Des révolutions des sphères célestes

compréhension de la gravitation. Elles peuvent se répartissent en deux champs :   L'observation du ciel avec la première lunette astronomique de l'histoire lui fait découvrir les richesses insoupçonnées du monde "céleste ", et lui donne l'intuition de la profonde unité du monde terrestre et céleste. L'étude du mouvement des corps à l'aide d'expériences avec des plans inclinés lui fait découvrir la notion de Force et surtout lui permet la première formulation du principe d'inertie. Ces deux contributions

du tableau. À droite, se trouve son ami, Georges de Selve, évêque de Lavaur à coté de Toulouse. Les deux hommes, qui regardent le spectateur, sont accoudés à un meuble comportant deux étagères en désordre. Sur l'étagère supérieure, on voit une sphère céleste, des objets de mesure du temps et un livre, disposés sur un tapis rouge aux motifs géométriques complexes. Sur l'étagère inférieure, un globe terrestre, deux livres, un luth et quatre flûtes réunies dans un étui. L'arrière plan est occupé par

tempore (accompli au début de l’Histoire par les ancêtres ou par les dieux) et coïncide à travers la répétition avec son archétype – le temps profane y est aboli. Mythes, légendes etc défendent l’Homme du néant et de l’insignifiant, c'est-à-dire de la sphère du profane – nécessité humaine d’une dimension téléologique. Logique symbolique tout aussi riche que spéculation conceptuelle moderne héritée des grecs. Exemple : majorité des actes accomplis par l’homme des cultures archaïques n’est dans sa pensée

voie nationale dans le domaine littéraire. Il soutient les poètes Ronsard et du Bellay, il fonde le collège des lecteurs royaux, il impose par l'édit de Villers-Cotterêts (1539) le français dans les textes juridiques et administratifs. B) Une révolution de la pensée 1°/ L'humanisme L'humanisme est un mouvement intellectuel de la Renaissance qui se diffuse entre 1450 et 1550 en Europe. Il propose de renouer avec les valeurs, la philosophie, la littérature et l'art de l'Antiquité classique

trouver son épanouissement que dans la cité, dont il est un membre actif : la société préexiste à l’Homme. Problématique : Comment la croyance dans un Dieu unique peut-elle concorder avec l’obéissance à une autorité politique ? Quelle relation la cité céleste (celle que Dieu promet à ses disciples) entretient-elle avec la cité terrestre (celle que les hommes ont le pouvoir d’organiser) ? La principale difficulté de cette problématique réside dans l’adoption de deux niveaux de réalité différents : L’appel

méthodologie scientifique. Il faudra près de deux siècles pour que • 122 la science s’appuie sur une méthodologie à peu près indiscutée. La notion de «  révolution scientifique  » est souvent utilisée pour cette période, que ce soit à l’égard de Copernic et Galilée ou même de Newton. Le terme peut être trompeur et doit être utilisé avec prudence. La révolution scientifique n’est jamais une réfutation brusque et brutale du paradigme constituant la science normale, c’est-à-dire acceptée par tous. Dans la période

religieuses. Monde hellénique divisé en petites citées, nul besoin de codifier =>la géo est une aventure intellectuelle La carte ionienne. Hérodote géo grecque commence par l'hypothèse géocentrique =analyse du ciel. Terre = sphère au centre d'une sphère (repères célestes pôles, équateur, tropiques) 1er thèse et cartographie de Anaximandre de Milet (-600) univers géométrique terre = cercle divisé en figures simples. Mais raillerie d'Hérodote + décrit une mappemonde .Hérodote =1 des fondateurs géo

accélèrent au fur et à mesure qu’approche le but. A ce monde des quatre éléments, portés par une terre immobile au centre de l’Univers, Aristote ajoute celui des corps célestes. Les mathématiques y règnent en maître : le soleil, les étoiles, les planètes sont des sphères parfaites, et tous les mouvements sont des révolutions circulaires, immuables et nécessaires, seul la lune échappe déjà à cette perfection du mouvement. Car son rôle de frontière entre les deux mondes l’expose à la corruption

effet il conçoit l'univers comme plein, sphérique, et mobile (le cosmos est harmonie, ordre.) Pour lui « Natura abhorret vacuum » (« la nature à horreur du vide. »). Aristote conçoit alors un cinquième élément : l'éther. Élément qui compose la sphère céleste par opposition aux quatre éléments physiques (l'eau, la terre, l'air et le feu). Le terme « éther » apparaît d'abord dans la mythologie grecque. Éther (ou Æther) est un dieu primordial, c'est le dieu de l'air et de l'atmosphère. Il personnifie

leur contraire mais la nécessité les domine et impose des proportions inaltérées. Quant à son système du monde, Anaximandre pense qu'au commencement était l'apeiron. Puis le chaud et le froid se séparèrent, le premier se plaçant à l'extérieur (une sphère de feu s'étendit autour de l'air qui enveloppait la terre), le second s'installant au centre du monde. La terre est un disque plat dont la hauteur est le tiers du diamètre et qui est suspendu dans l'air au centre de l'univers. Elle n'a pas besoin