Despotisme Doux Tocqueville

dans leurs souvenirs. Je cherche en vain moi-même une expression qui reproduise exactement l’idée que je m’en forme et la renferme ; les anciens mots de despotisme et de tyrannie ne conviennent point. La chose est nouvelle, il faut donc tâcher de la définir, puisque je ne peux la nommer. Je veux imaginer sous quels traits nouveaux le despotisme pourrait se produire dans le monde : je vois une foule innombrable d’hommes semblables et égaux qui. tournent sans repos sur eux-mêmes pour se procurer

La communication et ses acteurs Devoir 01 Première partie Question 1 : Pour comprendre ce que Tocqueville évoque à propos du despotisme dans ce texte, définissons d’abord ce terme : à l’origine, le despotisme est le pouvoir qu’exerce le père sur ses enfants, qui leur donne une marche de conduite à suivre. De nos jours, le despotisme est définit comme un pouvoir détenu par un homme (le despote) qui gouverne avec une autorité absolue et autoritaire, sans respecter quelconques lois. Nous

DEVOIR 1 Question 1 Le despotisme est un régime politique dans lequel un seul homme gouverne de façon arbitraire et autoritaire. On peut aussi le définir comme une autorité exercée d’une façon tyrannique. Le pouvoir « détaillé, régulier, prévoyant et doux », qu’évoque Tocqueville, constitue un despotisme, car pour lui, le pouvoir conduit l’homme à ne penser qu’à ses propres plaisir, et de faire exécuter son pouvoir, selon son bon vouloir. C’est cette idée même du pouvoir, qui pousse les hommes

Partie 1 : De la philosophie politique à la sociologie : la démocratie selon Alexis de Tocqueville. Intro: Tocqueville part en voyage aux USA. Dans ce voyage, T découvre l’Amérique. Il découvre la démocratie. La démocratie est un état social, une forme de société. Ce nouveau monde présente des qualités et des vertus. Pour lui la société démocratique est une société pacifique. Où l’égalité vient redessiner les rapports des hommes et des femmes. C’est un monde où la violence régresse, où

| |B- Pourquoi la démocratie est-elle l’un des plus mauvais régimes ? | |II- La démocratie comme despotisme doux –Tocqueville, De la democratie en Amerique | |A- Définition de la "démocratie" | |B- Le vice

Auteur : Laurence Hansen-Løve Discipline : Ordre général/Questions contemporaines Texte : Tocqueville Concours d’entrée aux Instituts d’Etudes Politiques Tocqueville : sept textes Biographie Tocqueville (1805-1859). Homme politique, philosophe et historien français. Entre 1831 et 1832, il mène une enquête sur le système pénitentiaire américain. A son retour, il étend son étude à l’ensemble du système politique et il écrit De la démocratie en Amérique, publié en 1840. Dans cet ouvrage qui lui

séances devraient être suivies par deux cours sur Nietzsche. Tocqueville et Nietzsche sont convoqués dans la réflexion proposée par le cours commun (J-M. Besnier, A. Boyer et A. Renaut) sur la raison pratique dans la mesure où ils occupent une place de choix dans la mise en question de la subjectivité et de la volonté et, par conséquent dans celle du point de vue moral. On examine ci-dessous le statut de l’individualisme tel que Tocqueville est conduit à le décrire et, au-delà, la manière dont les idéaux

d’un bien général. Alexis de TOCQUEVILLE écrit « chacun (…) retiré à l’écart, est comme étranger à la destinée de les autres : ses enfants et ses amis particuliers forment pour lui toute l’espèce humaine .de la démocratie en Amérique. La démocratie un doux despotisme .Par elle , l’Etat vise à contrôler l’esprit des citoyens à leur insu , à se présenter comme un père soucieux du bonheur et du bien –être de tous .Ainsi , par elle ,l’Etat , selon Alexis de TOCQUEVILLE, « ne cherche qu’à les fixer irrévocablement

sans partage. Il semble bien que, dans ce texte, Tocqueville ne vise pas tant une personne ou un pouvoir politique arbitraire qu’un mode de fonctionnement social dans lequel l’obéissance aveugle au modèle en place est la règle dont personne ne saurait s’affranchir. Un despotisme sans despote ! En somme, l’abdication de la liberté de chacun au profit d’une tyrannie douce enfermant l’individu dans son égoïsme familial. S’agit-il encore d’un despotisme ? Il est entendu que ce pouvoir n’est pas personnel

1 Tocqueville – De la démocratie en Amérique (1835-1840) 1) Selon Alexis de Tocqueville, quels éléments de l’ordre social l’égalité des conditions modifie-t-elle ? Les mœurs politiques et les lois : P14. « Je découvris sans peine l’influence prodigieuse qu’exerce ce premier fait (l’égalité des conditions) sur la marche de la société ; il donne à l’esprit public une certaine direction, un certain tour aux lois ; aux gouvernants des maximes nouvelles, et des habitudes particulières aux gouvernés