Despotisme Doux Tocqueville

source du droit, et les citoyens n’acquiert de droit que par l’état  et les modernes où le droit provient du particulier, et l’État n’est que le garant de celui  conception moderne de la liberté : n’être soumis qu’aux lois par opposition au despotisme => loi constitue un rempart contre les ordres arbitraires d’un tyran ⇒ commun entre les modernes et les anciens  différences par rapport au contenu : modernes = libertés privées (expression, entreprendre, propriété, circuler, se réunir, religion)

démocratie américaine comparée à la nôtre. Celui de M. Alexis de Tocqueville [1] réunit au plus haut degré les connaissances spéciales et la philosophie, nécessaires pour traiter un aussi vaste sujet. Notre vive admiration pour ce noble et substantiel ouvrage sera partagée, nous en avons l’assurance. Déjà les chefs les plus opposés et les plus éminens du monde politique l’ont accueilli avec les mêmes sentimens qu’il nous est doux d’exprimer. N’est-ce pas un beau privilége que de captiver de la sorte

mise en place par la loi ? 1. L'égalité menace la liberté A. Car l'égalité est une passion qui porte à la servitude Dans De la démocratie en Amérique, Tocqueville voit dans ce qu'il appelle la « passion de l'égalité » le vice possible d'une démocratie qui tend alors à l'uniformisation, à la tyrannie de la majorité et dégénère en un despotisme doux : « il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l'égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit

importants dans la mesure où ils sont insidieux et moins perceptibles, car liés à des mécanismes de domination impersonnelle. Nous pouvons ici faire référence au principe de « tyrannie de la majorité » que nous retrouvons dans la pensée de Mill, Tocqueville ou de Constant. Le peuple est souverain et peut par conséquent se tyranniser lui-même. Pour Zarka, « l’autonomie politique n’est pas le gouvernement de chacun par soi-même, mais celui de chacun par tous ». Ce serait donc la volonté du plus grand

tuteurs et à une critique, voire une dénonciation de leur action, qui vise la domination, et relève d’un abus de pouvoir. Les mineurs ne sont donc pas seuls responsables de leur situation. Ils subissent aussi une forme de conditionnement, de despotisme doux, émanant des tuteurs. Qui sont-ils d’ailleurs, ces tuteurs ? A quelle catégorie d’individus renvoient-ils ? Le texte est vague sur ce point, et l’on peut du coup proposer quelques hypothèses. Les tuteurs pourraient renvoyer à certains parents

Quelques critiques de la théorie marxiste 16 1. Les critiques de Raymond Aron 16 2. La société primitive (Pierre Clastres) 17 3. Le rôle de la religion (Max Weber) 17 IV. L’analyse de l’Etat contemporain 18 A. Modernité et péril totalitaire (Tocqueville) 18 B. L’émergence du biopouvoir (Foucault) 19 1. De la loi à la norme 19 2. De la peine de mort à l’assistance publique 20 3. Du gouvernement à la gestion 20 4. Le panoptique 21 Conclusion 22 Annexe 22 Quelques idées supplémentaires 22

Chapitre 2 : Avancées et reculs des démocraties Transition : la démocratie est un régime fragile, contesté d’où des avancées et des reculs …Alexis de Tocqueville, observateur et critique de la démocratie naissante aux Etats-Unis I-L’inquiétude de Tocqueville : de la démocratie à la tyrannie ? Une analyse politique. 1. Qui est Alexis de Tocqueville ? Né à Paris en 1805/1869, il appartient à la noblesse normande Etudie le droit et l’histoire. Il se rallie à la révolution de 1830. En 1830, il obtient

fins elles-mêmes. TOCQUEVILLE, ALEXIS DE – LA DÉMOCRATIE MODERNE LA CITATION « D’après la notion moderne, la notion démocratique, et j’ose le dire la notion juste de la liberté, chaque homme, étant présumé avoir reçu de la nature les lumières nécessaires pour se conduire, apporte en naissant un droit égal et imprescriptible à vivre indépendant de ses semblables, en tout ce qui n’a rapport qu’à lui-même, et à régler comme il l’entend sa propre destinée. » Alexis de Tocqueville (1805-1859), in

de se comporter d'une manière purement passive, afin d'attendre uniquement du jugement du chef de l'État la façon dont ils doivent être heureux, et uniquement de sa bonté qu'il le veuille également -un tel gouvernement, dis-je, est le plus grand despotisme que l'on puisse concevoir. » 2. Kant soutient l’idée que l’État, en tentant d’assurer le bonheur des uns et des autres, parviendrait seulement à les restreindre dans leur quête de liberté individuelle et de bonheur. En prolongeant la théorie du

Alexis de Tocqueville DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE II source : www.uqac.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales via www.lastoria.org Alexis de Tocqueville (1840), De la démocratie en Amérique II (1re et 2e parties) 2 Table des matières DE LA DÉMOCRATIE EN AMÉRIQUE II Avertissement par Alexis de Tocqueville Première partie: Influence de la démocratie sur le mouvement intellectuel aux États-Unis De la méthode philosophique des Américains De la source principale des croyances