Dette souveraine

financièrement et résisteront moins bien, voire pas du tout, face aux aléas du marché. Cela se traduit par un coût davantage éminent de la dette dans la mesure où les organismes bancaires, en vue du risque accru, vont renforcer les taux d’intérêts afin de se protéger d’autant plus. Les banques françaises restent parmi les plus concernées par la dette souveraine européenne mais leur engagement se réduit. Pour certains établissements qui vont devoir consolider leurs fonds propres, la situation actuelle

principale s'étend à tous les accessoires de la dette. L'article 1326 du Code civil limite l'exigence de la mention manuscrite à la somme ou à la quantité due, sans l'étendre à la nature de la dette, à ses accessoires ou à ses composantes. Après avoir estimé que la preuve du cautionnement litigieux était rapportée, la Cour d'appel qui a constaté que les cautions ne s'étaient pas expressément engagées à rembourser les intérêts des sommes dues au taux conventionnel et les pénalité prévues en cas de

réduire la dette souveraine à 120 % du PIB d'ici à 2020 au lieu de 160% actuellement, ainsi que sur le schéma de recapitalisation des banques grecques. Ce plan prévoit un deuxième prêt au pays d'environ 130 milliards d'euros d'ici 2014, dont 30 milliards sont destinés à la recapitalisation des banques grecques après l'effacement de 50 % de la dette détenue par les créanciers privés du pays (banques, assurances, caisses de retraite, etc.). Parmi les premiers pays victimes de la crise de la dette et sous

(titrisation, produits dérivés…) ( les banques et leurs clients vont se tourner vers des instruments simples et lisibles. • La montée en régime des fonds souverains (fonds de pension, private-equity, hedge funds) o Pour augmenter leurs fonds propres certaines banques n’ont d’autres choix que d’inviter les fonds souverains dans leur capital ( problème de dimension politique car certains pays peuvent craindre de perdre le contrôle d’institutions financières stratégiques (pas de réglementations

récession. La crise des dettes souveraines est-elle une conséquence de cette crise ? Oui car les déficits publics accumulés pour tenter de relancer l’économie mondiale et sauver les systèmes bancaires sont venus s’ajouter à des dettes publiques déjà élevées. Pour certains pays, la limite est franchie et la perspective d’un défaut de paiement s’approche. Les craintes concernant cette fois ci la dette souveraine et les conséquences du défaut d’un emprunteur souverain sur les banques. Face à un nouvel

marchés que des instances de réglementation, Moody’s, Fitch Rating et Standard and Poor’s (S&P), vont plus ou moins explicitement refléter une probabilité de défaut. Ce défaut se caractérise soit par l’absence ou le retard de paiement des intérêts de la dette, soit par la modification des termes du contrat conduisant le débiteur à réduire la valeur des obligations émises, à en allonger la maturité ou à en réduire le taux d’intérêt. Toutefois, on peut dire qu’il y a des nuances lorsqu’il s’agit de déterminer

un véritable marché des CDS sur les dettes souveraines. Mais aujourd’hui, avec la crise de l’euro zone, le marché des dettes souveraines est à un tel point de saturation que les débordements ont poussés l’Union européenne à passer des accords pour imposer des limites aux CDS. Ainsi, depuis novembre 2011, un accord a été passé pour interdire les CDS « à nu » sur les dettes souveraines. Nous verrons par la suite en quoi ces CDS

à la possibilité de lancer des grands emprunts d’État. "Moi, j'ai l'idée que l'épargne des Français, qui est à un niveau très élevé - 17% de nos revenus sont épargnés (*) - puisse être mobilisée pour l'industrie, pour le logement et aussi pour la dette", a-t-il lancé. Son équation est simple : "Plus on empruntera auprès des Français, moins on empruntera auprès des marchés." A ses yeux, il s’agit d’une manière d’être moins dépendant du  "monde de la finance", dont il a fait "son véritable adversaire"

commencé à douter que Rome puisse payer la totalité des charges de sa dette. La BCE lui a donné de sérieux coups de pouce, en rachetant discrètement pas loin de dix milliards d’euros d’obligations souveraines italiennes au cours des deux dernières semaines sur le marché secondaire. Il s’agissait de faire baisser les taux exigés de l’Etat italien. Mais ce n’était pas suffisant. On a déjà calculé qu’une décote de 40 % de la dette italienne serait hors de portée du fameux Fonds de stabilité de 1 000

budgétaires vont ainsi devenir progressivement plus restrictives. Dans certains pays européens également, de premières mesures de redressement entrent en application dès l’été. Enfin, le regain de tensions observé en Europe sur les marchés de dette souveraine et les marchés interbancaires pourrait contrarier l’assouplissement en cours des conditions de financement des ménages et des entreprises. Au total, la croissance fléchirait quelque peu au second semestre dans les économies avancées. En France