Descartes Et Nietzsche Liberté

de la liberté qui est en cause ; la question posée part d'une définition, la plus courante (« faire ce que l'on veut »), et la met en cause, en ménageant la possibilité qu'elle soit insuffisante. Cette définition courante fait de la liberté l'absence d'obstacles à la réalisation de ma volonté, bref l'absence de contraintes. Or il existe évidemment toutes sortes de contraintes : des limites physiques, des prescriptions légales ou morales, etc. Toute la question est donc de savoir si la liberté est bien

_Toc185584886 h 2 3. Infrence et empathie (Descartes) PAGEREF _Toc185584887 h 3 4. Logique des concepts mentaux (Strawson) PAGEREF _Toc185584888 h 3 B. Autrui, mdiateur indispensable pour accder soi-mme PAGEREF _Toc185584889 h 4 1. La conscience de soi requiert la reconnaissance dautrui (Hegel) PAGEREF _Toc185584890 h 4 2. Autrui me permet de me connatre moi-mme (Sartre) PAGEREF _Toc185584891 h 4 3. Autrui est la condition de possibilit de la conscience elle-mme (Nietzsche) PAGEREF _Toc185584892 h 5 C

qu'on appelle «âme» n'est rien d'autre que la faculté, pour le corps, de sentir et d'agir. La mort étant l'anéantissement total de cette faculté, nous n'avons nulle vie future à espérer ou à craindre. Le courant rationaliste Ce courant, dont Descartes est considéré, à juste titre, comme l'initiateur, s'accomplit avec Spinoza (Éthique) et Hegel (la Logique). Selon ces philosophes, il existe en l'homme un pouvoir indépendant de l'expérience: la raison. Celle-ci consiste en principes a priori, irrécusables

LA VIOLENCE DU SENS CHEZ NIETZSCHE Philippe Choulet P.U.F. | Revue philosophique de la France et de l'étranger 2006/4 - Tome 131 pages 437 à 454 ISSN 0035-3833 Article disponible en ligne à l'adresse: -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------http://www.cairn.info/revue-philosophique-2006-4-page-437.htm -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Pour

qui est calculable » Affirme Max Planck. Dans la science moderne le réel ne se ramène qu’à la calculabilité. Descartes va fixer définitivement le projet de la pensée moderne sur ses rails dans la science en s’inspirant du modèle de la certitude mathématique. Son projet initial étant la création d’une « mathésis universalis » qui s’étendrait à la connaissance de la matière. Avec Descartes la vérité devient certitude claire et distincte, quelque chose d’absolument certain pour la méthode rationnelle

distinct du corps. 27 Dans la tradition judéo-chrétienne, l’âme est la réalité spirituelle de toute créature humaine. 28 Elle ne peut, selon Aristote, exister sans la matière, dont elle est la forme. 29 Définie comme « substance pensante » par Descartes par opposition à « substance étendue », elle n’a aucun rapport avec les dimensions ou les propriétés de la matière dont le corps est composé. | amoral | Étranger à ce qui est moral. 30 Ce terme est employé à tort comme synonyme d’immoral, car

devant le lieu sacré proprement dit. (notion de profane // idée de contingence, de relatif). Deux domaines se partagent la vie sociale : l'un, régi de manière intense, dangereuse et capitale, le sacré, et l'autre, le profane, où l'homme a toute liberté d'agir. Ils s’opposent mais se complètent : le sacré a une fonction régulatrice, il répartit les espaces et rythme les périodes. Au cours de l'histoire des sociétés, il est, cependant, attaqué sur trois fronts : - par le rationalisme : cf.

lui. L’opinion diffère donc de la vérité. 2- Vérité et raison : La raison doit être un guide sûr pour échapper à la croyance. Il s’agit de suivre une méthode et de se guider avec la raison en procédant par ordre, selon une certaine méthode. Descartes : le discours de la méthode texte (p 114 et 147) 4 règles : Evidence, analyse, ordre et dénombrement. Se baser sur le modèle mathématique. (cf cours) Pourtant les hommes ne se basent pas sur les raisonnements pour conduire leur vie : source d’erreurs

I. Il faut aimer la véritéSur le plan intellectuel, l’amour de la vérité concerne le désir de connaitre. Ce désir se fonde sur la conscience que l’ignorance constitue un manque de liberté et rend esclave et l’on se donne comme impératif de développer de la curiosité pour ne plus subir les phénomènes.ARGUMENT : Descartes, « mieux vaux le vrai à l’ignorance »Sur le plan social et politique, l’amour de la vérité concerne le parti pris que la vérité constitue une valeur en soi. Il n’ya de vie communautaire

conscience de soi et la liberté : la conscience de soi implique un retour réflexif sur soi-même, et en particulier sur sa propre pensée ; d’où une critique des préjugés, qui sont souvent des idées formées par d’autres que nous ; d’où une manière de penser plus personnelle, donc plus libre ; d’où une manière d’agir plus libre également (car découlant d’une pensée libre).Je remarque que la notion de responsabilité permet de faire un lien entre les notions de conscience de soi et de liberté : – Dans l’introduction