Descartes Animal Rationnel

corrigé philosophie Peut-on avoir raison contre les faits ? Introduction Le mot raison a des sens multiples, puisqu’il désigne la faculté de l’esprit qui nous permet de distinguer le vrai du faux (être rationnel), le bien du mal (être raisonnable), cette faculté dont Descartes affirme qu’elle est « la chose du monde la mieux partagée ». Mais avoir raison, ce n’est pas toujours être capable d’un jugement juste, universellement valable et surtout démontrable, ce que sous entend le sujet puisqu’il

savoir si cet énoncé est vrai ou faux. Toutes nos idées premières sont en ce sens des opinions, c’est-à-dire des préjugés, des « a priori », des idées toutes faites. On les croit vraies mais on ne sait pas si on a raison de le croire.        Cf. Descartes :  » Il y a déjà quelque temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j’avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j’ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain ;

conscience nous permet de dvlper nos connaissances et d’avoir une idée de ce qu’il faut faire ou pas dans notre monde. Sans la conscience ( pas de science. [ Rabelais : « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » ] L’homme comme les animaux ont une conscience immédiate le fait de saisir un certain nombre d’info grâce à nos sens qui nous permet de réagir ; ce qui se passe en nous ou en dehors de nous. La conscience immédiate leur permet de saisir les mouvements de leur environnement

différent mais pas seulement car autrui est mon semblable ( alter ego : un autre moi et un autre que moi ). prendre en compte la dimension d'autrui dans la réflexion philosophique signifie s'interroger sur cette double structure du même et de l'autre. Descartes considère que la conscience de soi ne passe pas par l'autre tandis que Hegel considère que autrui apparait comme essentiel à la constitution même de la conscience de soi. pour Hegel, la conscience de soi passe par la reconnaissance par une autre

centre de toute réflexion humaniste, et ses valeurs sont le libre arbitre et la raison. L’humanisme née donc fondamentalement de par son opposition avec son époque. Descartes est à la charnière de cette évolution essentielle des systèmes de pensée et de représentations, comme témoin et acteur. Ayant reçu l’enseignement scolastique, Descartes est apte à en faire la critique. Il veut se libérer de cette éducation qu’il juge dogmatique, et dépourvue de véracité objective, excepté pour les mathématiques

raisonnement a beau me prouver que je ne suis pas libre, le sentiment intérieur, plus fort que tous ces arguments, les dément sans cesse ». C’est l’Homme lui même qui a instauré cette notion de la liberté (ce qui le distingue sur ce point des animaux). Descartes aussi, érige la conscience comme fondement de toute certitude. Elle est ce qu’il y a de plus certain au monde. Il écrit, dans les Méditations métaphysiques : « je pense, donc je suis » d’où on peut extrapoler le fait que l’Homme soit libre

les figures sur lesquelles il va raisonner. Or le sensible est un lieu d'errance. D'autre part, le mathématicien pose des propositions de départ qu'il ne démontre pas et qu'il prend pour fondement. Ainsi les mathématiques ne sont pas totalement rationnelles. Il faut donc accéder au second degré de l'intelligible qui nous permettra d'accéder à la réalité des Idées. La méthode ne sera plus déductive, comme en mathématiques, mais dialectique. Celle-ci élève l'âme progressivement du sensible vers les

l’urgence des réponses n’exige pas l’exactitude mais “nous ne pouvons pas rester irrésolus” (Descartes) Conclusion : La question “qui suis-je ? “n’admet pas une, ni même plusieurs réponses qui soient exactes. Les tentatives pour répondre à l’injonction adressée à Socrate par Apollon ‘”connais toi toi même”) sont illusoires si l’on entend par connaissance de soi une connaissance précise, rationnelle et absolue sur le modèle de la vérité scientifique. Cependant, la subjectivité qui nous définit

CONNAISSANCE -On cherche à connaître quelque chose que ds la mesure où on reconnaît sa finitude ( toute connaissance s’enracine ds la connaissance de soi A)Descartes en a fait l’élément fondamental de sa philosophie première  -Œuvre de Descartes = recherche de la certitude -Pas raisonnable de douter de ce dont doute descartes • Existence d’un dieu trompeur ? • Sens trompeurs ? -Volonté qui doute • on se trompe lorsque la volonte > entendement • or entedement fini – volonté

pas seulement représentation culturelle, il est aussi un être de nature, une nature qu’il partage avec le monde animal, celle de se nourrir, de boire, de se reproduire, d’être un mammifère, de tomber malade, par exemple, un être biologique doué de sentiments complexes, mais surtout un être doué de raison, c’est là sa différence avec le reste des animaux. En un mot, l’homme est un animal qui pense, qui nomme les choses par nature (la capacité innée à le faire)