Description De Mme Thénardier

vieillard observé par Nicolas Poussin est à la fois complexe et réaliste, car tous les détails physiques tels que « une bouche rieuse et ridée » (l. 8) offrent une description peu flatteuse, mais également un relief exagéré du visage « un front chauve, bombé, proéminent, retombant en saillie sur un petit nez écrasé » (l. 6-7). Il en va de même pour Mme de Merteuil qui elle n'a pas de portrait physique mais un portrait moral : elle apparaît égocentrique (omniprésence de la première personne). Également, Julien

Zola. Aurore Montanaro, collège Marcel Massot, 04250 La Motte du Caire – a.montanaro@laposte.net Objectifs de la SQ : [pic]Lire, sous forme d’extraits, un roman ancré dans la réalité. [pic]Identifier les 4 formes de discours : narration, description, explication, argumentation. [pic]Insérer un dialogue dans un récit. [pic]Découvrir le métier d’écrivain. Lecture cursive : Guy de Maupassant, La Parure. [pic] Séance 1 (lecture) : texte 1 [pic]Prélever des informations dans l’incipit

la psychologie des personnages, l’intrigue et le contexte social de ces romans diffèrent. De même, la critique les a rangés dans deux courants esthétiques distincts du XIXe siècles, le romantisme et le réalisme. Lors de la parution de Mme Bovary et des Misérables , le réalisme avait émergé avec succès depuis une dizaine d’années, supplantant peu à peu le romantisme, malgré le triomphe de ce dernier durant le deuxième quart du XIXe siècle. Pour quelles

lui, son heure d’esprit de parti, son heure d’amertume, son nuage » (p.82, I, 1, 11). M. Myriel a ses limites, ce n’est pas un saint, mais « un juste ». Enfin, les personnages les plus mauvais du livre possèdent, eux aussi, une part positive. La Thénardier, par exemple, apparaît comme la figure de « la Mégère », la « grosse méchante femme » (p. 229, I, 4, 2). Cependant, elle est aussi la mère aimante et douce envers ses deux enfants, Eponine et Azelma, et qui a inspiré confiance à Fantine (« tout

on trouve une accumulation d’« arrêts », ou, pour reprendre les mots de Michel Butor, « tout un échafaudage de parenthèses 8 ». Dans le livre VI de « Cosette », il y a d’abord le chapitre « petite rue Picpus, numéro 62 », qui nous fournit d’une description détaillée du couvent tel qu’il était au début du siècle. Pendant plusieurs chapitres, Victor Hugo parle de l’histoire du couvent pour arriver au livre VII, qui porte un titre bien placé (« Parenthèse ») et qui est une grande dissertation sur les

Vocabulaire Si vous n’arrivez pas à faire ces exercices, vous pouvez utiliser un dictionnaire. Exercice 1 : Remplacez les mots en gras par un synonyme appartenant au registre soutenu. a) b) c) d) e) f) D'Artagnan a accompli beaucoup d'exploits. Les Thénardier discutent de ce qu'ils vont faire de la petite Cosette. La Vénus d'Ille a un regard maléfique. Salut! Pour faire un gâteau, mélangez les œufs et la farine. Les personnages,dans « Aux Champs », vivent dans des chaumières. Exercice 2 : (Usage du

passe du journal au récit. Au passé composé, Sartre dira qu’il « accentue la solitude de chaque unité phrastique ». Style ajoute à la solitude du personnage face au monde et lui-même. ■ Déconstruction du personnage : Meursault n'a pas d'identité, description d'action plutôt que récit ■ Meursault est l’étranger, au monde, paraît insensible et passif, semble vivre dans l’instant. Il ne songe guère à se défendre, et l’engrenage judiciaire s’enclenche et le broie sans qu’il semble aucunement incommodé,

Stendhal dans le Rouge et le Noir ou a-t-il une dimension plus complexe et qu’en est il alors de ses personnages ? De nombreux auteurs du 19e siècle intègrent leurs personnages dans un registre réaliste de manière a ce qu’ils correspondent à une description particulièrement développé du genre humain pour permettre au lecteur de s’identifier aux personnages. Cependant d’autres auteurs privilégient un personnage caricaturé perdu dans les décales de notre société où même reflet de leur imagination afin

naturalisme, Zola n’en fait  pas un exemple du héros conventionnel. Il en fait une illustration de la vie d’une femme pauvre, vivant à Paris. Le lecteur se plonge dans un roman plus que réel car ne l’oublions pas,le naturalisme s’appui sur des descriptions scientifiques des réalités humaines. Ainsi en lisant ce roman nous sommes plongés dans le monde de Gervaise, nous nous mettons à sa place le temps d’une lecture. Dans un registre un peut plus joyeux, nous pouvons parler du roman autobiographique : l’Amant (1984)

nous allons étudier se trouve dans la partie I, livre V, chapitre 10 du roman. En quelques mots, cet extrait décrit la situation de Fantine, qui est dans l’obligation de trouver de l’argent pour continuer de faire garder sa fille Cosette par les Thénardier, couple d’aubergistes cupide et dénué de toute moralité. Dépourvue de toute aide, elle ne vit plus que pour sa fille. Comment la trajectoire de Fantine est-elle représentée dans cet extrait ? Nous verrons dans un premier temps comment est mise en