Description De Homais

regard éloigné : évocation faite par un regard qui est le support de la description : regard faussement naïf de celui qui découvre (Candide en Eldorado), la perspective de "l'étranger" : Rica et Usbek dans les Lettres persanes. Le personnage qui découvre donne à son voyage un caractère initiatique - la séduction des univers lointains, de l'ailleurs, d'un "any where out of the world" : dimension poétique et esthétique des descriptions en faisant VOIR des mondes d'une beauté incomparable : il s'git de

premières représentations, de courses et de soirées, s’intéressait au début d’une chanteuse, à l’ouverture d’un magasin. Elle savait les modes nouvelles, l’adresse des bons tailleurs, les jours de Bois ou d’Opéra. Elle étudia, dans Eugène Sue, des descriptions d’ameublements ; elle lut Balzac et George Sand, y cherchant des assouvissements imaginaires pour ses convoitises personnelles. À table même, elle apportait son livre, et elle tournait les feuillets, pendant que Charles mangeait en lui parlant

la rend malade. Quand Emma tombe enceinte, Charles décide de déménager dans Yanville dans l'espoir d’améliorer sa santé; où Emma va interagir et faire des amis avec plusieurs voisins et habitants de la ville: le pharmacien progressiste et athée M. Homais; le curé Bournisien; Léon Dupuis, clerc du notaire M. Guillaumin; le noble libertin Rodolphe Boulanger. Quand le bébé est né, ils se rendent compte que c'est une fille (Berthe), et Emma est complètement déçue, puisqu’elle préfère avoir un garçon

revue seront jugés pour « outrage à la morale publique et religieuse ». Pour Flaubert son récit ne retrace que le réalisme : « J’exerce ce qu’il est convenu d’appeler Réalisme, bien qu’on m’en fasse un des pontifes ». A travers de nombreuses descriptions et détails, Madame Bovary n’apparait que sous la face d’un roman réaliste. Mais en quoi pouvons nous dire que cette œuvre est réaliste ? Nous allons tout d’abord définir et caractériser le réalisme et pour finir repérer les traces réalistes dans

découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse. Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye. Là, elle fait la connaissance des personnalités locales, Homais, pharmacien progressiste et athée, le curé Bournisien, Léon Dupuis, clerc de notaire, Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard. La naissance dune fille la distrait un peu, mais bientôt Emma cède aux avances de Rodolphe. Elle veut s'enfuir avec

il a fallu emprunter à plusieurs pharmaciens pour composer un HOMAIS! Enfin, quand il n'est plus soutenu par le fait divers, le romancier crée l'impression de réalité par des détails qu'il a observés lui-même: il a assisté à des scènes semblables à la noce paysanne qu'il nous décrit, ou à l'inauguration du Comice agricole. Ainsi le réalisme de FLAUBERT apparaît aussi bien dans le tableau d'une luxueuse soirée que dans la description d'un intérieur sordide ou dans l'évocation des derniers moments

Bovary. Madame Bovary existe de par son mariage. À la fin du roman, le souvenir d’Emma disparaît. Berthe, sa fille, ne gardera d’elle aucun mémoire. Le roman se clôt sur le personnage d’Homais, symétrique de Charles. Point d’orgue du roman. Description de l’aristocratie qui a besoin des petites gens et est en décadence. Bourgeoisie montante. Flaubert condamne la infériorité de l’esprit petit bourgeois. L’arriération des paysans : peu de pitié pour eux. Arriération morale (superstition, culte du

Niveau : Première année master. Spécialité : Sciences des textes littéraires. Module : Réalisme et surréalisme. Travail : Étude de la description dans "Madame Bovary" de Gustave FLAUBERT selon la méthode de Laurent JENNY. Flaubert Gustave, Madame Bovary, Éditions Talantikit, Bejaia, 2008. Biographie de l’auteur : Gustave FLAUBERT est un écrivain français, il est considéré comme l’un des maitres de la littérature réaliste, né en 1821à Rouen, il poursuit des études de droit à Paris

premières représentations, de courses et de soirées, s’intéressait au début d’une chanteuse, à l’ouverture d’un magasin. Elle savait les modes nouvelles, l’adresse des bons tailleurs, les jours de Bois ou d’Opéra. Elle étudia, dans Eugène Sue, des descriptions d’ameublements ; elle lut Balzac et George Sand, y cherchant des assouvissements imaginaires pour ses convoitises personnelles. À table même, elle apportait son livre, et elle tournait les feuillets, pendant que Charles mangeait en lui parlant

l’épisode d’Hippolyte : « j’étudie la théorie des pieds bots » (p. 544). Il demande de nombreux renseignements à Alfred Baudry sur la cathédrale de Rouen, son architecture, son histoire, ses vitraux (p. 571). Il sollicite Louis Bouilhet à propos de la description de l’aveugle (pp. 579, 593), celui-ci lui répond précisément (p. 971). Il lui demande aussi des informations dans le domaine de la chimie (p. 359) et de la chirurgie (p. 595) C’est auprès de Frédéric Fovard qu’il se renseigne sur les billets de