) voit des auteurs comme Victor Hugo ou Alfred de Vigny caractérisés par le désir de corriger la société, avec un réel engagement politique. Mais l’avènement de la modernité va correspondre à une rupture entre

but des acteurs publics est de mettre en valeur l’efficacité des politiques publiques qu’ils mettent en œuvre. Ils sont donc conduits, pour faciliter et légitimer leur action, à réduire le plus possible cette diversité en la délocalisant. • La dépolitisation qui permet de passer d’une logique d’expérimentation à l’autonomisation de l’action publique. Pour cela sont créés des dispositifs automatiques visant à focaliser certaines mesures sur les quartiers, selon une logique que l’on a pu qualifier de

atravers des années montrait une évolution positive, une institutionalisation encre dans la société, une légitimisation reconnue par la société et donne une répresentation à la société. Actuellement parle d' un desintérêt pour la politique et d'un dépolitisation de la société, il est compréhensible que l'évolution actuelle des pratiques politiques conduisent à diagnostiquer un apolitisme. Les hommes et femmes politiques sont responsables de la baisse de taux de participation éléctorales, comme conséquences

représentation du peuple dans sa diversité, qui facilitent l’identification politique, comme le système partisan mais aussi le syndicalisme. On assiste en fait à une désociologisation de la politique dans les années 1970 et 1980, et non à une dépolitisation des comportements. En effet, il s’agit de l’instauration d’un rapport différent à la politique de type utilitariste, c’est la fin du vote conçu comme identification. Il s’agit d’une crise du langage politique et de l’identité sociale. C’est l’instauration

créé en 1955. Après Mai 68, le Mouvement de libération des femmes publie de nombreux titres, avec en France Questions féministes (renommé Nouvelles questions féministes) et en Belgique Les Cahiers du Grif. La fin du XXe siècle est marquée par une dépolitisation de la presse féminine, le féminisme étant jugé trop « poussiéreux »[2]. La presse féminine, de 1870 à nos jours  - 1ère partie - La lente mise en place de la presse féminine moderne C’est à la fin du XVIIIème siècle que la presse féminine

partie du pouvoir du peuple. De plus, ce mode d’expression politique peut permettre de faire face au grand mal moderne qu’est l’individualisme et le désintéressement des citoyens de la politique. En effet, on assiste aujourd’hui à une certaine dépolitisation, l’individu moderne étant d’avantage tourné vers la sphère privée, la recherche de son intérêt personnel. La société libérale n’encourage pas les citoyens à participer aux débats politiques, ceux-ci ayant délégué cette tâche à leurs représentants

elle a également abouti à traiter l’ensemble des événements comme s’ils étaient tous des faits divers. C’est-à-dire en privilégiant le spectaculaire et l’émotionnel pur au détriment de l’analyse. La télévision a de ce point de vue accentué la dépolitisation du téléspectateur. L’analyse politique a d’une certaine manière déserté l’écran. Les émissions politiques ont disparu ou sont parquées dans des zones de non-audience. Hugues Le Paige La téLé que nous vouLons Et comme l’exprime très justement

va chercher a convaincre les Français de la nécessité d’un plan de redressement è objectif pédagogique è effort de communication de la part du gouvernement avec Philippe Seguin «  préparer les esprits à la réforme ». De plus dans les années 80 dépolitisation du problème de la crise de la SECU. Des mesures qui accroissent les inégalités et les charges sociales sans changer le système 80 les plans de redressement de la SECU ont atteint leur objectif mais a partir de 1991 les déficits sont de plus

la justice sociale. Une entrave à la démocratie Clientélisme et politisation Les relations clientélaires seraient contraires à la démocratie dans la mesure où elles conduiraient à la soumission des électeurs à l'égard des élus et à leurs dépolitisation. Oberschall rappelle que les relations interpersonnelles sont contradictoires avec l'émergence des organisations collectives. Mais les « clients » peuvent utiliser le clientélisme pour inverser le rapport de pouvoir avec les élus. → Ex des

248-268. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 105.138.85.161 - 24/11/2011 12h07. © E.N.A. Document téléchargé depuis www.cairn.info - - - 105.138.85.161 - 24/11/2011 12h07. © E.N.A. 588 EMMANUEL BELLANGER AUX SOURCES D’UNE DÉPOLITISATION, D’UNE STABILITÉ ET D’UNE AUTONOMIE PROFESSIONNELLE Durant plus d’un demi-siècle, la longévité politique d’un grand nombre de magistrats municipaux — qu’ils soient communistes, socialistes ou modérés — s’est bâtie sur la légitimité que leur donnait