Despotisme éclairé Catherine Ii

revendiquant le libre arbitre. A cette même époque les philosophes étendent leurs influences : Voltaire va en Angleterre et en Prusse, Diderot devient l’ami de Catherine II de Russie. Ils critiquent la monarchie de droit divin, comme le prouve l’article  « Autorité publique » de Diderot dans l’Encyclopédie, à travers le despotisme éclairé. Une notion qui prend un essor formidable lors du siècle des Lumières (XVIII eme) est le libertinage. Du latin libertinus qui désigne l’esclave affranchi, le

obtient du peuple qu’il croie en des choses déraisonnables, alors ce peuple fera des choses déraisonnables »[réf. nécessaire]. Il devient le promoteur d'une monarchie parlementaire, inspirée du modèle anglais et le conseiller des despotes éclairés comme Frédéric II de Prusse qui ne lui ménage pas les honneurs. Voltaire En Prusse orientale, Emmanuel Kant critiqua à la fois les prétentions de la Raison (critique de la raison pure), en soulignant ses limites et son incapacité à atteindre la chose

Hatier, L. 1°, p. 207 et Nathan, p. 17 "l'altruisme universaliste") - Voltaire : cf. biographie (Bordas, p. 535 ; Hatier, L. 1°, p. 210 ; Nathan, p. 98-99) - Diderot : cf. biographie (Bordas, p. 525 ; Hatier, L. 1°, p. 204-5 ; Nathan p. 176-177) II. UN INSTRUMENT : LA RAISON Au XVII° siècle, le terme "raison" évoque une "sagesse équilibrée" ; mais au XVIII° , elle est "audace critique" (Paul Hazard). Lire Bordas, p. 70 b., FMH, p. 26. Déjà, au XVII°, Descartes et son "rationalisme cartésien"

définissant de façon rationnelle les lois susceptibles d'instaurer un gouvernement juste. Il définit ainsi trois types de gouvernements : la république, qui trouve son fondement dans la vertu ; la monarchie, qui est fondée sur l'honneur ; et le despotisme, qui est régi par la crainte. Selon Montesquieu, le gouvernement idéal est la monarchie constitutionnelle, car il permet de diviser les pouvoirs en exécutif, législatif et judiciaire. D'autres corps intermédiaires, comme le clergé, la noblesse,

entière qui est gagnée : il n'est pas un souverain qui ne veuille passer pour éclairé, quelle que soit par ailleurs sa pratique politique et qui ne se réfère, en se gardant bien de les appliquer, aux textes les plus avancés de la philosophie. Frédéric II pensionne le matérialiste La Mettrie et accueille l'abbé de Prades dont la thèse de théologie, peu orthodoxe il est vrai, a encouru les foudres du Parlement. Catherine II invite Diderot en Russie. L'Europe entière est un lieu d'échanges intellectuels

la monarchie. Ils considèrent le plus souvent que le peuple n’est pas suffisamment éclairé pour que la démocratie soit un régime raisonnable. Contestant les dérives tyranniques de la monarchie absolue de droit divin – régime dans lequel le roi exerce le pouvoir seul et au nom de Dieu –, ils prônent un exercice plus juste du pouvoir, fondé sur les exigences du rationalisme. Ils sont partisans du « despotisme éclairé », qui représente une tentative de conciliation entre le pouvoir absolu et la volonté

natale et de repenser à l'intégrité de son père. Il en sortira des textes importants, comme le Voyage à Langres et l'Entretien d'un père avec ses enfants. En 1762, enfin, Diderot pense à vendre sa bibliothèque pour doter correctement sa fille. Catherine II intervient et achète le bien. Non seulement elle l'achète "en viager" pour permettre au philosophe d'en garder l'usage jusqu'à sa mort mais en plus elle le nomme bibliothécaire de ce fond et le rétribue en tant que tel. Suite à un retard de paiement

religion, il a le droit d'exprimer sa pensée dans l'espace public ; enfin, il conduit sa vie privée comme il l'entend. Si la raison n'a pas de valeur morale, car elle peut être utilisée par la volonté pour le mal comme pour le bien, elle peut toutefois éclairer la conscience. Quant à l'autonomie de l'individu, elle a des limites et doit être conciliée avec les conditions de la vie au sein de la société. Mais il est vrai que Sade et après lui d'autres auteurs, ont exalté l'individualisme égoïste. Si l'individualisme

idées personnelles de Diderot ont de plus évolué avec l'âge. Plutôt que philosophe, Diderot est avant tout un penseur. Il ne poursuit en effet ni la création d'un système philosophique complet, ni une quelconque cohérence : il remet en question, éclaire un débat, soulève les paradoxes, laisse évoluer ses idées, constate sa propre évolution mais tranche peu. Pour autant, des thèmes apparaissent récurrents dans la pensée de Diderot et des orientations générales peuvent être dégagées de ses écrits

bonheur le but suprême de l’existence humaine. Ils croient en la perfectibilité de l’homme et en la bonté de la nature humaine. Ils s’engagent afin de répandre le savoir et favoriser l’exercice de la raison, conter les ténèbres et l’ignorance et le despotisme. Ils encouragent le développement des arts. La bourgeoisie a accès aux idées des philosophes mais le peuple n’a pas accès aux connaissances. Ainsi l’un des nombreux combats du philosophe est de diffuser l’information à toutes les classes sociales