Destin Tragique Phedre

que " Son front large est armé de cornes menaçantes ". Cela contraste avec la tonalité réaliste qui dominait le récit dans les deux premières parties. Mais le récit demeure VRAISEMBLABLE car cette intrusion de la mythologie dans la vie des héros tragiques était normale dans le monde de l’Antiquité grecque. Avec le retour du sens auditif (" ses longs mugissements ", repris plus loin avec insistance : " tomber en mugissant "), cette description toujours menée au présent narratif se clôt sur les 4

C'est une des scènes finales de la pièce et de ce fait elle est particulièrement importante. Elle met face à face Hermione et Oreste après la mort de Pyrrhus. Problématique : En quoi cette scène est elle particulièrement tragique ? I) Oreste : le bourreau devenu victime : un personnage funeste 1) A la fois bourreau de Pyrrhus ( vocabulaire du sacrifice ) et 'victime' de son amour malheureux pour Hermione qui le rejette ( lorsque Hermione comprend ce qu'a fait Oreste la proportion du texte

dans ses hésitations. Nous aurons la possibilité d’entrevoir l’amour en tant que l’émotion qui rend l’homme faible et par conséquent violent. Nous analyserons les tragédies suivantes : Andromaque, Britannicus, Mithridate, Bérénice, Iphigénie et Phèdre ne laissant de côté que Bajazet en raison de son thème exotique. Nous allons omettre les deux premières pièces également, Alexandre le Grand et Thébaïde, puisque nous considérons Andromaque comme une œuvre qui représente un tournant important dans

une issue au conflit tragique et fixer le sort des personnages. La préface de Bérénice marque la date importante dans l’histoire du théâtre, parce qu’elle propose une définition toute nouvelle de la tragédie : il est vivement recommandé de la relier et de méditer la dernière phrase du premier paragraphe. En quoi Bérénice se révèle une issue tragique mais atypique ? => Recherche d’un plan : On se demandera d’abord si la dernière scène apporte une solution au conflit tragique. Cette solution est

1699. Il est un poète tragique français considéré, à l'égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Orphelin, Racine entre au couvent de Port-Royal où il reçoit une solide éducation janséniste et donc une large culture, comprenant la littérature et surtout l'apprentissage du grec et du latin. Ceci fait de lui l'un des rares grands écrivains du XVIIe siècle à pouvoir lire dans le texte original les auteurs tragiques grecs. S’appuyant

qui se retrouvent prisonniers d’un destin qui les mènent a leur perte. Le héros best souvent confronté à un dilemme insoluble (déchirement entre deux exigences contradictoires) et son choix ne fait que précipiter l’issue fatale. La tragédie se termine par la victoire du destin. Les principaux auteurs sont corneille (1606-1684) et Racine (1639-1699), le premier soulignant les valeurs héroïques de ses personnages tandis que le second accentue l’emprise du destin. C) le prestige de la tragédie :

comme dans Le Cid de Corneille en 1636. * Le siècle du classicisme voit l’apogée d’un genre tragique qui devient extrêmement codifié. * En vers * Cinq actes * Présente des personnages de haut rang * S’inspire de sujets antiques (Cinna, Rodogune de Corneille), mythologiques (Phèdre, Andromaque, Bérénice de Racine), biblique (Esther, Athalie de Racine). * Le sujet tragique par excellence est le conflit de la passion avec la raison. Au XIXème siècle : * La tragédie

1ère L, 1ère S2 – SEQUENCE 2 – Phèdre – Texte 1 : scène d’exposition Analyse linéaire de la scène d’exposition de Phèdre Du début à « je ne la fuirais pas ». Première scène = scène masculine, dans un acte dominé par la figure de Phèdre. C’est curieusement Hippolyte qui ouvre la pièce. Effet de suspens, l’héroïne n’arrivera que plus tard… (à la scène 3). Cependant, il faut se rappeler que le titre de la pièce originale est Phèdre et Hippolyte… Première réplique : « cher Théramène » :

"Bérénice" est-elle une tragédie sans tragique? Au 17eme siècle, le théatre tragique et très répandu, des auteurs comme Corneille et Racine deviennent concurents à la Cour du roi. Corneille est plus moral, Racine plus naturel. Ces derniers deviennent concurents lorsqu'ils décident de traiter tous deux le thème de Bérénice, reine de Palestine. La pièce de Corneille "Tite et Bérénice" est une "comédie héroique" un terme inventé par Corneille lui même; Celle de Racine est bel est bien une tragédie

("apparences", car ce genre littéraire obéit à de nombreuses conventions : cf. ci-dessous "décor", "aparté" ...). Bien entendu, le texte théâtral n'est pas, comme le texte narratif ou poétique, une fin en soi. Il n'est pas, par définition, destiné à être lu mais à être joué, représenté. C'est pourquoi il faut lire une œuvre dramatique en ne perdant pas de vue que son aboutissement est la représentation. I COMPOSITION DE L' OEUVRE DRAMATIQUE Le prologue : Avant-propos qui précède parfois