Déterminisme social

conséquences de l'action, les chances de réussite. Donc agir moralement, c'est non en tant qu'individu qui a des raisons particulières d'agir mais c'est agir en tant qu'être raisonnable, c'est donc agir librement, en échappant aux raisons d'agir, au déterminisme des mobiles et moyens. L'action morale est à la fois raisonnable et libre, c'est l'action motivée exclusivement par la loi morale qui est la loi de l'universalité, c'est à dire loi de la raison. Pour agir librement, il faut agir moralement, de

allons-nous choisir plutôt que de ne pas choisir ? Si le choix est effectué, cela suppose que nous ayons déjà choisis de choisir. Donc pour vouloir, il faut « vouloir vouloir ». régression à l’infini. I. L’illusion du libre arbitre et le déterminisme L’homme est déterminé par ses désirs, il ne choisit pas la fin qu’il poursuit. Il est déterminé par le désir (au sens générique). 1. L’illusion du libre-arbitre Spinoza (1932-1977) L’homme est comme une pierre qui prendrait conscience

fondamentale de la réalité du libre arbitre, et plus particulièrement Schopenhauer dans son « essai sur le libre arbitre». En effet, il propose d'analyser selon sa pensée la possibilité pour un être humain d'agir et de penser librement, par opposition au déterminisme qui soutient que la volonté d'un homme est déterminée dans chacun de ses actes par des forces ou des conditionnements qui l’y nécessitent. La question abordée ici est donc « Qu'est-ce que le libre-arbitre, et est-on sûr d'être libre ? ». En effet

la causalité stricte qui lie les idées aux idées et les événements matériels (ou corporels) aux événements matériels. Le déterminisme de la nature (si fortement affirmé par Spinoza) n'est jamais posé comme servitude : celle-ci n'est au contraire que l'ignorance des déterminismes et la soumission à des déterminations externes.Il n'y aura donc pas contradiction entre déterminisme et liberté si celle-ci est définie non pas comme l'absence de cause et comme l'inintelligible libre arbitre, mais comme la

on me force par la contrainte d’obéir et je ne peux l’exercer ce qui ne veut pas dire que j’y ai renoncé. Mais n’est-il pas un type d’obéissance remettant en cause la liberté ? Puis-je décider à mon gré d’obéir ou de ne pas obéir aux lois du déterminisme naturel ? Les lois de la nature ne me laissent pas le choix. Et les lois politiques et juridiques ainsi que les lois morales ne me mettent-elles pas, de la même manière, dans l’obligation de m’y soumettre ? Y a-t-il contradiction entre être libre

(voir sujet de Bac « L’homme est-il une exception dans la nature ?) a – Le déterminisme n’est pas le fatalisme. Déterminisme : Des causes étant posées, l’effet s’en suit nécessairement. Fatalisme : Qu’il y ait des causes ou pas, et quelles que soient les causes, l’effet se produit nécessairement. Œdipe illustre tout à fait la fatalité. Le héros tragique c’est celui qui ne peut échapper à son destin. Le déterminisme, c’est le contraire car lorsqu’on change les causes, on change les conséquences

que l'humanité commette des erreurs et que le progrès n'ait pas toujours des conséquences positives (on peut par exemple penser aux conséquences des nouvelles technologies sur la vie et l'activité humaine qui entraînent problèmes environnementaux, sociaux et éthiques ..). Ainsi, le progrès ne serait alors plus présenté comme source d'amélioration, de perfectionnement, mais d'aggravation de la condition humaine. C'est pourquoi Merleau-Ponty espère que « l'expérience finira par éliminer les fausses solutions »

au plus bas degré, l'ignorance avec règne de la liberté d'indifférence. La liberté est fondée dans la subjectivité liberté et volonté reposent sur l'autonomie du sujet. La liberté s'oppose en général (ce n'est donc pas toujours le cas) au déterminisme, au fatalisme et à toute doctrine qui soutient la thèse de la nécessité du devenir. Le concept de liberté divise très schématiquement les philosophes en deux camps :

liberté : Ce mot, en philosophie a trois sens : 1° Libre arbitre. Pouvoir mystérieux de choisir entre les motifs qui me sollicitent sans être déterminé par aucun d'eux. 2° Liberté de spontanéité. S'oppose non plus au déterminisme mais à la contrainte : état de celui qui agit sans être contraint par une force extérieure. 3° Liberté du sage. État de celui qui est délivré des passions et agit à la lumière de la raison. illusion : Il convient de distinguer les illusions des sens et les illusions intellectuelles

Un homme sans passé peut-il être libre ? Introduction On peut opposer l’idée du passé comme poids et déterminisme à l’idée de liberté comme absence de contrainte : pour être libre, il faudrait ne pas avoir de passé. Mais la liberté peut être conçue autrement : comme autonomie, pouvoir de décider et d’agir par soi-même avec raison, ce qui exige connaissance et maîtrise de soi. Le passé ici semble nécessaire : mon passé me caractérise et donne sens à mon histoire individuelle, il est moi