Descartes Je Ne Suis Pas Une Pensée Impossible

du 23 Novembre 1646, adressée au Marquis de Newcastle, Descartes (1595-1650) répond à un certain nombre de questions concernant la constitution de certains composants naturels, des pierres et de certains métaux. Puis il aborde un autre problème suggéré par le Marquis de Newcastle, et qui touche à la distinction entre les hommes et les animaux. La question porte sur la présence, ou non, de la pensée chez les animaux. On demande à Descartes s’il est du même avis que Montaigne, qui affirme qu’il

en revanche, il semble que ma pensée, elle, soit indépendante. Même si mon corps est entravé, je reste libre de rêver que je m'évade. Ma pensée, tout intérieure, est indépendante et hors d'atteinte de la réalité ou d'autrui. Nul ne peut me contraindre à penser vrai ce que je crois faux, à vouloir ou à aimer ce que je n'aime ou ne veux pas. Cependant, est-il certain que ma pensée elle-même soit libre? Ne peut-on pas, au moyen de certains procédés, influencer la pensée? I. Le libre arbitre 1. Ce qui

Descartes |[pic] |Descartes est le plus connu des philosophes français. Il fut aussi un physicien et un mathématicien. | | |L'esprit cartésien caractérise la rigueur rationnelle à cause de sa célèbre méthode inspirée des | | |mathématiques | [pic]Sommaire Les sources de sa pensée. La vie de Descartes. Apport

se dire qu’il est impossible de se libérer de ce qui nous détermine si nous n’en avons pas conscience. Mais si la prise de conscience est une condition de notre libération, comme le sujet le présuppose, est-elle la seule ? Étymologiquement, « conscience » vient du latin cum scientia, qui signifie : avec savoir, accompagné de savoir. La conscience est la faculté proprement humaine de ne pas seulement agir, penser, parler, mais, en même temps, de savoir que l’on agit, que l’on pense ou que l’on parle

à moi de me connaître -> devoir envers moi Todorov -> Eloge de l’individu Robert Campin Rambrandt II) La conscience et le Corps - le moment cartésien Descartes (1596-1650) Pour Descartes -> l’existence du sujet conscient est la première vérité sûre et indubitable -> on peut l’affirmer avec certitude -> la pensée subjective Descartes va utiliser le doute pour établir la vérité indubitable il fait la distinction entre 2 points de vue -> Pour les moeurs (la vie utile) = l’incertain est admis

Il est impossible de donner une définition objective de la conscience. Justement parce que ce concepte est si compliqué qu'il est passé par plusieurs phases pour étre réelement reconnue. La première interprétation étant d'un point de vue moral, et cette interprétation durera jusqu'au 17eme. Il est impossible de la définir car la conscience n'es pas un objet, d'ou les nombreuses images tel celle de Sartre qui la définie comme 'grand vent'. La conscience est le propre de l'homme, c'est ce qui la

dit-on, nous distingue de l'animal, c'est que nous, êtres humains, avons la faculté de prendre conscience de nous-mêmes, c'est-à-dire la capacité de retourner notre conscience sur nous-mêmes et de nous prendre nous-mêmes pour objet de pensée. Cette prise de conscience menée à terme suppose la découverte d'un « je » particulier, qui entraîne ensuite la connaissance de ce « je ». Si la prise de conscience répond à la question « suis-je ? », elle peut aussi répondre à la question « qui

que cela est inutile car la pensée est une chose innée dont l'homme est naturellement accompagné dès sa naissance. Cependant cette opinion est aux premiers abords contestable car elle n'envisage la pensée que comme un tout qui n'est pas susceptible de distinctions. Or, il est nécessaire de distinguer deux sortes de pensée : la pensée en tant que sensation ou sentiment, et la pensée en tant que réflexion. C'est principalement la pensée réfléchie, qui constitue la pensée au sens strict, que nous allons

constate qu’il est à la fois l’outil de la pensée, le moyen d’affirmer toute relativité d’une chose mais, également, un outil de connaissance et tout d’abord de connaissance de Soi. Or, comment en vient-on à douter ? Si l’on suppose qu’il existe donc un bon usage du doute, cela implique alors qu’il y ait un mauvais usage de celui-ci. On peut légitimement se demander si douter est toujours utile et pertinent. Dans un premier temps, on verra que la pensée d’exprime par le doute, puis on s’attardera

développe chez nous la capacité de penser par nous-même. Cela étant dit, cette faculté rationnelle suscite certain questionnement à mon égard. Les sentiments ont des répercussions sur nos pensées, et ces dernières influencent nos corps. Cette rationalité s’opposerait donc-t-elle au sentiment amoureux? Monsieur Descartes, avec tout votre respect, je reconnais votre position face à un tel sujet. Selon vos écrits, la raison a pour rôle de contrôler les mouvements du corps, en autre, les passions. De plus